~18~ Entailles.

124 8 0
                                    

Pdv Célia :

Qu'est-ce que j'étais fatigué ! Hier, après des heures de cheval pour rentrer au château, je m'étais effondré sur le lit, tombant dans un sommeil profond.

Comment dire que ce matin, je me suis réveillé exténuer. Quand je tournai la tête, Alek dormait encore, surement fatigué lui aussi.
Il dormait torse nu. Arggg ! Ces abdos étaient bien dessinés. Je remontai mon regard vers son visage. Je l'ai sûrement déjà dit mais il est vraiment trop chou quand il dort. Et sexy. Et beau. Comment il arrivera être les trois en même temps ? Moi, je ressemble surement a un mammouth quand je dors.

«- Ça fait longtemps que tu me regardes, déclare Alek en ouvrant ses yeux.
- Non ! Je me demandais quand est ce que vous alliez vous réveillez. »

Il fronça les sourcils, puis me lançait un regard pleins de sous-entendus.
Ah oui c'est vrai. J'avais oublier.

« -Enfin je me demandai quand est ce que tu allais te réveiller, corrigeais-je. »

Je me levai du lit et filai sous la douche.

« - Célia t'as oubliée tes-
- Mes ?
- Non rien, dit-il avec un sourire. »

J'entrai dans la salle de bain.
Ça fait tellement de bien. C'est rafraîchissant.
J'enroulai une serviette autour de mon corps et.. j'ai oublié mes vêtements.

« Célia t'as oublié tes-»

Alors Alek le savait. Et il ne me l'a pas dit. Je poussai un soupir et criai a travers la porte :

«- Mais ! Tu le savais que j'ai oublié mes vêtements et tu ne m'a rien dis ! Pourquoiiii ?
- Je ne sais pas. Je me suis dis que sa allait être drôle !
- Pervers ! Ramène moi mes vêtements !
- Non tu vas sortir.
- Ne fais pas l'enfant, ramène s'il te plaît !
- Et si je ne voulais pas ? »

Sa voix s'approchait de plus en plus de la salle de bain. C'est vrai que lui, il n'a pas besoin de la salle de bain puisqu'il en utilise une autre. Alors que je reste la toute la journée ou 5 min, lui est déjà douché, habillé, préparé.

« - Alors sors de la chambre juste pour 2 minutes.
-  Pas envie, répondit-il, avec un pointe d'amusement dans sa voix.
- Pourquoi ?
- La vrai question est pourquoi tu ne veux pas sortir alors que je t'ai déjà vu seulement enroulé d'une serviette.
- Je ne sais pas, mentis-je
- Ah oui ? »

Sa voix étais devant la porte maintenant. Il devait partir ! Sinon il remarquerait que je me suis entaillé la peau a trois-quatres endroits.
Je regardai mes poignets, les cicatrices étaient presque partie. Mais deux nouvelles fraichement coupé de deux jours se voyait de loin. Une autre coupure au nivaux de la jambe. Et un dernière juste en dessous de mon cou et juste au dessus de ma poitrine. Bien que celle-ci était involontaire.

«- Célia ouvre cette porte.
- Non, je veux des vêtements.
- Je vais finir par croire que tu me caches un truc. Ouvre cette porte. »

Je soupirai, et traversa l'immense salle de bain pour lui ouvrir la porte. Je déverrouille la porte et l'ouvre. Je passe ma tête et lui dit :

«- C'est bon j'ai ouvert. Maintenant les vêtements.
- Non j'ai pas envie.
- S'il te plaît ?
- Hum.. Non ! »

On se lance dans un jeu de regard, comme si la première personne qui détourne le regard avait perdu. Soudain je me rappelle d'une information que j'avais lu dans un livre :
Quand on regarde une personne plus de 2 minutes dans les yeux, il est fort probable que celle-ci tombe amoureuse de vous.
Cette pensée me gênai et je détournai le regard.

Il sourit, vainqueur.

«- Bon d'accord, je sors.
- Eh bien voilà quand tu veux!
- Tourne toi.
- Et si j'ai pas envie ?
- Pervers ! »

L'Alek que j'avais connu tout au début n'avait pas changé. Il est "devenu" gentil, mais son coté pervers, arrogant était toujours là. Je levai les yeux au ciel, en esquissant un sourire.

Je sortis de la salle de bain cachant mes bras derrière moi et priant pour qu'il ne remarque pas les entailles sur ma cuisse et au dessus de ma poitrine. Je fermai les yeux et avançait rapidement, comme si ça m'aiderait. J'ouvris mes yeux quand je sentis une main agripper mon poignet. Je me tournai, surprise.

Il me tourna légèrement le poignet, et me regarda droit dans les yeux. Je fuis sous regard.

«- Un problème..? demandais-je.
- A toi de me le dire. C'est quoi ça encore ? dit-il en désignant mes poignets.
-...
- Oh ! Je te parle ! T'as vraiment essayé de me caché ses deux coupures.
- 4.
- Hein ?
- Quatre coupures. »

Il m'observa. Je savais qu'il était en colère.

« - Lâche moi.
- Pourquoi t'as fais ça ?
- C'étais y'a deux jours. »

Je me délivrai de son emprise et commençait a marcher. Il reprit mon poignet et m'attira vers lui. Je me retrouvai collé a son torse. Mes joues devenaient chaude et j'imagine rouge. Il me força a le regarder dans les yeux.

«- Ne le refais plus. S'il te plaît. »

Il effleura la coupure en dessous de mon cou, et je fonçai les sourcils. Ça me fessait mal.

«- Sa te fais mal ? »

J'hochais la tête. Oui sa me fessait mal.
Mais ce n'était pas sa qui me gênait. Ses doigts étaient sur ma coupure, beaucoup trop proche ! Nous étions proche trop proche. Je baissai la tête. J'avais tellement honte.

J'appréciais tous ce qu'il fessait pour moi. Je lui dis donc un câlin. Juste un câlin, qui me procurais malgré tous des frissons. Je devins être rouge. Il me rendit mon embrassade.

Pdv Alek :

Elle se tourna et se dirigea vers sa pièce avec tous ces vêtements. Je cherchais la trousse de secours. Je souris, elle m'avait fait un câlin. On pouvait se faire confiance.

Lorsqu'elle ressortit, habillé cette fois, je l'emmenait et la fit assoir sur le lit. J'ouvris la trousse de secours et sortis du désinfectant et des pansements. Elle tira sur sa manche et je la soignai. Elle grimaçait quand le désinfectant la toucha.

«- Et comment on fait pour les deux autres ? Je ne le ferais pas tout seule, sinon je ne me désinfecterais pas ! Surtout que sa pique ! » dit-elle.

J'eus une idée. Je pouvais appeler une servante ou.. .Je suis un garçon après tout..

« - Met toi en sous vêtements.
- Hein ?!
- Allez ce n'est rien. Tu veux que je te soigne ou pas ? »

Elle resta bouche-bée quelques seconde puis elle soupira et déclara :

« - Si tu le regarde, tu vas le regretter. »

Je vais me gêné tiens. Elle se tourna et enleva sa robe simple. Elle revint s'assoir, toute rouge. Qu'est ce qu'elle est mignonne comme ça.

«- Fais vite s'il te plaît ?
- J'ai envie de prendre mon temps. »

Elle tourna sa tête, rouge.

Pdv Célia :

Je tournai ma tête, rouge.
Évidemment qu'il me matait, c'est un garçon après tout. Il mit le pansement sur mes deux coupures. Et je le levai en quatrième vitesse. Pourtant il ne lâchait pas mon poignet.
Il m'attira vers lui et je basculais allongé sur le lit. Il se mit au dessus de moi..

Fin du chapitre. Et oui ! Je suis horrible de vous laisser sur cette fin.

Je ne t'aime pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant