~13~ Frolements.

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Une semaine s'était écoulé, notre mariage avait lieu dans 7 jours exactement.

Le prince et moi nous nous sommes rapproché mais ces derniers temps il est très distant. Il ne me regarde plus, il ne me parle plus. Il est trop occupé.

J'essaie de me dire que je m'en fiche car je finirais par m'enfuir mais je n'y arrive pas. D'ailleurs je n'arrive pas à trouver un moment adéquat pour m'en aller. Ma cheville va largement mieux et je suis dans les conditions pour marcher rapidement. Il ne me reste plus qu'une semaine. Cette fois-ci j'étais déterminé a m'en aller. Je ne devais pas penser au prince qui allait sûrement gâcher ma vie.

C'est faux, tu ne penses pas ces mots, me siffla ma conscience.

Bien sur que si je les pensais ! D'ailleurs j'allais m'enfuir maintenant, comme pour prouver que ma conscience avait tord.

Je sortis de la chambre et descendis prudemment les escaliers. Je dis au gardes qui étaient posté devant l'entrée de me laisser passer pour une affaire urgente. Pourtant les gardes furent claires :

« - Non ! Les ordres du prince Alek sont clairs. Vous n'avez pas le droit de sortir.
- Comment ?! M'indignais-je, je n'ai pas le droit de sortir d'ici ?
- Non, je suis navrée. »

Je fis demi-tour en courant presque et monta à l'étage en ouvrant brusquement la porte du bureau appartenant a Alek. J'étais rouge de rage. Alors je n'avais pas le droit de sortir ?

Le fils du roi était en train de lire des parchemins-manuscrits et je lui cria presque :

«- Pourquoi je n'ai pas le droit de sortir ?
Il me scruta et répliqua très calmement :
- Je ne te laisserais pas sortir.
- Eh bien si ! »

J'avançais vers lui a grands pas. Le médecin m'avait ordonné de ne pas forcer sur ma cheville. Une légère douleur me picota la cheville mais je l'ignorais.

«- Laissez moi sortir !
- Non. Tu t'enfuiras.
- Oui ! Je vais m'enfuir ! Et vous n'avez pas le droit de refuser ! Sa serait un kidnapping ! »

Il souriait face a mes dernières paroles. Et répliqua simplement sur le ton le plus calme possible :

« - Kidnapping ? Je suis le prince de ce royaume ! Je t'en pris, je fais ce que je souhaite.
- Ah oui ? Et que souhaitez vous ? Vous mariez a moi ? Avec une femme que vous n'appréciez même pas ? Une femme que vous détestez ?
Il contourna son bureau et se planta face a moi.
- Je ne te déteste pas. Mais je ne t'aime pas non plus. Le roi en a décidé ainsi. Et je dois l'accepter.
- Pourtant vous êtes le prince ! Vous avez le droit de refuser!
- Sa ne me dérage pas de me marier a toi. »

J'allais répliquer que moi si quand ma cheville me fit tellement mal que je tomba sur le prince qui lui aussi tomba a la renverse.

J'étais allongé sur le prince, par terre et je devais avoir le reflex de mettre mes mains au sol pour ne pas tomber entièrement sur Alek. Mais le seul appuis que j'eus fut le torse de mon fiancé. Je fus prise de cours et paniquant je retira le plus rapidement mes mains de son torse parfaitement dessiné. Mais je ne pouvais pas faire comme tous le monde !

Je tomba alors directement sur le prince poitrine contre torse, nos jambes mêlés et nos visages qui s'approchaient dangereusement. Nos lèvres se frôlèrent et avant qu'une catastrophe se produise je réussis a dévier la trajectoire de ma chute. Ma tête atterrissant directement dans le cou qui sentait merveilleusement bon du prince.

J'étais extrêmement gêné pour parler. Mon coeur battait la chamade. Nos lèvres s'étaient frôlés ! Pendant ce cour instant j'avais pu ressentir une légère décharge dans le bas de mon ventre. Peut-être a cause de ma cheville ?

Quand qu'il en soit, je reprenais doucement ma respiration et me rendant compte dans quel position j'étais, je me détachais rapidement du prince. J'étais surement rouge et me relevais mais ma cheville me fit encore mal. Fichu cheville !

Pdv Alek :

Elle avait l'air de souffrir. Je me redressa rapidement et la pris en princesse dans mes bras. Sur le chemin menant a mes appartements elle était légèrement rouge et murmura quelques mots d'excuses.

Je la regardais, mais je ne lui en voulait pas le moindre au monde. Nos corps étaient si proches tout à l'heure : je l'avait sentis respirer près de mon cou, nos jambes s'entremêlent Une de ses deux mains était sur mon torse l'autre était posé sur mon épaule. Ses cheveux qui sentait bon la vanille étaient éparpillés. Surtout, nos lèvres s'étaient frôlé.

Seulement elle avait réussit a dévier sa trajectoire, ce qui a ma grande surprise m'attrista. Sérieusement ? Elle me donnait envie de l'embrasser et j'avais l'impression qu'elle fessait en sorte de me tester jusqu'où je pourrais me retenir.

« - Mon prince ? Me demanda-t-elle
- Tutoie moi.
- D'accord, dit-elle, ma cheville me fais souffrir, penses-tu qu'il faut retarder le mariage ?
- Oui d'ailleurs je compte le faire. Le reporter d'environ un mois suffira je pense.
- D'accord, merci.. Alek. »

Elle hésitait toujours quand elle prononçait mon prénom. Elle le prononçait rarement d'ailleurs ce n'est que la deuxième fois qu'elle m'appelle ainsi. Et chaque fois que je l'écoute
le prononcer de sa manières si délicates. J'en perds mes moyens.

Je la déposais doucement sur notre lit et et la regardait quelques instants dans les yeux. Elle brisa notre contact indirect et baissa la tête. Elle avait l'habitude de faire ça quand elle était gêné. Mais je voulais la voir. Je redressa son visage en l'attrapant délicatement son menton. Elle releva la tête et.. Malgré le fait que je voulais l'embrasser, je ne voulais pas la brusquer alors je la pris simplement dans mes bras.

Elle frémit, je souris. Elle ne peut pas nier le fait que je lui fais de l'effet. Et d'ailleurs moi non plus je ne peux plus essayer de l'éviter. Je souhaitais plus que tout la garder que pour moi.

Tu commences enfin a t'avouer que tu l'aimes.

Non je ne l'aime pas. C'est juste une sorte de attirance physique , morale , psychologique. Bref j'aime tous chez elle mais je ne peux pas appelé ça de l'amour. Nous ne nous connaissons seulement depuis moin d'un mois

Quand je me détachais d'elle, je sentis comme un vide. Elle avait surement eue la même sensation que moi ( où je me fais des scénarios)
Car délicatement elle s'approcha, m'embrassa tendrement sur la joue et souffla :

« -Merci beaucoup, Mon prince
- De rien Célia. »

J'avais l'impression que des papillons volaient dans mon estomac. J'étais très fière de moi. J'eue un sourire vainqueur dont j'ai le secret et quitta rapidement la chambre, souriant tel un idiot.

Je ne t'aime pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant