Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 41 : le début de la Deuxième Guerre.

Les semaines et les mois passèrent. Jane, Jean, Rosie, Lise et Marguerite passèrent leurs examens de fin d'année en avril 1995, et ils validèrent tous leur première année haut la main. N'ayant plus cours, Jane s'était arrangée avec la librairie pour travailler trois jours dans la semaine au lieu de deux, afin de gagner un peu plus d'argent et de s'occuper. Elle y travaillait désormais le mardi, le mercredi et le vendredi. Elle passait ses week-end avec Remus, et comme le beau temps était revenu, ils passaient le plus clair de leur temps chez lui afin de profiter de la nature environnante et de son jardin. S'entraîner aux sortilèges de défense était plus agréable au soleil. Ils rendaient également visite à ses parents de temps en temps. Les tensions entre Henry et Remus s'étaient apaisées. En réalité, elles avaient disparu, mais Henry n'était pas encore prêt à avouer qu'il appréciait son gendre ; question de principe. Jane et ses amis passaient aussi beaucoup de temps à se balader dans Londres, le long de la Tamise, ou à manger des glaces chez Fortarôme. Ces vacances s'annonçaient fort plaisantes ; Jane n'aurait pas pu rêver mieux. Maintenant que sa relation avec Remus n'était plus un secret, elle n'aurait plus à passer l'été loin de lui, à se languir de sa présence et à essayer de s'occuper par tous les moyens.

Le mois de juin arriva, et les premières vraies chaleurs avec. Le mercredi 23 juin, juste après avoir fini son service chez Fleury&Bott, Jane se rendit directement chez Remus. Il faisait beaucoup trop chaud pour rester à Londres, et l'air de la librairie était saturé de poussière car ils étaient en train de faire l'inventaire de l'arrière-boutique. Jane rêvait d'un grand bol d'air frais, auquel elle eut droit en transplanant chez Remus. Elle atterrit quelques mètres devant la maisonnette et inspira profondément.

— De l'air, enfin, dit-elle pour elle-même.

Elle passa le portillon et entra sans frapper.

— C'est moi, annonça-t-elle. Je suis bien contente qu'on passe la semaine ici, il fait beaucoup trop chaud à Londres ! Est-ce que ça te dirait de...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se retrouva prise en sandwich contre le mur de pierre froid et le corps brûlant de Lupin.

— Mais qu'est-ce que...

— J'ai pensé à toi toute la journée, lâcha Remus d'une voix rauque.

— Jusqu'à quel point, demanda-t-elle d'un air mutin.

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Il l'embrassa fiévreusement, et glissa une main jusque sa taille qu'il serra fermement, tandis que son autre main se plaça dans sa nuque, afin d'approfondir leur baiser. Il se colla contre elle, exterminant les quelques centimètres qui les séparaient. Sa bouche était chaude et avide, affamée. Jane finit par joindre ses mains à l'arrière de la nuque de Remus et se cambra contre lui. Ils s'embrassèrent ainsi de longues minutes, et Jane pouvait sentir le désir de Remus gonfler contre son bassin. Pourquoi était-il dans cet état ? Elle n'en savait rien, mais elle aimait ça, par Merlin ! Elle tira sur ses cheveux grisonnants, et il grogna contre sa bouche, passant sa main de sa taille à sous sa robe. Il effleura ses cuisses une première fois, et Jane fut parcourue d'un léger frisson. Puis il la griffa légèrement derrière les cuisses, et elle fut parcourue d'un frisson incontrôlable cette fois-ci. Elle gémit en soupirant et planta ses ongles dans les épaules musculeuses de son amant. Remus caressa son intimité au travers de sa culotte, puis l'en débarrassa quelques minutes après. Ses doigts, fins et habiles, titillèrent son clitoris sans jamais vraiment s'en occuper, ce qui rendait Jane folle. À chaque fois qu'elle pensait qu'il allait la soulager, ses doigts se dirigeaient ailleurs ; et elle finit par se tortiller contre lui, bouillonnante de désir.~