Chapitre 4

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Elyn papillonna des yeux, réveillée par les timides rayons du soleil qui se glissait derrière les larges rideaux aux couleurs sanguines

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Elyn papillonna des yeux, réveillée par les timides rayons du soleil qui se glissait derrière les larges rideaux aux couleurs sanguines. Surprise, elle se redressa, serrant sa robe autour d'elle, rougissant en voyant ses jambes à l'air libre. Elle était seule dans un large lit à baldaquin, et elle sentit son coeur bondir dans sa poitrine, un sourire idiot naissant sur ses lèvres alors qu'elle attrapait son collier par réflexe. Elle était rentrée avec Petyr. Ils avaient dormi ensemble.

Lorsqu'ils s'étaient enfin séparés de leur baiser, à bout de souffle, il l'avait aidée à monter avec lui sur Perséphone, sa jument, et il avait proposé de la ramener au palais. Elle avait refusé, arguant qu'elle ne voulait pas déjà le quitter alors qu'elle venait à peine de le retrouver. Il n'avait pas eu le coeur à batailler, et il s'était contenté d'accepter, passant ses bras autour d'elle avant de talonner sa monture. Ils étaient arrivés dans son bordel, l'endroit où il passait la plupart de son temps, quand il ne conspirait pas à droite, à gauche. Il l'avait amenée à sa chambre, sans qu'ils ne croisent qui que ce soit. Il l'avait à nouveau embrassée, tendrement, et elle s'était laissée faire, le coeur battant.

Il avait retiré ses chausses et sa cape, ne gardant qu'une fine chemise qui ne cachait pas la longue cicatrice qui se dessinait de son nombril à sa clavicule. Elle avait rougi de voir une partie de son torse à découvert, et son bas ventre s'était à nouveau enflammé. Elle avait tenté de dissimuler ses jambes nues, et il avait ri, attendri, avant de l'agripper par les hanches en lui soufflant qu'elle n'avait pas à se cacher d'être aussi belle. Une fois de plus, elle avait senti son visage s'embraser, et il avait embrassé son front, affirmant qu'elle pouvait dormir ici.

Il s'était laissé tomber dans les draps, épuisé par sa chevauchée, et elle s'était assise sur le bord du lit, l'observant longuement sans un mot. Elle avait glissé sa main dans ses cheveux, et un sourire avait délicatement étiré ses lèvres quand elle avait constaté qu'il s'était déjà endormi. Timidement, elle s'était glissée contre lui, remontant le drap sur leurs corps, et elle s'était lovée tout contre son torse, frémissante, avant que le sommeil ne la happe, elle aussi, le vent faisant doucement danser les baldaquins du lit, chantant son soulagement.

Et elle se retrouvait à présent seule, dans un endroit qu'elle ne connaissait même pas ou à peine, avec une robe déchirée, et probablement une tête à faire peur. Elle se redressa, s'asseyant par dessus les draps et se tirant hors du lit, glissant ses pieds dans ses chausses, un peu perdue. La porte s'ouvrit alors, et elle sursauta, effrayée et surprise, avant de se détendre et de sourire en reconnaissant Petyr.

« Elyn. » Souffla-t-il avec tendresse, et elle se sentit rosir alors qu'il s'approchait d'elle.

Il attrapa ses mains pour les embrasser, et il lui sourit, heureux de la voir éveillée. Il était déjà habillé, et elle se contenta de lui souffler une bonne matinée, encore un peu ensommeillée. Il l'observa avec amusement, constatant non sans satisfaction le collier doré qui se dessinait très légèrement à la naissance de ses seins.

The Wind's Child Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant