Chapitre 14

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Pdv Katarina

Franchement de nouveau revenu à New-York, je franchis la porte de la bâtisse sans ménagement, faisant légèrement sursauter Ricardo au passage.

Je me poste devant lui bien décider à connaître le fin mot de l'histoire et  om prendre pourquoi ils ne m'ont jamais rien dit !
Mon regard doit parler pour moi même car Ricardo contourne le bureau à l'accueil pour se poster face à moi. Il pose soudainement ses grandes mains sur mes épaules tout en encrens son regard au miens.

- El Diablo a attendu cet instant tout au long de sa vie. Il serait tellement fière de vous voir la aujourd'hui. De voir la femme que vous êtes devenue. Et je suis sûr que vous serez à la hauteur des ses espérances, Mlle.

- Alors abuelo était bel et bien un malfrat ?

- Oui, il l'était. Mais il était un malfrat comme on en voit plus. Il se battait pour donner aux plus démunis. C'est d'ailleurs lui qui a fait construire cet orphelinat ou l'on vous a recueilli. C'était certes un malfrat, mais c'était surtout un homme bon.

- Pourquoi ne m'avoir rien dit ? Pourquoi m'avoir cacher tout ça ?! Tout me révéler avant aurait été tellement plus simple...

- Vous vous trompez, Mlle. Si l'on ne vous a rien dit c'était pour votre propre sécurité. El diablo savez saviez que vous étiez menacez de pars votre statut d'héritere. Il a tout fait pour vous protéger.

- Mais me protéger de qui ? J'étais si jeune a l'époque... Qui voudrais s'en prendre à une enfant ?! Enfin je veux dire.. Je n'étais pas une menace.

- Faux. Depuis votre plus jeune vous avez été entraîner aux combats, aux maniements d'armes en touts genres.. Certe enfant, vous n'étiez pas une menace. Mais quand est-il de maintenant ? Maintenant que la jeune enfant est devenue une femme ?

Ricardo m'invite ensuite à le suivre jusqu'à mon salon privatif. Je m'assoie sur l'un des sofas, Ricardo lui se dirige vers le bars ou il nous prépare deux verres rhum avant de venir s'asseoir en face de moi.

Nous trinquons et prenons une bonne gorgée du liquide avant de reposer nos verres respectifs.

- Ricardo ?

- Oui, Mlle ?

- Dites-moi la vérité. Il n'est pas mort d'un cancer, n'est-ce pas ?

Il me regarde dans le blanc des yeux avant de baisser le regard vers son verre, tout en secouant négativement la tête.

- Vers la fin de sa vie, peu de personnes avait sa confiance. Il ne savait plus à qui il pouvait se fier. Seul quelques-uns d'entre-nous pouvions l'approcher. Dit-il, tristement. Il savait que quelqu'un voulais sa peau dans le cartel. Ce qu'il ignorait à l'époque, c'était qu'il était déjà condamné. Nous avons découvert que l'eau du puit, qui se trouver sur ses terres, avait était empoisonnée.

Ricardo attrape son verre afin de prendre une gorgée du liquide qu'il contient. Et j'en fait de même.

- Il était le seul à boire l'eau de ce foutu puit ! Je lui ai conseillé un nombre incalculable de fois de le reboucher afin de le condamné, mais en vain.

- Pourquoi il ne t'a pas écouté ?!

- Ce puis était l'endroit préférée de sa défunte épouse. C'est autour de ce puis qu'ils se sont déclarer leur amour respectif. C'était impensable pour lui de condamné cet endroit. Lorsque l'on a su que ses jours était comptés, il a désespérément chercher quelqu'un, qui prendrais un jour la tête de son Cartel. Sa femme étant décédé sans lui avoir donner de fils, il était désespéré.

Je me souviens qu'abuelo me parler souvent d'elle. D'après lui c'était une femme d'une extrême douceur. Il m'a dit à plusieurs reprise qu'elle aurait était une mère aimante pour moi, si je l'avais connue.

- Et puis un beau jour alors qu'il se rendait au puit, il vous vit devant l'orphelinat. Assise sur les marches à l'entrée. Ce jour là, pour la première fois depuis la mort de son épouse, il n'a pas était se recueillir près du puit. Avoua t-il. Mais il vous adopta, Mlle. Rajoute t-il, tout en me souriant tendrement.

Une boule se forme dans le fond de ma gorge à la fin de sa phrase. Rien n'en lèvera jamais la douleur de l'avoir perdu. Rien. Jamais.

- Il me manque, Ricardo. Tellement. Dis-je tristement.

- À moi aussi, Mlle. Mais bientôt, vous marcherez sur ses traces. Los Reyes brilleras de nouveau et ceux grâce à vous. Dit-il, la voix remplie d'espoir.

Nous continuons de parler et de boire durant de longues minutes encore.
Mais j'ai encore tellement de questions.. Que suis-je censé faire maintenant ?
Je me décide alors à demander à Ricardo. En espérant que ce dernier m'eclairerat.

- Et qu'est ce que l'on fait à présent ? Lui demandais je.

- Pour le moment, vous avez besoin de repos. Nous partirons demain dans la mâtinée. Dit-il à son tour, tout en se levant du son sofa.

- Pour aller où ? Demandais je, intriguée.

- Au Mexique, Mlle. On rentre à la maison.

Le lendemain le réveil fut assez dur mais j'ai pu heureusement continuer ma nuit durant le trajet direction le Mexique. Lorsque nous avons dû passé la frontière ça a été tendu. Mais heureusement, les faux papiers d'identités existe.
Revoir le Mexique me fait du bien. Cela a tellement changer depuis le temps ! Mais le Mexique est encore un des pays les plus dangereux.

Nous sommes pas loin d'arrivée à Acapulco. Ma ville, des tonnes de souvenirs. Je me demande également où m'enmene Ricardo exactement. Personnellement je n'ai côtoyer personne d'Acapulco depuis bien longtemps.

Mais nous finissons tout de même par nous arrêter sur un parking à l'écart du centre-ville, où se trouvent quelques véhicules. Plusieurs hommes sont présent discutant et rigolant tout en buvant. Des jeunes femmes sont aussi présente. Ces dernières sont évidemment magnifique avec une plastique totalement naturelle.

Que voulez-vous ? Les femmes mexicaines sont tout plus belles les unes que les autres.
Ricardo coupe le contact et se tourne vers moi, pour me faire face.

- Nous sommes arrivés, Mlle.

- Qui sont toutes ces personnes ? Qu'est-ce qu'elles font là ?

- Ce qu'elles font ? Répète t-il en rigolant légèrement. Ils vous attendent, Mlle. Vous avez devant  vous, tout ce qu'il reste de Los Reyes. Ce sont vos hommes. Votre famille.

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Fin du chapitre 14

ᒐo⳽ ᙅᥲɩ́ᑯo⳽ Ʈoຕᥱ 2 : Soᥙffrᥲᥒᥴᥱ Et Exᥲᥣtᥲtιoᥒ - (ɪɪƖ ɗαяуƖ) [ᴛєяຕɪηє́є] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant