Étoile lunaire

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Triste vie dans laquelle tu n'es plus, mon cœur a envie de ce qui n'existe plus. Ton corps se dandine encore sur cette chose en repos, cette danse me rappelle les moments les plus beaux.

Esprit difficile et cœur invisible me rendent insensible à ces filles que je méprise, car tu es la seule qui garde son emprise. Tu es toujours là dans mon esprit, tu ne quitteras pas mes rêves qui me chagrinent, tu es à moi, personne ne m'intéresse plus que toi.

J'ai ton visage en-tête, je t'emmène dans mon monde imaginaire où je t'embrasse, où je te serre contre moi comme pour pouvoir te ramener dans la réalité lorsque j'y retournerai.

J'avance puis je recule, j'oublie puis j'y repense, les jours sont difficiles les nuits sont insupportables. Je t'attends, mais tu ne viendras pas, cette nuit, je l'ai passé seul en pensant toujours plus à toi. Je t'ai fait mal, je t'ai changé, puis je reviens comme si de rien était. Tu peux me repousser, me frapper, m'insulter ça n'empêchera pas mon cœur de t'aimais, les regrets sont déjà passés, mais me feront toujours culpabiliser.

Je suis amoureux de cette fille qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, qui reste fondé sur sa bienveillance, son besoin de tout savoir précisément montre ce caractère déterminé qui enflammera mon cœur à jamais.

"Reste", "reviens", "ne me fait pas de mal", ces appels sont resté sans réponse devant ma peur d'assumer mon erreur. Tu as pleuré, je souriais et maintenant les rôles se sont inversés.

Ma belle, mes yeux sont à toi, ma voix ne sert qu'à te parler, mes doigts ne sont présents que pour te toucher, mes lèvres ne bougent que pour t'embrasser, si je pouvais entendre ce n'était que pour écouter ta douce voix quand tu disais encore que tu m'aimais.

Si je reviens c'est pour rester, je ne te ferais pas de mal parce que crois-moi quand je te dis que je suis devenu malade du virus incurable que peut-être l'amour. C'est à moi de te demander de revenir, c'est à moi de te demander de rester, à mon tour de supplier le cœur pour qui j'aurais tant donné.

J'ai perdu mon identité, je ne sais plus à quoi je dois ressembler, le désordre me submerge, tu n'es plus là pour tout arranger. Je m'isole, je pleure, je reste au sol et laisse passer les heures. Je me contente d'exister pour ne pas avoir à me tuer.

Ma fierté me fait mal, mais je fuis comme pour montrer que je n'ai besoin de personne, j'ai l'habitude d'être toujours si seul. Mes émotions peinent à la rattraper, mais la course ne s'est pas arrêtée. Elles finissent en première ligne devant celle qui m'a tant pris, et maintenant, je suis seul sur le circuit à ramasser les débris. Je pris pour me faire faucher, mais le silence règne aujourd'hui, et toutes les nuits les lumières se rallument et je me fonds dans cette masse pour me confondre avec les bruits sourds et oublier que ce sera bientôt mon tour.

Tu rencontres ces hommes qui ne te connaissent pas, mais qui apaisent ce sentiment d'abandon qui te fait mal. De cette liberté un nouveau sourire est née, plus radieux, plus vrai, il ne m'a jamais été adressé, je n'ai aucunement le droit d'y toucher.

Mourir me fait peur, mais la mort nous attend tous, la fin peut arriver à n'importe quel moment, décider de quand ne te rendra pas plus puissant. Je te dis au revoir au cas où je ne passerais pas la nuit, je te dis, je t'aime au cas où tu ne l'avais pas compris.

Tu vis ta vie, tu souffres en silence, c'est ce qui t'aide à m'enfouir, tu me remplaceras par un autre garçon qui te fera sourire. Continue d'être heureuse, continue d'être belle, soit toi-même, comme tout le monde, tu aimes plaire, mais comme personne, tu es l'étoile lunaire.

Stupides PenséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant