Chapitre 14 : la bague

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Pdv Ricardo

Cherchez pas, vous saurez pas où on va tant qu'on est pas arrivé. Pas de traitement de faveur ici.

Pdv Thaïs

Nous roulons depuis un bon moment maintenant, et cela fait un bon bout de temps que j'ai terminé mon repas. J'observe attentivement mon environnement alors que nous sommes sur une route isolée aux abords de Mexico. Soudain, je remarque une lumière, puis une autre, et ainsi de suite.

C'est étonnamment semblable à une piste d'atterrissage. En réalité, c'est bien une piste d'atterrissage ! Je me tourne vivement vers Ricardo, et un large sourire se dessine déjà sur son visage. Ne me dis pas que nous allons prendre l'avion. Ici, maintenant ?

Il s'arrête devant le portail de l'aérogare, et une fois celui-ci ouvert, nous pénétrons sur le terrain. Nous roulons pendant environ cinq minutes avant de nous arrêter à côté d'un jet. Que se passe-t-il ? Je ne comprends rien.

Je reste immobile tandis qu'il descend de la voiture. Un homme que je n'ai jamais vu auparavant sort de l'avion et récupère des sacs dans le coffre de la voiture. Peut-être une transaction spéciale ?

Ricardo monte dans l'avion, et une fois de plus, je ne bouge pas. Je ne veux pas me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Je pense que j'ai eu ma dose la semaine dernière. Finalement, il ressort et vient ouvrir ma portière.

Lui : ven.

Moi : Donde vas ? (on va où) 

Lui : Surprise

Il me tend sa main pour m'aider à descendre, et je la saisis. Je sors de la voiture et le suis jusqu'au jet.

Une fois à l'intérieur, il s'installe dans un grand fauteuil et je fais de même en face de lui. Je veux savoir où nous allons, mais il refuse de me le dire. Cela commence à m'agacer.

Soudain, je sens une présence et relève la tête. Un homme est là, sortant du cockpit tout en parlant au téléphone.

Ses cheveux d'un blond parfait sont coupés très court, comme ceux des militaires. Il a une mâchoire saillante mais pas trop, et ses yeux sont vert, un vert captivant.

Cet homme est magnifique, on pourrait croire qu'il est un dieu, peut-être est-ce le cas. Apollon.

Il a une carrure similaire à celle de Ricardo, mais il est définitivement plus grand, de peu mais il le dépasse. Des jambes longues, des bras puissants, de grandes mains.

Apollon est bien bâti.

Ses muscles se dessinent sous ses vêtements, bien qu'ils soient épais.

Apollon est fort.

Et sa tenue lui va à merveille. Un hoodie noir et rouge Obey, un jean en denim foncé, et une paire de Reebok Club C85 Utility Green.

Apollon a du style.

J'étais tellement concentrée sur mon observation que je ne me suis pas rendu compte que je le fixais intensément. Cependant, lui l'a remarqué et c'est pourquoi il a sourit. Son visage a changé. Jusqu'à présent, il était dur, la mâchoire contractée et ses sourcils froncés, mais quand il m'a vue, il a souri. Il raccroche sans dire un mot à son interlocuteur.

Lui : C'est qui elle ? Dit-il en me pointant du doigt.

Moi : On ne t'a jamais dit qu'il était impoli de pointer les gens du doigt ?

Il s'installe à côté de Ricardo. Un roi et un dieu, c'est beau. Son sourire s'accentue légèrement, et il est franchement irrésistible. Mais toujours impoli.

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