23- lettre d'a[mort]

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Toujours troublé par les paroles de Wooyoung, Hongjoong était rentré chez lui. Sa mère l'avait accueilli de son grand sourire habituel, mais cette fois, Hongjoong n'y avait réagi que par un faible sourire. Il était bien trop distrait. Il ne savait pas se qui se tramait autour de lui et il n'amait pas ça. Allait-il devoir jouer aux enquêteurs ? Remarque, il aurait pu demander à Seonghwa de l'aider, le lieutenant était doué pour résoudre les affaires après tout.

Pendant le repas, Hongjoong ne dit pas un seul mot, si ce n'est que "bon appétit" et quelques "merci" polis. Sa mère avait bien remarqué le changement de comportement du jeune homme, il n'était pas aussi rayonnant que d'habitude. Elle avait alors passé une main dans les cheveux de son enfant, en l'enveloppant d'un regard bienveillant.

《- Les plus jeunes n'apprécient pas de parler de leurs problèmes quand ils sont encore frais. Mais lorsque tu en auras envie, tu sais que tu pourras compter sur moi pour t'écouter.

- Merci maman, mais t'inquiète pas pour moi, je vais bien, ça doit être la fatigue, on s'est sûrement trop amusés moi et mes amis.

- J'ai préparé ton lit, et j'ai posé une tisane sur ton bureau. Demain je reprend le travail, essaye de prendre soin de toi mon fils, et dit moi quand tu ne te sentiras pas dans ton assiette.》

Son fils acquiesca silencieusement et alla se coucher. Sa mère avait toujours compris son fils. Elle savait qu'il n'aimait pas qu'on le brusque avec une tonne de question. Il aimait seulement savoir qu'il pourrait compter sur quelqu'un, qu'il n'avait pas à se sentir seul.

Le lendemain, Hongjoong avait ouvert la porte de chez lui pour vérifier le courrier, mais à la place, il avait découvert une lettre sur le paillasson. Il l'a prit et rentra chez lui, intrigué par cet objet soudain qu'il avait trouvé devant chez lui.
En dépliant la lettre, Hongjoong eu un recul d'effroi. L'écriture semblait être dû sang.

《Il y a des choses que seules certaines personnes sont en droit de voir. Tu as voulu devenir l'une de ces personnes, mais tu n'en es pas. Hongjoong, croyais-tu que ton lieutenant allait te coller jusqu'à la fin de ta vie ? La fin de ta vie...c'est subjectif, elle arrivera peut être dans quelques années, ou bien, dans quelques temps. Hâte de te revoir, mon cher Hongjoong.》

Le regard du voleur semblait perdu. Le coupable des meurtres avait été arrêté, et ses hommes aussi. Restait-il quelqu'un au courant de tout ça ?
Il avait peur, mais si il en parlait, qu'allait-il se passer ? Il ne savait as de qui provenait cette lettre, alors ça ne servait à rien.

𝐂𝐔𝐋𝐏𝐑𝐈𝐓 | seongjoong Où les histoires vivent. Découvrez maintenant