Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 35 : comme un avant-goût de l'apocalypse.

Trigger Warning : ce chapitre contient une scène d'agression sexuelle. Celle-ci sera encadrée entre 2 points afin de la signaler, et permettre aux personnes sensibles de la scroller.

— Vous êtes prêts les enfants ?

— Papa ! On n'est plus des enfants !

— Très bien ! Vous êtes prêts les jeunes adultes ?

Jane leva les yeux au ciel en soupirant. Jean était en train de vérifier son sac pour la cinquantième fois au moins, et Rosie sautait partout.

— C'est la première fois que je vais assister à une coupe du monde de Quidditch, j'ai tellement hâte d'y être ! Je suis sûre que ça va être grandiose !

— Tu l'as dit, bouffi ! La dernière qu'on y est allés avec papa, c'était quelque chose ! C'est bon Jean, t'es prêt depuis deux mois ! Allez on y va !

Rosie et Jean étaient arrivés chez Jane le vingt-deux août, et la coupe du monde avait lieu ce jour-même, le vingt-cinq août. Ils avaient passé les jours précédents à parler des équipes et des joueurs, à préparer leurs sacs et à se balader et se baigner dans le lac à deux pas de chez Henry, le père de Jane. Jean ferma définitivement son sac, puis ils prirent la route. Henry ouvrait la marche, et Diane, sa femme, la fermait, encadrant ainsi les trois amis. Ils marchèrent une trentaine de minutes jusqu'au point de rendez-vous qui leur permettrait de prendre un portoloin, qui lui-même des amènerait dans les landes brumeuses du Dartmoor, là où se tenait la coupe du monde.

— Accrochez-vous bien, les prévint Henry.

Jane sentit comme un crochet qui la soulevait par le nombril, puis ils disparurent. Quelques secondes plus tard, ils atterrirent sur la voie d'atterrissage d'où ils furent éjectés par l'employé du ministère qui gérait les départs et les arrivés. Ils prirent la direction des terrains de camping moldus où ils devaient s'installer. Rosie se chargea de la transaction pécuniaire, puis ils s'installèrent rapidement sur leur emplacement. La règle principale était de ne pas éveiller les soupçons des moldus qui vivaient là et géraient le camping, néanmoins certains sorciers ne prenaient pas compte de cette loi, et certains avaient une cheminée qui dépassait de leur tente. De petits enfants jouaient sur des balais volants miniature, tandis que d'autres fumaient des pipes dont les volutes sortaient bleues, violettes ou vertes, et formaient des animaux.

— J'espère que tu sais monter une tente Rosie !

— Absolument ! Je vais souvent en camping avec mes parents.

— Parfait ! Allez, au travail !

Jean, Rosie et Jane commencèrent à monter la tente, pendant que Henry et Diane saluaient les quelques personnes qu'ils connaissaient aux alentours. Le père de Jane travaillait au ministère et connaissait la plupart des gens qui encadraient cet événement. C'est d'ailleurs là-bas qu'il avait rencontré Diane, qui sortait du tribunal. Elle avait été jugée pour avoir participé à une manifestation contre la maltraitance des créatures magiques et hybrides qui avait mal tournée, et ça avait été le coup de foudre. Diane était une artiste. Elle peignait et vendait ses œuvres engagées à des particuliers. Elle exécutait souvent certaines œuvres au profit d'associations et participait régulièrement à des manifestations en tout genre. Jane et elle s'étaient tout de suite très bien entendues.

Au bout de presque une heure, la tente fut enfin montée, et tout le monde y entra. Elle avait subi un sort d'agrandissement, leur permettant à tous d'être très à l'aise. Il y avait deux chambres : une avec un lit deux places, pour Diane et Henry, et une avec trois lits superposés pour Jane, Jean et Rosie. Il y avait aussi une petite cuisine et une salle à manger. Tous prirent le temps de ranger leurs affaires, puis ils préparèrent le déjeuner. Enfin, dans l'après-midi, ils commencèrent à se parer pour le grand match : maquillage, écharpes, chapeaux, vêtements aux couleurs de l'Irlande, tout y était ! L'ambiance au sein de la tente était effervescente : nos trois compères étaient particulièrement heureux de vivre cet événement tous ensemble. Cette soirée allait sans aucun doute rester gravée dans leurs mémoires à tout jamais.