Le lendemain...
Je me réveille, un jour de plus grâce aux rayons de soleil chauds qui traversent la fenêtre de ma chambre. Je souffle un peu et reste quelques minutes dans le lit, dans le plus grand des calmes, loin du bruit des teneurs de murs, des voitures, des enfants, des cris... Je prend mon téléphone et voit qu'il est 10h23. Je me lève du lit puis vais me doucher, je met un Jean bleu avec quelques déchirures et un col roulé gris je met mes chaussettes et sort. Le petit déjeuner est servi sur le même chariot qu'hier soir. Au menu des pancakes au sirop avec du jus d'orange. Je fini de déguster tout ça; c'est très délicieux d'ailleurs. Je met le chariot de côté puis je met mes chaussures, je prend mon téléphone et sort après avoir fermé la porte à clés.
La brise de vent froid me chatouille le visage doucement. L'air frais bascule mes cheveux lâchés en arrière me faisant sentir un air de liberté, ce qui fait apparaître un sourire sur mon visage. Mes pieds avancent en me traînant vers un arrêt de bus. Des gens parlent entre eux, d'autres lisent des bouquins, les autres sont au téléphone où encore entrain de grignoter un petit truc avant d'aller au travail. La vie semble être plus calme ici, pendant qu'à Paname il n'y a que des histoires de drogue, de kidnapping, de vols et de braquages. La peur envahit les quartiers des dealers, les gens sont effrayés à l'idée de pouvoir se faire tuer juste pour une histoire d'argent. Ici, la bonne humeur reigne, y'a bien sûr sûrement des histoires comme à Paris aussi, mais c'est moins effrayant.
Je monte dans le bus pour atterrir une heure plus tard dans l'établissement qui m'a donné un nouveau départ, qui a changé ma vie, qui m'a gardé loin des moqueries et des critiques. Je regarde le centre d'amaigrissement de bas en haut et souris à l'idée de revenir là où tout à commencé. Je pénètre dans le bâtiment, sans avoir besoin de guide je monte direct dans le bureau de la directrice.
"Toc Toc"
???: entrez.
Je pousse la porte en bois et traverse le seuil pour atterrir dans une pièce où une personne est debout, dos à la porte en regardant par la fenêtre. Après avoir entendu mes pas traîner dans la pièce la femme se retourne et je peux voir ce visage que je n'ai pas vu depuis plusieurs mois. Carla se tient là. Les larmes ont déjà envahit ses yeux dès qu'elle les a posés sur moi. Bientôt, mes larmes viennent remplir mes yeux à leurs tours.
Elle: Imane. Ma chérie. Elle me prend dans ses bras. Comme tu es belle, encore plus belle que quand t'es partie d'ici. Je suis tellement contente de te revoir plus à l'aise que jamais dans ta peau.
Moi: moi aussi tu m'avais trop manqué. Quelques imprévus dans ma vie ont fait que j'ai voulu m'éloigner de Paris. J'ai choisis Marseille, et je ne pouvais pas rater une telle occasion de vous revoir.
Elle: d'ailleurs tu tombe à pique. Sa bouche forme un sourire. Ce soir il y'a une cérémonie de départ. Plusieurs élèves ont eux aussi atteints leurs objectifs. Les machines qu'on avait reçu quand tu étais là ont beaucoup servies, l'amaigrissement se fait de plus en plus vite. Et je me disais que tu pourrais peut être y assister et toucher quelques mots sur ton séjour ici et comment ta vie a changé après sa pour donner de l'espoir à ceux qui sont sur le point de le perdre.
Moi: je pense que ça peut se faire. Je souris contente de revenir dans cet établissement et d'assister à une de ces fameuses cérémonies encore une fois.
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De Bagra Mal-Traitée À Peufra Admirée -chronique
No FicciónHey, moi c'est Imane , j'ai 17 ans et je fais 156kg , on m'a toujours mal traité , mes frères et soeurs me détestent je les dégoûtent car je suis grosse , ma mère s'est barrée et nous a abandonnée , mon père s'est remarié et sa femme ne m'aime pa...