18- Jalousie me dit, "Qu'il est beau"

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《- Le garage !

- Qu'est ce qu'il y a Seonghwa, tu as trouvé quelque chose ? S'interrogea le commandant Kang.

- Commandant, on doit aller chez mon oncle, il nous faut des hommes, je sais qui est le coupable !》

Le lieutenant Park avait tout expliqué au commandant dans la voiture pendant le trajet. Arrivés devant la maison de l'accusé, la police bloqua l'entrée pour qu'il ne s'échappe pas. Pendant ce temps, Seonghwa couru vers le garage accompagné du commandant. Il se dirigea directement vers le fond : la place était vide. La cadillac n'était plus là. La police scientifique commença alors à analyser le garage, le commandant lui retourna devant l'entrée de la maison, forca la porte et arrêta l'oncle de Seonghwa.

-

Au commissariat, tout le monde cogitait, surtout Seonghwa. Il s'était mit derrière la vitre de l'interrogatoire pour y assister. Le commandant Kang était chargé d'interroger l'accusé.

《- Monsieur Park Hyun-Wook, vous êtes à ce jour, accusé de meurtes sur les personnes de Lee Sangyoon, Kang Tae Ho, ainsi que de votre frère. Tous ce que vous dites pourras être utilisé contre vous. Vous avez le droit à un avocat.

- C'est ridicule, je suis innocent !

- Ne vous affolez pas tout de suite monsieur. Laissez moi  d'abord vous relater les faits. Nous avons découvert en ce jour une voiture d'une certaine marque noire devant un étang. Elle semblait abandonnée, mais étrangement neuve. Votre neveu sait à quelle point vous aimez les voitures n'est ce pas ? Quelle belle collection vous avez dans votre garage. Mais seulement, quelque chose est étrange. Une place est vide. Une voiture manque à l'appel. La place du fond. C'est ici qu'était garée votre chère cadillac noire, je me trompe ? La police a également trouvé d'infimes traces de pneus à cet endroit, qui montrent bien que vous avez déplacé la voiture récemment. De plus, vous collectionnez également les chemises à ce que j'ai pu constater. Vous avez de charmants boutons pour les accessoiriser. Les mêmes que celui retrouvé sur la scène de crime de Lee Sangyoon, un stagiaire de votre entreprise. Aurait-il appris quelque chose d'interdit, comme ce cher Hongjoong, qu'un de vos hommes à menacé de tuer ? Et la dernière victime, votre ami si proche, votre ami d'enfance. Cette personne vous connaissait trop bien, elle était une menace pour votre protection. Vous l'avez éliminé, lui aussi. Mais qu'avait bien pu vous faire votre frère ? Vous étiez dans la même entreprise, un problème de travail peut être ? Vous êtes coincé monsieur Park. Toutes les preuves sont contre vous.

- Je...il a toujours été le préféré.》

À ses mots, Seonghwa écarquilla les yeux. C'était seulement ça la raison ? C'était absurde.

《- Pendant toute mon enfance, mes parents l'ont tiré vers le haut, je paraissait invisible, c'est comme si je n'étais bon qu'à prendre les restes. Mon frère était devenu populaire dans tous les établissements qu'il fréquentait, il avait de bonnes notes, les professeurs l'adoraient. Moi j'avais des difficultés, mais mes parents me comparaient toujours à mon frère, sans essayer de comprendre si j'avais du mal, ou si je ne me sentais pas bien. Je le haïssais mais je n'en avais pas le droit. Je devais l'aimer moi aussi, je devais être fier d'avoir un frère comme lui. Il se faisait bienveillant avec moi, mais je ne pouvais pas m'empêcher de le détester. Au début ce n'était que de la jalousie, mais très vite, j'ais éprouvé de la haine. Mes parents ont été surpris quand j'ai réussi à avoir le même diplôme que mon frère, mais ils ne semblaient pas me féliciter. Ils semblaient juste...surpris. Rien d'autre. Puis il avait une famille parfaite, une jolie femme...J'avais même essayer de les séparer. Et puis il avait un fils en or, une vie toute tracée. Je me sentais comme une copie mal finie. J'étais comme lui, mais pas assez. Il a même décroché un titre plus élevé à l'entreprise. Il y a eu une fête en sa faveur. Je ne supportais plus un seul de ses mots. Alors je l'ai attiré dans un vieil endroit abandonné, je lui ai dit que j'avais une chose importante à lui dire. Lui, tellement naïf, il est venu en courant, il a sûrement crû qu'il m'arrivait quelque chose. Oui, il m'arrivait quelque chose. J'étais devenu fou. Mais cette folie était si agréable. Je me sentais capable de tout. Quand il est arrivé, il m'a semblé inquiet. Je lui ai dit ce que je pensait de lui, puis je lui ai donné des coups. Il a essayer de se débattre mais j'avais apporté une arme. Il n'a pas fait le poids contre moi. J'ai engagé des hommes pour cacher le corps, et éliminé les témoins ou personnes à problèmes que j'avais repérées. Vous savez tout. Et je ne regrette pas le moins du monde ce que j'ai fait.》

Derrière la vitre, Seonghwa était resté figé. Ses jambes tremblaient un peu, et ses yeux étaient devenus humides. Alors que son oncle se faisait embarqué pour le procès, il sortit du commissariat pour voir celui qu'il avait vu comme un second père se faire embarqué dans la voiture de police. Il lui avait adressé un dernier regard, rempli de dégoût. Son oncle l'avait vu, il ne semblait même pas désolé de ce qu'il avait fait.

𝐂𝐔𝐋𝐏𝐑𝐈𝐓 | seongjoong Où les histoires vivent. Découvrez maintenant