Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 33 : romance épistolaire.

Samedi 18 juin 1994

Mon Papounet,

Je suis bien arrivée chez maman. Tata avait préparé un énorme gâteau au chocolat pour fêter les vacances, je me suis régalée ! Socrate est content de respirer à nouveau l'air marin, je crois que ça lui avait manqué. Pépé et mémé divorcent encore, visiblement trois fois ne leur suffisait déjà pas ! Enfin tu les connais, c'est à cause d'une dispute à propos de la couleur des murs, je suis sûre que dans un an on les marie encore ! Je suis pressée de recevoir les résultats des examens, et je vais commencer à chercher un studio avec maman. Elle m'a dit qu'il fallait commencer tout de suite, parce que sinon « tous les bons seront pris, et ça marche aussi avec les partenaires ! ». Voilà les nouvelles du jour, je t'écris au plus vite.

Tu me manques,

Jane.

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Remus,

Me voilà arrivée chez ma mère, et l'été me semble déjà interminable ! Ces dix derniers jours sans toi étaient terriblement longs, mais au moins j'avais mes amis pour m'occuper, le parc, le château. Maintenant, toute la solitude des côtes irlandaises s'offrent à moi : des kilomètres et des kilomètres de falaise, de verts pâturages et de plage, sans un habitant, même pas un touriste ! Pas que ça me déplaise, mais depuis que tu es parti tout me semble fade. Et penser que nous ne nous reverrons pas avant la rentrée prochaine me transperce le cœur. Le plus heureux de tous, dans cette histoire, c'est Socrate. Je décompte les jours, les heures, les minutes. Je vais commencer à chercher un studio dès lundi avec ma mère et ma tante, même si les résultats n'arrivent que le 4 juillet. J'ai hâte de les recevoir, pour savoir qui de Jean ou de moi aura la meilleur note en runes (je crois qu'on bascule clairement dans la compétition d'intellos).

Cet été loin de toi s'annonce clairement long et ennuyeux. Je vais le subir contrairement aux autres années où j'en profitais pour ne rien foutre. J'aurais vraiment aimer procrastiner avec toi. Tu me manques.

Je t'aime,

Jane.

Dimanche 19 juin 1994

Jane,

Je suis heureux de savoir que tu es bien arrivée chez ta mère. Chaque minute loin de toi est une terrible torture. J'essaie de passer le temps en feuilletant quelques livres, ou en me baladant dans les bois environnants, mais rien n'y fait : je ne pense qu'à toi. Je n'attends qu'une chose : te revoir enfin, te prendre dans mes bras et te couvrir de baisers. J'espère que tu trouveras un logement à ton goût, et que cette recherche t'aidera à combler le vide de tes journées. J'aurais aimé te tenir la main lors d'une balade au bord de mer, dégager tes cheveux emmêlés de ton visage et embrasser tes lèvres au goût iodé. J'ai l'impression que je ne t'ai pas embrassé depuis une éternité, hélas cela ne fait que dix jours. J'aimerais hiberner jusqu'en septembre prochain pour faire passer le temps.

Tu me manques plus que de raison, prends soin de toi, de ton cœur et du mien,

Je t'aime.

Remus.

Lundi 4 juillet 1994