Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 9 : une sacrée soirée.

— Tu ressembles à un panda, lança Jean.

En effet, Jane n'avait pas pris le temps de monter se démaquiller après leur folle après-midi, et comme son maquillage avait coulé après qu'elle et Rosie eurent pleuré à la fin du concert, elle ressemblait à un panda. Mais elle n'en avait rien à foutre.

— Vas te faire branler Jeannot. C'est le plus beau jour de ma vie, je peux mourir en paix.

— Le concert était si bien ?

— Magique. Je n'aurais pas pu rêver mieux.

Rosie hocha frénétiquement de la tête pour confirmer les paroles de Jane. Elle aussi avait encore la tête dans les nuages. Le banquet d'Halloween était somptueux, des mets plus succulents et plus fins les uns que les autres jonchaient les tables de la grande salle, et les élèves étaient plus bruyants que jamais. La décoration était, elle aussi, vraiment impressionnante. L'équipe pédagogique de Poudlard avait tout mis en œuvre afin de rendre l'ambiance absolument fantastique. Jane rit lorsqu'elle vit un élève de Serpentard avoir peur des fausses chauve-souris qui planaient au-dessus d'eux.

— Tu ferais moins la maligne si tu voyais une bande de nains de jardin défiler sur la table, lança Jean.

— Peut-être, mais il n'y en a nulle part. Et ne gâche pas mon super-anniversaire avec une conversation sur ces horribles créatures.

Juste avant que le banquet ne prenne fin, Jane partit la première de la grande salle.

— J'ai vraiment envie et besoin d'une douche, je fonce tout de suite avant qu'il n'y ait du monde dans les couloirs.

— D'accord, on se rejoint après, répondit Rosie.

— Oui !

Jane arpentait à grands pas les couloirs. Elle avait dessoûlé ; il faut dire qu'avec la quantité de nourriture qu'elle avait avalé ce soir, il ne pouvait en être autrement. Elle entra dans la tour des Serdaigles et monta jusqu'à son dortoir, prit son petit pyjama et alla s'enfermer dans la salle de bain. Elle fit couler l'eau chaude pendant qu'elle se déshabillait ; un nuage de vapeur remplit rapidement la petite pièce. Elle frissonnait sous la chaleur de l'eau. Elle avait eu très chaud et très froid aujourd'hui, et la chaleur détendait ses muscles endoloris. À force de sauter partout pendant le concert, certaines douleurs étaient apparues partout dans son corps. Elle nettoya méticuleusement son visage afin de faire disparaître les moindres traces de maquillage, puis se laissa enivrer quelques longues minutes par le parfum au lilas de son savon. Enfin, elle sortit, enroula une serviette autour de ses cheveux, se sécha le corps avec une autre, puis enfila son pyjama. Elle glissa ses pieds nus dans ses chaussons lapins et sortit de la salle de bain. Il y avait tellement de vapeur que le sol était trempé et glissant ; elle avait bien failli tomber trois fois alors qu'elle n'avait que deux pas à faire pour ouvrir la porte. Lorsqu'elle sortit de son sauna personnel, Jane frissonna : il faisait froid ici, en comparaison à la salle de bain. Elle se glissa alors dans son peignoir et retira la serviette qui maintenait ses cheveux, les laissant sécher à l'air libre. Soudain, elle sentit quelque chose se frotter contre ses jambes : c'était Socrate, son chat.

— Socrate ! Voilà une éternité que je ne t'ai pas vu ! Tu trouves de quoi t'amuser ?