▾ 𝓟𝓻𝓸𝓵𝓸𝓰𝓾𝓮 ▾

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CAIRE, EGYPTE

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CAIRE, EGYPTE

― Reviens ici, voleuse !

La jeune fille court à travers les différents étalages du marché local, renversant des caisses en bois, des tonneaux et elle bouscule même des gens. Elle tourne ensuite dans une petite ruelle pour s'y cacher et s'assoit entre deux poubelles pour reprendre son souffle. Les deux hommes qui continuent à la pourchasser, passent au bout de l'allée sans la voir.

― Bande de nazes.

Elle se relève et quitte la rue. Elle baisse son voile qui la protège du soleil brûlant et sort de sa poche l'orange qu'elle a volé et qui lui a valu cette course poursuite. Elle lance l'orange en l'air et la rattrape à chaque fois, l'agitant. C'est une technique qu'elle fait toujours pour que le fruit soit plus juteux et même si elle ne sait pas du tout si ça fonctionne, elle continue.

Elle continue sa route, vers chez elle. Une vieille maison typique du Caire et reculée des quartiers touristiques. Ce qui veut dire que rien n'est entretenu si les riches blancs européens ne viennent pas jusque cette banlieue très pauvre. Une fois devant sa porte, elle entre et pose l'orange dans la cuisine. La maison ressemble à un studio, c'est très petit et tout se trouve en une seule pièce, sauf la salle de bain qui est séparée.

Elle souffle, elle vit seule depuis quelques mois. Son pays a signé les accords de Sokovie et ses parents l'ont laissé tombé quand ils ont appris qui elle est. Elle se retrouve donc à vivre dans une vieille maison sans eau, ni électricité.

― Finalement, c'est moi la naze, dit-elle en regardant autour d'elle.

― Je ne penserais pas ça, si j'étais toi.

Elle sursaute et se retourne vers la source de cette voix masculine. Elle aperçoit un homme, avec une capuche qui se tient debout dans l'encadrement de la porte qu'elle n'a pas fermé.

― Qui êtes-vous ?

Il s'avance et enlève sa capuche. La jeune fille découvre le visage du Dieu de la Malice et fait les gros yeux en le reconnaissant. L'attaque de New York remonte peut-être à deux mille douze, mais on en parle toujours autant. Surtout depuis l'éclipse.

― Bonjour Ororo, ravi de faire enfin ta connaissance.

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PARIS, FRANCE

Son petit masque noir autour de ses yeux, elle s'enfuit, le sac ado remplit de billets. Elle quitte la banque rapidement et en à peine quelques minutes, elle est déjà sur les toits de la capitale. Elle est super agile pour son jeune âge. On peut la comparer à une athlète olympique également pour sa force.

La pluie bat encore son plein et elle manque à plusieurs reprises de glisser pendant sa course. Une fois au bout d'une rue et ne voyant plus d'autres toits sur lesquels elle peut sauter, elle s'arrête et retira son masque. Elle remet ses long cheveux blonds, presque blancs de chaque côté de sa tête et les laisse tomber sur ses épaules. Du bout des doigts, elle joue avec son petit masque qui protège son identité.

▾ 𝟑𝟎𝟎𝟎 | 𝐩𝐨𝐬𝐭-𝐞𝐧𝐝𝐠𝐚𝐦𝐞 - TOME 1 & 2 [réécriture du tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant