-𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟔-

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« L'erreur est humaine, le pardon divin. »

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La maison est plongée dans l'obscurité totale quand Thibault et moi rentrons de la fête. Tout est calme, il n'y a aucun bruit, hormis celui du vent qui s'abat contre les volets.

Une fois que Thibault s'est senti mieux, on a chacun pris notre voiture respective se suivant l'un derrière l'autre. Sur le trajet, j'ai tout fait pour ne pas penser à Brent, pour oublier que ce minable m'a embrassé.

─ Tu comptes lui dire ? me demande Thibault en faisant référence à mon frère qui dort sur le canapé.

Il est étrangement calme pour quelqu'un qui a fait une crise de panique à la suite d'un coup de poing. D'ailleurs, sa joue commence légèrement à marquer.

Je jette un rapide coup d'œil vers le salon. Adrian...

─ Ça ne le regarde pas, donc je ne sais pas. En réalité, j'ai juste envie d'oublier cette soirée.

Thibault me répond par un hochement de tête, puis s'éclipse à l'étage. Je range ma veste sur le porte-manteau et pose mon sac par terre, enfin, je le jette plus précisément. Je suis fatiguée et ne souhaite qu'une chose : retrouver mon lit.

Je monte les marches en vitesse et passe par la salle de bain, une rapide douche s'impose à cause du jus d'orange. Je pénètre doucement dans ma chambre quand je remarque une masse posée sur mon lit. Tiens, Thibault me ferait-il une petite blague ?

Je m'apprête à le renvoyer dehors quand un bruit de dents qui claquent me stoppe net. Je crois que ce n'est pas Thibault, mais mon frère qui y dort. Le nombre inimaginable de fois qu'il m'empêchait de dormir à cause de ce bruit quand j'étais petite. Adrian claque des dents lorsqu'il dort, n'est-ce pas merveilleux ?

J'active le flash de mon téléphone : en effet l'hypothèse est la bonne, c'est bien mon frére qui a le visage enfoui dans l'un des oreillers.

Qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas le virer de sa propre chambre au beau milieu de la nuit.

Petit pas après petit pas afin de ne pas le réveiller, je soulève légèrement la couette pour m'y glisser.

Ça ne me dérange pas de dormir avec quelqu'un, mais savoir que c'est Adrian me perturbe. Je lui jette un rapide coup d'œil qui devient alors plus insistant. Pourquoi il s'est mis là ? Il sait que je ne lui ai pas pardonné, pourtant il est venu s'installer ici.

Adrian se retourne brusquement. Prise de panique, je fais semblant de dormir de mon côté du lit. Si ça se trouve, il me regarde comme je viens de le faire. J'ouvre lentement mon œil droit prêt à le voir.

L'andouille que je suis, j'ai oublié que ce con bouge la nuit. Qu'il est chiant, il m'a collée la peur de ma vie. Peut-être qu'Adrian est largement plus productif quand il dort qu'éveillé.

Près de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant