- Wow, murmure Mingi.
- J'ai rencontré Seonghwa en accédant au poste d'inspecteur, nous sommes coéquipier depuis le début.
- Je ne savais pas qu'il t'avait autant aidé. Mais je suis heureux que tu l'aies rencontré car je ne peux pas espérer meilleur équipier que toi !
Nous nous sourions simultanément, nous pensons exactement la même chose vis-à-vis de l'autre.
- Vous êtes vraiment complices on voit bien que vous avez une amitié très forte.
- C'est normal, je le supporte depuis deux ans, blague Seonghwa.
Nous rions et parlons ensemble pendant encore une bonne heure. Nous nous quittons après que Wooyoung ait insisté pour payer l'addition. Je me rends à ma voiture se trouvant sur le parking du bistrot. Elle est éclairée par les rayons de soleil en déclins du à l'approche progressif de la nuit. J'emprunte le chemin le plus court pour arriver rapidement à mon appartement. Je monte une à une les marches jusqu'à mon étage et sors les clés de ma poche. Je déverrouille la porte, la referme, enlève mes chaussures et mon manteau puis entre dans le salon. La télévision est toujours allumée mais aucun trace d'Aïla. Je m'approche pour prendre les télécommandes et trouve Aïla endormit sur le canapé. J'éteins sans bruit le téléviseur et vais chercher une couverture. Je la dépose délicatement sur elle et part prendre mon ordinateur pour ensuite aller dans ma chambre. Je m'installe sous les draps et pose mon ordinateur sur mes genoux. Je l'allume et ouvre ma boîte mail. J'ai enfin des nouvelles de Jongho par rapport au frère d'Aïla. Je garde de côté les informations le concernant et vais ensuite voir s'il ne me reste pas des dossiers que je n'ai pas fini de compléter. Je ne vois pas le temps passé tant je suis occupé, je ne remarque la nuit tombée que lorsque je me lève pour aller me chercher à boire. Malgré ma fatigue grandissante, je continue de travailler sur le peu de travail qu'il me reste. Une masse s'installe à côté de moi et pose sa tête contre mon épaule. Je lui jette un regard, au vue de son expression, j'en devine qu'elle n'est pas réveillée depuis bien longtemps.
- Tu devrais dormir.. Bougonne-t-elle.
- Je finis juste ça et j'y vais, promis.
- Hmm..
Elle garde les yeux fermés, sa respiration se fait de plus en plus faible et régulière, signe qu'elle se rendors. Au bout d'à peine dix minutes, elle est déjà profondément endormis. Je termine rapidement mon travail et éteins mon ordinateur. Je le pose sur la table de nuit et m'installe confortablement sous la couette en prenant garde à ne pas réveiller Aïla. Je la conserve dans mes bras. J'observe son pâle visage calme, on ne dirait pas que c'est la même personne qui se trouvait dans un état de santé très fragile et instable il y a même pas deux mois. Elle a de nouveau une vie. Je dépose un baiser sur son front et ferme mes paupières. Le procès a bientôt lieu.. Je redoute ce jour.. C'est pleins de doutes que je sombre dans un sommeil agité.
...Le lendemain...
À mon réveil, je suis seul dans le lit et dans la chambre en général. Je me lève et traîne des pieds jusqu'au salon. Une bonne odeur flotte dans l'air, en provenance de la cuisine. J'y entre et trouve Aïla installée devant la plaque de cuisson où se trouvent de nombreuses poêles et casseroles. Elle se tourne vers moi et me souris.
- Je t'ai réveillée ?
- Non, c'est bon.
Je m'approche un peu.
- Pour quelle occasion as-tu préparé autant de nourriture ?
- C'est pour toi, répond-t-elle gaiement. Je sais que tu n'as pas trop le moral en ce moment alors j'ai voulu te faire plaisir.
Son sourire innocent et remplit de gentillesse est tellement adorable, comment puis-je refuser ?
- Merci de te préoccuper de mon état de santé.
- C'est normal, tu t'occupes de moi tous les jours jusqu'au procès. Je retrouverai ma famille après !
Je ressens un pincement au coeur en l'entendant parler de retourne vivre avec sa famille. Non pas que je sois heureux qu'elle reprenne une vie normale mais le fait de a voir partir veut dire que je vais retourner à ma vie banale et vide. C'est vrai que depuis qu'elle est chez moi, je prends plaisir à sortir, à avoir des loisirs et à ne pas travaille comme un acharné sur des affaires dont je ne m'occupe même pas. Elle me fait devenir quelqu'un de meilleur.
- Hongjoong ? Me sort-elle de mes pensées. Tout va bien ?
- Oui, oui. Je vais bien, ne t'inquiète pas.
- Si tu le dis..
Elle retourne aux fourneaux tandis que je sors une bouteille d'eau du réfrigérateur. J'entends le bruit des plats étant sortis de leurs placards pour pouvoir y déverser la nourriture. Aïla a vraiment pris ses marques. La savoir autant en forme me met du baume au coeur. Elle dépose les plats sur la table à manger et m'invite à la rejoindre, ce que je fais.
- Régales-toi ! Sourit-elle.
- Tu ne manges pas ?
- Non, je n'ai pas vraiment faim, ment-elle.
- Je ne mange pas si tu ne déjeunes pas avec moi.
- c'est du chantage ?
- Peut-être bien, la taquinais-je.
Elle tire la chaise à côté de moi et s'y assois. Je prends une partie de nourriture entre mes baguettes et les apporte jusqu'à sa bouche qu'elle ouvre puis mange goulûment après que je lui ai glissé.
- Ch'est bon, déguste-t-elle.
Je prends, à mon tour, une bouchée et profite de ce délicieux repas. Nous mangeons ensemble jusqu'à ce que nous ayons tout fini.
- Tu retournes au poste aujourd'hui ?
- Je pense que oui, je remplace Yunho jusqu'à son retour. C'est à moi de compléter le rapport de la descente de l'autre jour.
- C'est une lourde responsabilité.. Constate-t-elle.
- Oui, mais on fait avec quand ça arrive.
Je la regarde pendant un court instant avant de reprendre la parole.
- Tu veux venir avec moi ?
Un large sourire apparaît sur son visage angélique.
- Je pourrai rester avec toi plutôt qu'avec l'agent Ri Rin ?
- Bien sûr. C'était un cas exceptionnel quand tu es restée avec elle.
- Je vais me préparer !
Elle se lève et disparaît dans ma chambre. Je suppose que c'est à moi que revient la corvée de la vaisselle.
...À suivre...
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Trauma [ATEEZ FanFiction | Kim Hongjoong]
FanfictionKidnappée, violée et battue, Aïla n'a que souffert pendant deux longues années où elle n'était qu'un objet sexuel et de défoulement. Son corps couvert de bleues ne la faisait plus souffrir tant elle y était habituée. Elle ne pleurait plus quand il l...