ᒐo⳽ ᙅᥲɩ́ᑯo⳽ Ʈoຕᥱ 2 : Soᥙffrᥲᥒᥴᥱ Et Exᥲᥣtᥲtιoᥒ - (ɪɪƖ ɗαяуƖ) [ᴛєяຕɪηє́є]

Chapitre 11

Pdv Katarina

Cela fait plusieurs jours que je suis partie de l'appartement. Je ne pouvais plus rester là-bas après avoir découvert de tels mensonges, c'était plus fort que moi il fallait que je quitte cet endroit.

Je suis en chemin pour aller voir la seule personne qui ne m'a jamais déçue et qui a toujours été là pour moi.

Je suis revenue a New-York. Oui je sais c'est de la folie. Mais je sais comment pensent les fédéraux, ils sont persuadés que j'ai fuis loin d'ici. Ils ne s'attendent pas a ce que je sois de retour a New-York.

Je suis devant une bâtisse que je ne connais que trop bien. Je rentre dans cette dernière et me dirige a l'accueil où je ne trouve personne.

J'appuie sur le petit sonnette afin d'annoncer ma présence. Rapidement, la personne que je suis venu voir se présente face a moi.

- « Bienvenue, en quoi puis-je vous aider ? » Dit-il, poliment.

- « Bonjour Ricardo..» dis-je en baissant ma capuche et enlevant mes lunettes noires.

Il me regarde ébahis et se dirige vers moi afin de me prendre dans ses bras.

- « Je m'étais fait un sang d'encre, Mlle Lopez. »

Il me relâche et me regarde attentivement.

- « Avez-vous besoin de quoi que ce soit, Mlle ? »

- « Je n'ai nul part ou aller Ricardo ... Jai besoin de vôtre aide. »

- « Vous savez que vous êtes ici chez-vous, Mlle. » Dit-il en m'ouvrant une porte menant au salon.

Je rentre dans celui-ci et m'installe sur un des nombreux sofa. Tellement de souvenir resurgissent a cet instant. C'est dans ce même salon que j'ai emmené Daryl et ses homme il y a de cela tellement longtemps !

Ricardo me rejoind rapidement avec une tasse à la main qu'il me tend tendrement.
Je reconnaîtrais cette odeur entre mille ...

- « Je vous ai fait un chocolat chaud. Comme vous les aimiez étant enfant .. » me dit-il, en souriant.

Je lui souris gentiment et bois une gorgée de ce nectar chocolaté.

Je me replonge alors dans mes souvenir et me revis étant encore qu'une petite fille. Abuelo tenta de m'apprendre à faire du vélo "comme une grande". Il poussa le vélo tout en courant derrière ce dernier.

- « Tu me lâche pas, hein ?! »

- «Mais non ma chérie, t'inquiète pas. »

Il courut durant plusieurs minutes derrière moi, puis il se décida de me lâcher et me laissa pédaler seule. Ses yeux se remplissèrent de fierté. Puis, je perdis l'équilibre et fini par tomber quelques dizaines de mètres plus loin.

Je me mis à pleurer car m'étant fait mal au genou dans un premier temps, puis par peur d'avoir déçu mon abuelo. Abuelo lui, à courut vers moi et regarda la petite entaille sur mon genou.

Il me regarda et essuya mes larmes.

- « Ne pleure pas. Tu es plus forte que ça, d'accord ? »

J'acquiescais de la tête. Et tenta de me relever.

- « Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort Katarina. N'oublie jamais ça. »

Puis il se tourna en direction de Ricardo, qui arriva vers nous en courant.

- « Est-ce-que Mlle va bien, patrón ? Dois-je appeler un médecin ? »

- « Inutile Ricardo. Plus de peur que de mal. »

Puis abuelo me porta jusqu'à la maison. Il me posa dans le canapé en cuir et s'absenta dans la cuisine quelques minutes. Puis, il revenat avec deux tasses de chocolat chaud. Le même chocolat chaud que je suis en train de boire.

Me voyant pensive Ricardo me demande quel mal me ronge pour le mettre dans cet état.

- « Ricardo.. Je suis totalement perdue. Depuis que ma vie a prit un autre tournant, j'ai l'impression de ne plus savoir qui je suis. De ne plus savoir où je vais.. Je n'ai plus de perspectives d'avenir.. »

- « Et qu'en ai-t-il de cet homme qui était à vos côtés... Mr. Ortega ?»

- « Il n'est pas celui que je pensais être. Dis-je tristement. J'aimerais tellement qu'abuelo soit là, qu'il me dise quoi faire... »

- « Je peux peut-être vous venir en aide, Mlle . Mais pour cela il va falloir que vous gardiez l'esprit ouvert et surtout que vous me fassiez confiance, d'accord ? »

J'acquiece d'un signe de tête et celui-ci quitte la pièce. J'ignore comment ce denier pourrait m'aider mais toute aide est bonne à prendre. Il revient quelques instant plus tard avec une boîte en carton dans les main. Il l'a pose devant moi et s'assoit à mes côtés.

Je regarde la boîte, intrigué.

- « Je tiens avant tout à m'excuser auprès de vous, Mlle. »

- « Pourquoi t'excuses tu, Ricardo ? Tu n'as rien fait de mal. »

Il baisse le regard et poursuit ses explications.

- « Votre grand-père m'a fait jurer de ne vous remettre ceci que lorsque vous serais prête à en découvrir le contenu. »

Mon appréhension grandit de plus en plus.

- « Mais avant toute chose, votre grand-père a un message pour vous. »

Je le regarde ahurie. Ricardo est tombé sur la tête ou quoi ?

Il ouvre le carton et y saisit une tablette qui se trouvait à l'intérieur. Après quelques secondes ce dernier me l'a tend. Je prend alors la tablette et mon regard bloqué sur l'écran.
Sur celui-ci, je vois abuelo. Cela devait être apparemment peu de temps avant qu'il ne nous quitte. Sur la vidéo il paraît si affaibli est fatigué...

J'appuie sur la tablette pour lancer la vidéo et crampe cette dernière dans mes mains tremblante.

- « Bonjour ma chérie. Si tu vois ce message c'est que tu es devenue la femme forte que je rêver que tu sois. Mais cela veut également dire que je t'ai quitter, plus tôt que je l'aurai souhaiter. »

Quelques larmes silencieuses perlent sur mes joues.

- « J'ai charger Ricardo de veiller sur toi autant que je l'aurais fait jusqu'à ce que tu sois prête. Prête à prendre ma place. Tu dois te demander de quoi je parle mais tu le saura bien assez tôt. Tout ce que je t'ai appris étant petite aura désormais un sens. Tu as l'âme d'un chef.. Tu dois retourner la où se trouve ta place, ma chérie. J'aurais aimer t'en dire plus et avoir plus de temps avec toi.. Tu me manque et j'attendrais patiemment que tu vienne me rejoindre, mais dans très très longtemps, je l'espère. Que dieu te garde toi et tout ceux qui ton son cher, ma Katarina. »

Puis la vidéo se coupe.

Fin du chapitre 11