Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Prévention (ceci n'est pas un chapitre).

Bonjour à toutes et à tous !

Nous ne nous retrouvons pas aujourd'hui pour un nouveau chapitre, mais pour parler d'un sujet récemment évoqué dans cette histoire, et d'une importance capitale : les agressions sexuelles. Ce sujet peut être sensible chez certaines personnes, mais sachez qu'il n'y aura ni témoignage, ni description de scènes de ce type. En revanche, je risque de spoiler les lecteurices qui n'ont pas lu les chapitres 35 et 36 de cette histoire.

Je tenais à parler de cela avec vous, car c'est un sujet important, et qui mérite qu'on s'y arrête quelques instants. Les chiffres que je donnerais ne concerneront que la France, pays dans lequel je vis, désolée pour mes lecteurices francophones. Par ailleurs, je parlerais d'agressions contre les femmes parce que nous sommes, et de loin, les personnes les plus à même de vivre ou d'avoir vécu ces situations. Ceci dit, je ne dénigre pas les violences vécues par les hommes, loin de là. Seulement, je suis une femme, et je veux parler de quelque chose qui concerne mon genre, mon sexe, et mes sœurs. 

Comme vous le savez, le personnage principal de cette fiction, Jane, subit une agression sexuelle dans le chapitre 35, et la raconte à Remus dans le chapitre 36. 

Une agression sexuelle désigne tout acte à caractères sexuels commis par une personne sur une autre, sans son consentement. Ce n'est pas normal, et si tu as déjà subi ces atrocités, sache que rien de tout cela n'est de ta faute. Jamais. Le seul coupable, c'est l'agresseur. 

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Cet article va paraître brouillon, mais j'écris au fur et à mesure de ce qui me vient à l'esprit. Je n'avais pas prévu de faire cette aparté, mais l'une d'entre vous m'a suggéré l'idée que j'ai trouvé très bonne, et d'utilité publique. Alors me voilà ici, à rédiger des informations pas forcément organisées.

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Premièrement, j'aimerais dire ceci. Si quelqu'un de votre entourage vient vers vous pour se confier à propos d'une agression qu'il a subi récemment, ou il y a des années : NE REMETTEZ JAMAIS SA PAROLE EN QUESTION. Cette personne a vécu un traumatisme, et a certainement du délibérer des heures, des jours, des semaines ou des mois avec sa conscience pour savoir à qui en parler, quand, comment. Elle s'est demandée si elle serait prise au sérieux. Et raconter son expérience, c'est aussi la revivre. 

Je sais que le mythe de l'agression fictive pour se "rendre intéressante" (wtf personne ne veut se "rendre intéressant" avec ça) est particulièrement ancré, mais sachez que cela ne représente en aucun cas la réalité. Ce sont des faits divers extrêmement rares, mais dont les médias se repaissent, et qui faussent notre objectivité. En cela, à mon sens, les médias participent à la désinformation à propos de ce sujet, et ils contribuent par ailleurs à maintenant cette culture du viol permanente au sein de notre société. Ces cas représentent 1%, voire moins, de toutes les accusations d'agressions sexuelles en France (je l'avais lu quelque part il y a longtemps, je ne sais plus la source, désolée). Petite réflexion perso : et ces personnes qui inventent ces faits, j'imagine qu'elles ont une raison de le faire. Que quelque chose ne va pas et qu'elles essaient de faire passer un message, qu'il y a un déséquilibre dans sa vie, qu'elle ne sait pas comment faire pour s'en sortir. Remettez toujours en questions les faits rapportés par les médias lorsqu'ils dévalorisent la victime, s'il vous plaît. On essaie toujours de diaboliser la victime parce qu'on ne veut pas croire que notre épicier pourrait avoir violé sa nièce, ou que notre frère pourrait avoir agressé sa petite copine. Prenez du recul.