Chapitre 30 : l'amour sauvage.

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Jane, Jean, Rosie et Lise avaient passé les deux heures précédant le cours de métamorphose à réfléchir au petit mot parfait, à celui qui ne serait ni bizarre, ni maladroit, ni effrayant. Ils avaient finalement opté pour :


J'ai beaucoup apprécié ta carte, j'aimerais que nous en parlions. Je suis à la bibliothèque tous les soirs. A très vite j'espère, J.


— Je ne pense pas que nous puissions mieux faire, dit Lise. C'est clair, concis, et discret en même temps. Au moins, si ce n'est pas elle, elle ne saura pas de qui ça vient, et il y a beaucoup de monde à la bibliothèque tous les soirs.

— Je suis tout à fait d'accord, acquiesça Jean. N'y touchons plus.

— Très bien. Je ferai diversion pensant que Rosie glissera le mot dans ses affaires.

— Allez, c'est parti !


Ils prirent tous la direction de la salle de métamorphose, sauf Lise qui devait se rendre en botanique. Lorsque le professeur McGonagall laissa sortir la classe de deuxième année, les septièmes années entrèrent à leur tour. Jane parlait avec Rosie, puis arrivée au pupitre de Marguerite, qui avait posé son sac sur sa chaise le temps de sortir ses affaires, elle tomba littéralement sur elle.


— Mais que...

— Par les talons d'Achille, je suis désolée ! J'ai marché sur mon lacet ! Il serait peut-être temps que j'apprenne à les faire, ah ah ! Ça va, je ne t'ai pas fait mal ?

— Euh non, non. J'ai eu peur, c'est tout.

— Je fais cet effet à tout le monde, répondit Jane en haussant les épaules et en souriant.

— Tu viens Jane, lança Rosie quelques pas plus loin.

— J'arrive ! Encore désolée !


Puis elle fila vers sa place et s'assit près de Rosie. Elles se forcèrent à ne pas se retourner vers Marguerite afin que la situation ne paraisse pas plus étrange qu'elle ne l'était déjà. Rosie avait disposé le petit mot, écrit sur un parchemin vert, afin qu'elle le voit, dans son sac, juste au-dessus de son manuel de métamorphose. Elle ne pourrait pas le louper.


— Alors, ça s'est passé comment, demanda Lise pendant le déjeuner.

— Très bien, assura Rosie. Jane a parfaitement réussi à la divertir pendant que je glissais le mot dans ses affaires.

— En même temps, il aurait été très décevant que Jane ne réussisse pas cette mission, lança Lise en lui adressant un clin d'œil.

— C'est bien pour cette raison que je me suis particulièrement investie. J'avais vraiment défait mes lacets juste avant d'entrer en cours, pour que tout paraisse NA-TU-REL.

— Rien ne paraît naturel quand c'est toi qui le fait. Tu es trop extravagante.

— Naturel, pour quelqu'un comme moi.

— Ouais, ça se tient.

— Bien sûr, que ça se tient, répondit-elle en avant une frite pleine de sauce au poivre.


L'après-midi fila, et le soir, après le cours d'astronomie, Jean fila à la bibliothèque. Rosie et Jane retournèrent à leur salle commune, laissant Jean seul à ses affaires de cœur.

Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant