La folie me submerge, je suis rendu aux limites des frontières de mon être. La lumière clignote et je crains qu'elle s'éteigne avant que je ne puisse l'atteindre. Je cours tout en pleurant, mes larmes se cumulent au sol créant une rivière dont le courant m'empêche d'emprunter le sens que je souhaiterais. La force de ma peine me retient pour que je ne prenne pas conscience du bonheur que je crois atteindre.
Je m'endors enfin quand il ne le faut pas, je me réveillerai sans savoir quand je me rendormirais. Piégé dans un cycle où rien n'est prévisible, je n'ai d'autres choix que de me laisser emmener là où il faudra que je sois, et donc de me réveiller au moment où mon corps le souhaitera. Et si quelqu'un perturbe mes nuits, et si ce quelqu'un hante aussi mes journées, alors je m'effondrerai sous le poids de la fatigue en attendant que ce mauvais rêve s'en aille, convaincu que ses efforts ont payé, persuadé que les battements de mon cœur ont cessé.
Mais je ne m'arrêterai pas de vivre pour autant, je prouverai qu'il s'épuise en vain, pour que le mauvais sort rebondisse, et fasse refléter à la place de son visage ensoleillé, l'image réelle que je vois de lui durant le creux de mes nuits.
Le cauchemar et le rêve se dissipent, plus rien ne paraît beau ni mauvais, plus d'espoir ni de crainte, la réalité l'emporte sur ces deux mondes inventés, le paradis et l'enfer remis à l'ordre des contes de fées.
Je n'atteins finalement pas la lumière convoitée, mais le bonheur n'est pas à être recherché. On tombe dans un point de vue où les questions que l'on se pose ne sont pas les bonnes. Tout est plus grand et nous sommes si petits, on croit tout de même pouvoir connaître le sens à emprunter, on est sûr de contrôler ce qui n'est pas à notre portée.
Être heureux ne s'apprend pas, le bonheur ne se trouve pas, c'est à nous de faire l'effort qui ne sera pas vain, arrêtons de s'arrêter à la première conviction ou à une fausse persuasion, qui viendront nous salir et nous perturber sur notre voyage incertain. Si tu veux être heureux, tu le seras, il suffit que tu prennes conscience que tu vis et que tes actes seront la seule trace qui restera quand tu seras parti.
Ne fais pas ce que tu ne veux pas, ni ce qu'on te dit être le mieux pour toi, personne ne peut te connaitre mieux que toi, et même si tu as l'impression d'être perdu, respire et écoute ce cœur qui bat en toi, il t'appartient à l'image de cette vie où tout paraît possible une fois que l'on comprend qu'on est plus que des marionnettes sans personnalité, nous sommes la vie qui résulte d'une nature aléatoire, saisissons cette chance que l'on a d'exister et aimons ce que l'on nous a apporté.
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Stupides Pensées
Short StoryLa fleur de pensée symbolise l'amour ou l'admiration d'une personne envers une autre. La pensée est donc associée à la vie, à l'amour. C'est une force psychique qui règne en nous, elle nous aide à concevoir et à créer. Elle fait de nous ce que nous...