Chapitre 13 🍋

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Nous sommes sortis du restaurant vers vingt-et-une heure trente, après ce délicieux et magnifique repas, cette demande en mariage inattendue. Le pianiste en a d'ailleurs profité pour jouer des chansons d'amour romantiques, comme du Edith Piaf ou du John Legend. C'était tout simplement parfait ! Après trente minutes de route, durant lesquelles Lucas m'a embrassé sans répit, le VTC nous dépose devant chez nous.

Lucas m'attrape la main et court jusqu'à notre entrée. Il ouvre notre appartement, se glisse à l'intérieur. A peine la porte se ferme-t-elle derrière moi que Lucas me plaque contre elle.

- Je vais te faire monter au septième ciel, Andy, me dit-il en plaquant son érection contre mon entre jambe.

Je me jette sur ses lèvres et passe mes mains dans sa nuque. Lucas remonte ma robe jusqu'à mes hanches, et me donne un coup de rein puissant. Sa langue chaude caresse la mienne dans un baiser sensuel, érotique. A tel point qu'un gémissement m'échappe. Mon Dieu, ce que je l'aime ! Il me prend dans ses bras, passe une main sur ma hanche, et passe son doigt sous mon menton pour m'obliger à lever le visage vers lui.

- Je t'ai imaginée toute la journée dans tes sous vêtements sur tes talons, dit-il en me mordillant le cou. Je ne vais pas pouvoir prendre mon temps, ni être romantique...

- Qu'est-ce que tu attends ? lui demandé-je aguicheuse.

Il gémit. Il me tend la main, les yeux brillants, enfiévrés... excités. Je lui donne la mienne et il m'entraine dans la chambre. Je retire ma robe, pressée, tout en faisant attention à ne pas détruire mon maquillage. Une fois le tissu par terre à l'autre bout de la pièce, Lucas m'embrasse langoureusement.


Il retire les boutons de sa chemise pendant que je me bats avec la ceinture de son pantalon. Il sourit contre ma bouche lorsque sa chemise tombe par terre.

- Laisse moi faire avec mon pantalon, me susurre-t-il.

Il détache sa ceinture, défait son pantalon et le laisse tomber à ses pieds. Il le retire, preuve que ses chaussures ont déjà subi le même sort, et je tombe à genoux devant lui, en sous vêtements et talons. Je commence à descendre son caleçon mais mon amant stoppe mes gestes.

- Andy, je pense que je vais avoir la gâchette facile ce soir, alors on ne va pas tenter le diable avec tes merveilleuses pipes.

Il m'aide à me relever, pour finalement me faire allonger sur le lit. Il m'écarte les cuisses au maximum - c'est à dire pas tant que ça vue ma souplesse - et me regarde.

- Mais regarde toi, Andy, dit-il en me caressant les seins. Tellement bandante, j'ai tellement envie de m'enfoncer en toi et de t'entendre hurler.

Il me mordille le lobe de l'oreille, mon point sensible. Et dans mon ventre, mes muscles se crispent délicieusement. D'une douleur vive mais parfaite. Des frissons me parcourent le corps, des orteils jusqu'au sommet du crâne.


Il m'attrape par les hanches pour m'attirer à lui alors que mes mains s'enfoncent dans ses cheveux et que sa bouche revendique la mienne. Je gémis entre ses lèvres, tandis qu'il plonge l'index dans le bonnet de mon soutien-gorge pour libérer mon sein. Mes seins se gonflent, mes tétons se dressent. Il m'embrasse le sein, puis le téton, tandis que sa main pince légèrement l'autre. Il prend entièrement possession de ma poitrine. Et c'est à cet instant, alors qu'il caresse mon téton de son pouce, que nos respirations deviennent sifflantes. Je pousse un gémissement, et me tortille sous lui, tout en prenant son sexe dans ma main. Et je suis toujours vêtue de mes sous vêtements et de mes chaussures... Lucas écarte les bords de ma culotte et laisse son doigt titiller mon intimité.

Son gland est à l'entrée de mon sexe. Et il s'enfonce en moi. Brutalement. Je ressens une légère gêne. On a sauté les préli et il n'a pas utilisé le lubrifiant... Nos corps sont tendus quelques secondes, s'adaptant l'un à l'autre. Il soulève mes jambes et pose mes mollets sur ses épaules. Ses mouvements commencent. Ils ne sont pas doux, mais enfiévrés.  Il accélère, et me pilonne de plus en plus vite. Mes hanches ondulent sous l'effet de ce plaisir. Je halète, et gémis, le corps en feu. Il continue de me prendre sans merci, sans que mes hanches ne puissent suivre le rythme. Il agrippe ma tête entre ses mains et m'embrasse durement, en mordant ma lèvre inférieure.


Ses coups de reins sont puissants et énergétiques. Je gémis à chaque poussée et halète à chaque fois qu'il sort de mon corps. Mes mains s'agrippent à ses cheveux bruns, tandis qu'il me mordille le lobe de l'oreille. Mes jambes sont maintenant autour de sa taille, et le talon de mes chaussures s'enfoncent dans sa chair. Je tire sur ses cheveux pour qu'il tourne la tête et l'embrasse sauvagement, faisant grandir la boule chaude dans mon bas ventre. Je mordille sa lèvre, suçote sa langue. Et je gémis. Le rythme devient de plus en plus rapide et violent.

- Qu'est-ce que t'es bonne et qu'est-ce que je t'aime, putain, grogne Lucas dans mon cou.

- Je t'aime, dis-je entre deux gémissements.

Il accélère et presse mes hanches de ses mains. Je halète, gémis et crie. Il perd le contrôle, il accélère... de plus en plus vite. Aaah ! Je me sens partir... Putain... Je me laisse aller quand l'orgasme s'empare de moi, tordant mon ventre en longs spasmes, et j'explose en mille morceaux. Bordel de merde. Je hurle et le monde s'effondre, anéantie par la force de ma jouissance. Il lâche prise avec un rugissement, se tend et hurle en se déversant en moi. 


Puis il s'effondre sur moi, le visage dans mes cheveux. Je halète, et essaie de reprendre mon souffle. Mon cœur bat à cent à l'heure. J'ouvre les yeux. Sa tête dans mon cou, son souffle est irrégulier. Puis, une fois calmé, il se redresse et me regarde. Il est toujours en moi. Il m'embrasse sur le front et se retire lentement. Il s'allonge à mes côtés puis m'attire contre lui pour enfouir son visage dans mes cheveux en me serrant fort.

- C'était bon, me dit-il en m'embrassant.

Je glousse. Il se lève, me retire mes chaussures et rabat la couette sur moi. Je le vois aller prendre une douche. Je n'en ai pas la force. Mon orgasme vaginal me surprend grandement, et je l'apprécie d'autant plus.

Lucas revient et prend place sous la couette. Je me tourne vers lui et lui caresse la joue, un sourire niais au visage. Il m'embrasse la main puis me la prend pour la regarder. Il attrape son téléphone et prend une photo qu'il me montre. Une magnifique photo de ma magnifique bague.

Il éteint la lumière, m'attrape par la taille et me maintient contre lui, mon dos contre son torse.

Mercredi trois octobre deux mille dix-huit, un des plus beaux jours de ma vie.

Et je bascule dans un profond sommeil, le coeur gonflé d'amour.

La gamine, Tome 1 - Toi, lui et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant