Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 39 : la coupe des trois sorciers.

Les semaines s'écoulèrent rapidement : Jane suivait assidûment les cours et étudiait régulièrement à la bibliothèque avec ses amis lorsqu'ils en avaient l'occasion en plus de déjeuner avec eux tous les jeudis midis. Elle avait fini par trouver un magipsychologue à quelques rues de chez elle, et elle le voyait une fois par semaine. Cela lui faisait beaucoup de bien, même si elle en ressortait souvent épuisée. C'était un moment de délivrance, un moment où elle pouvait dire tout ce qui lui passait par la tête sans être jugée. Concernant les cours de sortilège, Remus était devenu son professeur particulier. Il lui avait proposé de lui apprendre toute sorte de sorts qui pourraient lui être utiles, et elle avait accepté. À côté de cela néanmoins, elle avait décidé de prendre des cours de défense en corps à corps : si elle ne pouvait pas utiliser sa baguette, il fallait qu'elle puisse se défendre autrement. Elle passait donc ses week-end avec Remus, et ils étaient très occupés. Certaines fois, elle l'emmenait en centre-ville prendre un verre avec Jean, Rosie, Lise et Marguerite. Il leur avait fallu du temps à tous afin d'accepter cette nouvelle situation, mais chaque rencontre se passait mieux que la précédente, et cela ravissait Jane. Jane et ses amis avaient le droit à une semaine de vacances du 27 octobre et 1er novembre, et ils en étaient plutôt contents.

— Je vais pouvoir lire tous les livres que je n'ai pas encore eu le temps d'ouvrir, s'enthousiasma Jean.

En ce samedi vingt-cinq octobre, le week-end précédent les vacances, ils avaient tous décidé de se réunir chez Rosie et Lise, qui avaient le plus grand appartement. Jane était assise sur les genoux de Remus, dans un grand fauteuil. Jean et Marguerite étaient assis sur le canapé, et Rosie et Lise étaient à moitié allongées sur des coussins au sol. Marguerite avait ramené deux bouteilles d'hydromel, et des bouteilles de bièraubeurre trônaient sur la table basse.

— T'es tellement ennuyeux. Tu te fais pas trop chier avec lui, Marguerite ?

— Jamais ! En général on lit ensemble, et on s'échange nos livres.

— Mais tu étudies la botanique.

— Et alors, dit Jean. J'ai bien le droit de m'intéresser à la botanique, non ?

Jane leva les yeux au ciel et but une gorgée de son verre d'hydromel. Lupin déposa un baiser dans son cou et passa une main dans ses cheveux. Jane ferma les yeux et profita de ses caresses, écoutant le babillage de ses amis autour d'elle.

— Et toi Jane, tu vas faire quoi des vacances ?

— Rien. Je crois qu'on va rester enfermés chez moi à dormir. Et samedi prochain, pour mon anniversaire, on déjeune chez ma mère. Je ne l'ai pas fêté avec eux depuis ma rentrée à Poudlard, et maman veut rencontrer Remus, donc on fait d'une pierre deux coups.

— Et tu ne le fêtes pas avec ton père, interrogea Marguerite.

— Oh, mes parents s'entendent encore très bien, il sera là aussi.

— Tu as de la chance que tes parents s'entendent encore assez pour se fréquenter. La plupart des parents divorcés que je connais ne communiquent qu'en cas d'extrême nécessité.

— C'était un peu comme ça au début, mais avec le temps ils se sont adoucis. Et ça n'a pas que des avantages, parce que les nouvelles circulent très vite et je ne peux rien leur cacher !

Remus rit dans son cou et entremêla leurs doigts. Il trouvait ces soirées agréables. Il avait comme l'impression de revenir quelques années en arrière, de se comporter comme il l'aurait fait en compagnie de James, Lily et Sirius. Et puis il appréciait par-dessus tout de pouvoir pleinement vivre son histoire avec Jane, sans avoir à se cacher. Cela leur avait ouvert de nouvelles perspectives, et ils profitaient bien mieux l'un de l'autre désormais. Ils partirent de chez Lise et Rosie vers une heure du matin, et profitèrent du calme de la nuit pour rejoindre l'appartement de Jane à pied. Elle n'habitait qu'à un quart d'heure de chez Rosie. Le vent automnal soufflait légèrement dans les rues londoniennes, et Remus serra Jane contre lui afin de la protéger du froid.