Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 14 : changement capillaire.

— Mais t'étais où ? On t'a cherchée partout, s'exclama Rosie.

— J'étais avec Hagrid.

— Arrête un peu, on l'a croisé dans la grande salle il y a une heure et il nous a dit que tu étais partie à dix-sept heures !

— En revenant j'ai fait un petit détour dans le parc et j'ai croisé Gros-Chien, du coup on s'est baladé et j'ai passé un peu de temps avec lui, comme la semaine on est plutôt occupés. C'est tout.

— Ton amour pour les animaux va finir par nous rendre chèvre, tonna Jean.

— Oh la la, ce que vous êtes grincheux ! Vous avez mangé ?

— Non, on te cherchait, je te rappelle !

— Bah venez, j'ai faim moi.

— Tu pourrais penser à nous quand même, on se faisait un sang d'encre ! Depuis l'histoire avec le calamar j'ai toujours peur qu'il essaie de t'attraper pour finir le travail, ronchonna Jean.

— Détends-toi, je ne m'approche plus aussi près du lac ! Ça ne risque pas d'arriver ! La prochaine fois je ferai attention à l'heure, promis !

— Ouais, ouais.

Ils s'installèrent tous les trois à la table des Serdaigles où ils dînèrent copieusement avant de monter dans leur tour.

— Qu'est-ce que vous avez fait aujourd'hui ?

— Bibliothèque, dit Rosie. Toute la journée.

— Je ne sais pas si j'aurais préféré passer la journée avec vous où pas. J'aurais été au chaud, c'est sûr, mais en même temps ces petites fées étaient vraiment trop mignonnes. Et les hippogriffes vachement sympas.

Elle se rappela que le professeur Lupin l'avait invitée à boire un chocolat chaud parce qu'elle était transie de froid, ce qu'il n'aurait certainement pas fait si elle était sortie de la bibliothèque avec ses amies.

— Non, je crois que je préfère avoir passé la journée avec ce bon vieux Hagrid. Un jour je vous emmènerai voir les hippogriffes, ce sont vraiment de magnifiques animaux. Et vraiment intelligents !

— Oh oui j'aimerais beaucoup, s'enthousiasma Rosie.

— C'est dangereux, dit Jean.

— Tu as peur de tout Jean. Ils sont très gentils quand on les respecte. Ce qui est arrivé à Malefoy est de sa faute.

Jean leva les yeux au ciel et se replongea dans sa lecture pendant que Rosie et Jane papotaient. Ils traînèrent devant la cheminée puis Jane commença à somnoler. Cette journée l'avait épuisée, elle avait besoin de repos. Elle monta jusqu'à son dortoir à tâtons, aidée de Rosie, puis s'effondra dans son lit. Elle ne se réveilla qu'à midi le lendemain. Elle avait dormi sans se réveiller de la nuit, et n'avait pas entendu ses colocataires se lever, ni même Rosie ouvrir son rideau. Elle ne se souvenait pas de lui avoir dit d'aller se faire foutre lorsque celle-ci avait tenté de la réveiller.

— Par Merlin, je suis éclatée, dit-elle d'une voix rauque contre son oreiller.