TO : Pierce II

11. Mémoire

Je me réveille dans un lit.

Une sorte de vide me remplit la tête. J'ouvre les yeux. Je suis dans une étrange mais belle chambre, je ne sais où.
Soudain la porte s'ouvre sur deux hommes. Je me lève brusquement.

- Vous êtes qui ? demande je méfiante.

Ils froncent les sourcils.

- Katya ? Qu'est ce que tu as ?

- Comment vous connaissez mon prénom ?

C'est le vide totale dans ma tête. Je ne me souviens de rien, de personnes à part de moi. Je m'appelle Katya Pierce et j'habite normalement en Bulgarie avec ma soeur et mon frère.

- Vous êtes qui ? répète je de plus en plus méfiante.

Une femme blonde apparaît.

- Des vampires Originels. Elijah, Klaus et Rebekah Mikaelson.

Je sursaute en entendant sa phrase.

- Des... Des vampires ?

Le dénommé Klaus s'approche de moi en entrouvrant la bouche.

Soudain, ses yeux virent au doré, des veines apparaissent dessous et ses canines s'allongent.

Je recule affolée.

- Oh mon dieu...

Klaus avance vers moi.

- N'avance pas ! hurle je. Non !

Il s'arrête et me regarde comme si je l'avais giflé.

Je profite de son instant d'inattention pour le dépasser rapidement et sortir en vitesse de la maison.

Soudain, il réapparaît devant moi.
Je prend une branche par terre et la tend devant moi.

- Les vampires ça meurt quand on lui plante un pieu dans le coeur ? demande je.

Ma peur a fait place à de la colère.

Il lève ses mains dans les airs.

- Calmes toi, m'ordonne t'il.

- Dans tes rêves, dis je en reculant doucement.

Soudain, je cogne dans quelqu'un derrière moi. Mon cœur bondit de terreur dans ma poitrine.

Je me retourne brutalement en pointant la pointe sur le coeur du nouveau venu.

Il regarde les dénommés Klaus et Elijah au dessus de mon épaule en fronçant les sourcils.

Je n'ai aucune idée de ce que lui dise les vampires derrière moi mais l'homme devant moi baisse les yeux en me dévisageant.

- Vous êtes aussi un vampire ? demande je apeurée.

- Non, dit il.

Je fronce les sourcils.

- C'est étrange, je ne vous crois pas, Kol, c'est ça ?

Il me dévisage surpris.

Je lui plante brutalement le pieu dans l'épaule et le retire.
Son sang gicle brutalement de la blessure mais elle se referme presque aussitôt.

- Tu es un vampire, chuchote je.

- Non.

- Si. Ce n'est pas parce que je ne me rappelle pas de qui vous êtes, alors que je penses que je suis censée vous connaître, que je ne sais pas reconnaître un surnaturel.

Je balance le bout de bois trempé de sang par terre et les dépasse en courant.

Je cours encore et encore, de plus en plus vite pour m'éloigner le plus possible