PROLOGUE

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《- Au voleur ! Mon sac ! Il a prit mon sac !》 Le concerné ne perdit pas une seule seconde. Il se mit à courir à  toute vitesse parmis les stands de nourriture. Un brouhaha se propagea parmis la foule. Certains marchands lui lançaient des injures, tout en essayant de remettre en place leurs marchandises. Il bouscula quelques personnes sur son passage, mais il ne prit pas le temps de s'excuser, bien trop pressé à fuir de sa nouvelle victime qui le suivait toujours, prête à lui faire regretter ce qu'il avait fait. Mais celle-ci ne semblait pas pouvoir tenir longtemps.
Selon lui, ses escarpins Saint Laurent ne lui permettrait pas de courir assez longtemps pour le rattraper. Elle allait s'épuiser rapidement alors il pouvait s'enfuir s'en crainte.
Il était déjà assez loin maintenant, il avait aperçu la femme au téléphone, sûrement en train d'appeler la police. Cela l'importait peu, la police ne le trouvait jamais, et de toutes façons, cette femme avait bel et bien les moyens de se racheter au moins une centaine d'autres sacs similaires à celui-ci.

Il s'était maintenant caché dans une petite ruelle, assez éloignée du marché. Il devait être aux alentours de six heures du soir, le soleil était déjà tombé, il serait moins visible désormais. Il vérifia alors le contenu du sac : rouge à lèvres Chanel, porte-feuille remplit d'argent, et mêmes quelques bijous. Sans oublier le sac qui devait coûter une fortune. Il venait de faire une belle trouvaille. Mais son enthousiasme fut quelque peu troublé par des bruits suspects au bout de la rue. Sans abandonner le sac, il se dirigea vers les bruits en question. Il aperçu alors une voiture dernier cri, d'où sortit plusieurs hommes dont un homme d'affaires. Sa façon de parler était étrange, il semblait à cran. Il parlait d'un autre homme, d'un corps, et d'un endroit à trouver. Le jeune escroc ne put hélas pas en savoir davantage, un  des hommes avait croisé son regard et se dirigeait vers lui, sourcils froncés. Il marmonnait des menaces, le foudroyant du regard.

《- Qu'est ce que tu regardes, gamin ? Ta mère ne t'as pas apprit à ne pas te mêler des affaires des autres ?》

Le plus jeune n'osait pas répondre. Il venait d'apercevoir quelqu'un d'assez musclé traîner une grande bâche noire, et celle-ci avait étrangement la forme d'un être humain. Il couvrit sa bouche avec ses mains, de choc, ce qui n'échappa pas à celui qui se tenait devant lui. Il avait comprit ce que venait de voir le plus jeune, et il n'aurait jamais dû le voir.

《- La seule option qui pourrait nous sauver serait ton silence, mais les jeunes sont beaucoup trop bavards ces temps-ci...Je ne vois pas d'autres solutions que de te tuer toi aussi.
- Q-quoi ? Pardon ? On peut trouver un arrangement M'sieur, je-》

De façon inattendu, l'homme fit demi tour et rejoignit la voiture. Quelques minutes plus tard, celle-ci avait déjà démarré et disparue.

《- Ils étaient là ?
- Oui j'en suis sûr, ils ont dû nous voir...》

Et maintenant des voix se rapprochaient. Décidément cette fabuleuse soirée se transformait en véritable cauchemar.
Le jeune escroc se retourna et tomba nez à nez avec un homme beaucoup plus grand que lui. Il ne semblait pas vraiment agressif, il affichait un air plutôt déçu sur son visage. Mais son brassard "police" alarma le plus jeune.

《- Bonsoir. Lieutenant Park Seonghwa. Veuillez me suivre au commissariat.》dit-il en passant sa main dans sa chevelure noire corbeau.

Le plus petit équarquilla les yeux. Avait-il été démasqué ? La femme à qui il avait volé son sac l'avait-elle dénoncé ? Mais bizarrement, le lieutenant ne lui mit pas les menottes, ce qui renforçait le nombre de questions que devait se poser notre escroc favoris...

𝐂𝐔𝐋𝐏𝐑𝐈𝐓 | seongjoong Où les histoires vivent. Découvrez maintenant