La Terre Brûlée T.2 || TERMINE.

Chapitre 11 ~ Mental factice

Personne n'a souhaité ou oser prendre la parole de toute la journée et nous voilà allongés par terre, en train de tester l'endroit pour dormir.

- Je suis désolé mais ce sera comme ça, que ça te plaise ou non Aria !

- Ah ouais, t'es sûre de toi Thomas là ?!

Je pars auprès de Newt et Frypan qui regardent la scène, tout aussi éberlués que moi.

- Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui leur arrive à ces deux-là ?

- Va savoir petite sœur, en tout cas, ça n'a pas l'air jouasse leur histoire...

Aria est vraiment en colère, ses poings sont serrés et on peut même voir une veine tressaillir sur l'un deux.

- Je suis content que Winston ne soit plus de ce monde, il n'aimait pas les tensions.

- Oui, il est certainement mieux là où il est à présent.

Fry' acquiesce et Newt reste silencieux ce qui provoque un grand contraste tout à coup.

- Ferme ta gueule Thomas ! Ou je te balance mon poing dans ta gueule et je te jure que je le ferais !!

Aria part, dans une situation opposée à celle de Thomas. Elena a visiblement tenté de parler avec notre amie mais bon, il semble que Aria ne soit pas ouverte à la conversation. Je la connais, dans ces cas-là, il faut attendre qu'elle se calme. En attendant, je vais aller voir Thomas, qui a déjà trouvé refuge dans les bras de ma grande amie Teresa... Bon, quand il faut y aller, il faut y aller.

- Tommy, je peux te parler s'il te plaît ?

- Pourquoi ?

- Eh bien, on a pas parlé depuis un moment et je me disais qu'on pourrait...

- Désolée mais on est déjà en train de parler Julia.

- Ecoute Teresa, Thomas n'est pas un chien, qui plus est, il a une bouche, il peut me répondre, donc, ferme ton jolie clapet, okay ? Thomas, on peut parler steuplait !?

Il soupire et acquiesce doucement. Nous partons marcher, en silence. Je sens que cet échange va être gratifiant !

- De quoi tu voulais parler ?

- Déjà, je voulais savoir si tu allais faire la gueule longtemps et aussi, si tu allais continuer à jouer au con ?!

- Pardon ?

- Tu viens de te prendre la tête avec Aria alors que si il y en a bien une qui est présente pour toi, c'est elle, crois-moi ! Ne m'interromps pas ! Tu n'es plus le même, alors ouvre les yeux ! C'est pas compliqué de comprendre !

Sur ces derniers mots, je pars. Je n'ai plus rien à faire ici, il n'a plus qu'à réfléchir !

- Ju' ?

Aria est revenue, les yeux rouges. Okay, elle a pleurée mais je ne lui en parlerais pas. Elle vivrait ça comme un affront, je le sais et je ne veux pas, ce n'est pas le but.

- Je lui ai remonté les bretelles comme jamais. !

Elle esquisse un faible sourire.

- Il pleut un peu et on va devoir dormir à la belle étoile Aria, j'en suis désolée...

- Ce n'est rien Julia. Qui sait, peut-être qu'il lui poussera un cerveau...

Je la regarde et explose de rire. C'est tellement bien trouvée. Elle est géniale !

Au bout d'un moment, genre, une demi-heure, nous partons tous dormir, allongés sur le sable. La nuit risque d'être rude. En plus, j'ai l'impression que le temps ne va pas nous aider.

- Bonne nuit tout le monde...

Tous répondirent et tentaient de trouver le sommeil. Ça va vraiment être très dure... Mais bon, pas le choix... Au bout d'un moment, je finis par trouver le sommeil.

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Okay, euh, je suis où ? Un laboratoire ? Certainement le Wicked. Tout est recouvert de murs immaculés de blanc... Berk, j'ai l'impression d'être chez le médecin, horrible.

- Comment vas-tu ?

- Comme quelqu'un qui ne voulait ni te voir, ni t'entendre Diego. Voilà où tu bosses, je suppose.

- Pour quelqu'un qui ne voulait pas entendre le son de ma voix, tu me forces à parler pourtant.

Je soupire et fait face à mon grand frère, toujours cagoulé.

- Je peux te demander pourquoi tu te planques tout le temps ? Tu as peur que je vomisse sur ta sale petite gueule d'ange ?

Il rit et hausse les épaules. Je ne le comprends vraiment pas...

Pourquoi ne prend-t-il rien au sérieux ?!

- Pour être franc avec toi petite sœur, j'ai réellement peur de la mort et en voyant toute cette haine et cette rancoeur dans tes yeux, je ne préfère vraiment pas le montrer mon vrai visage au risque de crever par tes petites mains innocentes. Tu as déjà perdu un ami, tu ne vas pas prendre le risque de me tuer et de me perdre à mon tour si ?

Ma mâchoire se serre, tout comme mes poings.

- Winston avait simplement plus une âme de grand frère que toi.

- Tant que tu ne connais pas encore la vérité, ne dis pas ça Julia.

Il a prit un air si autoritaire tout à coup. Pourquoi ? Il ne va pas être vexé par ce que j'ai dis quand même ?

- Retire ce que tu as dis...

- Non, dans ce cas, explique la vérité.

Il me regarde, s'apprête à tout me raconter. Je suis prête à tout écouter et à encaisser si il le faut.

- JULIA !