Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 4 : balade à Pré-au-Lard.

— Par Merlin Rosie, allez sors de ce lit ! C'est moi qui devrait être la plus fatiguée des deux !

— Jeannot, fou-moi la paix. Laisse-moi dormir.

— Mais j'ai faim !

— Tu as tout le temps faim ! Va voir Jean, je suis sûre qu'il est déjà levé. Je vais dormir encore un peu, je mangerai ce midi.

— Bon, très bien !

Jane referma les rideaux du lit de Rosie et descendit dans la salle commune. Quelques élèves se trouvaient là à bavarder, et elle vit Jean dans un fauteuil au coin du feu.

— Jean ! J'ai faim !

— Bonjour, oui ça va très bien et toi ? Oh, j'ai très bien dormi cette nuit.

— Moi aussi j'ai bien dormi. Allez, viens avec moi !

Jean se leva sans rechigner et accompagna Jane dans la grande salle pour le petit déjeuner. Jane redoutait le regard de ses camarades de classe. Elle se sentait mieux que la veille, mais elle se doutait que ses camarades allaient la regarder d'un air différent maintenant, comme si elle avait eu un passé terrible et que son âme était sombre et torturée. Alors que c'était tout le contraire. Malgré la séparation difficile de ses parents, elle avait toujours été aimée et entourée, et son esprit n'était rempli de rien d'autre que de plans tous plus tordus les uns que les autres pour rendre chèvre Rusard. Ou d'histoires complètement farfelues qu'elles mettaient sur papier pendant les cours d'histoire de la magie.

— Tu vas mieux, demanda Jean sur le chemin.

— Oui, j'ai bien dormi. Je me suis levée dans la nuit pour aller aux cuisines, je mourrais de faim. J'ai croisé le professeur Lupin qui m'a tenu compagnie et qui ne m'a même pas punie ! Il s'en veut trop.

— J'espère que tu ne comptes pas en profiter !

— Bien sûr que non. Je lui ai dit que personne ne pouvait s'en douter, même pas moi, j'étais vraiment sûre de devoir affronter ces sales nains de jardins.

— Si tu veux parler de quoi que ce soit, tu sais que je suis là, n'est-ce pas ?

— Bien sûr mon Jeannot, merci. Bon, trêve de mièvrerie, maintenant je dois bâtir un plan solide qui fera oublier à tout le monde ce petit incident.

— Oh pitié !

Ils s'installèrent tous les deux avec les Gryffondors afin d'éviter le regard de ses camarades de classe. Jane était affamée, bien que son dernier repas fut copieux et qu'il ne remontait qu'à quelques heures.

— Tu es un ventre sur pattes, commenta Jean.

— Eh bien, elle devrait bien s'entendre avec Ron, répliqua Hermione.

— Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à aimer manger, répondit celui-ci d'un ton amer.

— Je te comprends Ron, laisse-les parler. Ce sont des ignorants.

Elle lui fit un clin d'œil et avala un toast en deux bouchées, avant de boire un thé et de prendre un grand bol de porridge à la confiture de mûre.