19. Mémoire

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J'ouvre doucement les yeux, comme sortie d'un mauvais rêve. Sauf que là, je suis toujours dans ce mauvais rêve...

Mon corps à été déposé dans un endroit plus qu'étrange.
C'est un couloir interminable, au mur d'un blanc si éclatant que mes yeux brûlent lorsque je les regarde, et il y a des centaines de millions de portes qui ne mène je ne sais où.

C'est quoi cet endroit encore ?

Je ne pourrai pas mourir normalement un jour ? Ça me changerait un peu.

Où est ce qu'on m'a encore envoyé ? Et qui est ce qui m'a fait ça aussi ? Pour que j'aille lui casser la figure une fois sortie de cet endroit.

Je me lève en m'étirant, faisant craquer mon dos et étirant mes muscles atrophiés. Ça doit faire plus de quelques heures que je suis couché là. Voire plus de quelques jours vu la douleur de mes muscles affaibli.

Puis je me lève doucement, et avance à travers le couloir en dépassant certaines porte. Sauf que cela m'intrigue énormément.

Alors, je saisis et ouvre l'une des premières portes.

Un vertige me saisit brutalement en me transportant à travers.... je ne sais pas quoi en fait. Alors, attendant la fin de cet étrange événement, je ferme les paupières.

Et lorsque je les rouvre, je suis dans une petite maison de campagne. Qui m'est très familière.

C'est la maison où j'ai vécu quand j'étais petite. La maison des Pierce, la maison dans laquelle j'ai été élevé.

Soudain quatre personnes entrent dans la pièce qui n'est autre que le salon. Elles rentrent d'une balade à cheval d'après la légère odeur équestre qui flottent.

Dans ces quatres personnes, il y a un trio de jeunes enfants à la peau aussi pâle que la neige.

L'un d'eux est une petite fille brune avec des yeux noirs en amandes, la silhouette fine et élancée, habillée plutôt bien, enfin pour le XVème siècle, où j'ai apparemment atteris.

C'est... Katerina.

Il y a une autre jeune fille à côté d'elle, elle est blonde avec de grands yeux bleus innocents qui reflètent un éclat enfantin et plein de vie. Elle est totalement depravée, vêtue d'une tunique blanche mais tachée et déchirée, et elle est aussi maigre comme un clou, ses pomettes saillant de son visage.

Du sang recouvre ses vêtements, du sang qui provient des coups de fouet qu'on me donnait. Car cette jeune femme est moi. Lorsque j'étais petite, lorsque je n'étais qu'une enfant humaine.

Le dernier enfant qui est collé à mon "moi" du passé, est un jeune garçon. Il est exactement identique à moi, mais ses cheveux sont plus courts, il a des vêtements plus propres que les miens et à l'air en bien meilleure santé. Sa peau est éclatante comme celle de Katerina et il est bien plus musclé que moi qui suis toute chétive.

C'est Nikolaï.

Soudain, une grande femme dont la beauté est comparable à celle d'une déesse s'assoit par terre. Sa peau est d'une blancheur nacrée qui rappelle l'écume de la mer qu'il n'y a pas en Russie. Elle est vétu d'une robe légère, qui ne doit pas l'aider à se réchauffer alors que nous sommes en hiver d'après le nez rouges des enfants. La chevelure d'un brun éblouissant de la sorcière immortelle, tombe jusqu'au bas de ses reins. Des émeraudes brillent toujours dans ses yeux. Flottant toujours autour d'elle, son parfum exquis envahis le lieu où elle se trouve. Ses gestes sont délicats et gracieux, comme une danse mystique cherchant à envouter.

C'est Alhope. Elle était légèrement plus efflanqué la dernière fois que je l'ai vu. Lorsqu'elle est morte. Mais j'avais oublié a quel point elle était belle.

TO : Pierce II Où les histoires vivent. Découvrez maintenant