Confinement? Qu'est-ce que j'en ai à foutre?

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Notre jeune dieu, un garçon un peu con, toujours directeur d'un centre pokémon, éleveur animalier à mi-temps, pro des flashbacks, cuisinier de pâtes à minuit seulement, professeur de 10 à 10h15, oui, le personnage principal de ce livre depuis le début-

BRAOUUUUUUUUUUUUUUUM

Tiens, ça c'était le 4ème mur.
Oui, notre petit dieu, je suis sûr que vous savez de qui on parle, était allongé au beau milieu de la route, bloquant le peu de circulation.
Des klaxons résonnaient, alors que les voitures devaient la contourner pour éviter de l'écraser, lui et son nouvel ami, Yann anciennement Narrateur.

Bonjour, je m'appelle Narrateur, moi aussi il a oublié de me donner un nom.

Le soleil chauffait leurs peaux, et le garçon dormait à point fermé, tranquillement allongé sur une couverture épaisse.
De son côté, Léonard se plaisait à observer le visage de son ami.

Le confinement?
Qu'est-ce qu'il en avait à foutre.
Après tout, c'était un dieu.
Et surtout, plus de deux ans après ils n'étaient plus confinés.
Raison de plus.

Un troisième personnage fît son apparition devant eux, leur faisant ainsi de l'ombre et réveillant Yann qui bougonnait en baillant.

《 T'es qui toi? demanda-t-il, un peu énervé.》

Le personnage, qui s'avérait être un homme, cheveux plutôt longs et verts et il était petit.

《Hippie de mes deux, bougonna le très modeste dieu.

- Bah en faite je dois venir vous prévenir.

- Pour quoi? T'as vu une marmotte fumer un joint, un poney tomber éperdument amoureux d'un poisson, une frite ninja en pantoufles?

- Pantoufle, c'est trop moche comme mot, renchérit Yann.》

L'homme se mit à genoux, mains sur le goudron, et se claqua la tête plusieurs contre la route en pleurant, désespéré par tant de connerie.

《En fait je suis le Coronavirus.》

Les deux amis se regardèrent puis, soupirèrent un "Aaaaaah" et repartir se coucher sans y prêter plus d'attention.
Le dit "Coronavirus" eut une moue désespéré.

《Si tu t'appelles comme ça, c'est que tes parents t'aimaient pas.

- Bah en fait c'est l'auteur- 》

Une autre explosion.

《Je croyais que le 4ème mur était mort.

- Bah écoute Yann, il ressuscite.》

À l'entente de son nouveau prénom, le susnommé eut des frissons tandis que le personnage inutile de la scène patientait en tapant du pieds à quelques mètres de là.

《Bon, tu veux quoi? De l'argent? De la bouffe? Du PQ? Un chien pour te torcher? finit-il par proposer, agacé.

- Bah en fait je viens vous transmettre le Coronavirus.

- Ahah, très drôle, tout le monde sait que c'est l'invention des reptiliens et que je l'ai jamais eu en presque trois ans, dégage maintenant.》

Le pauvre, ouais franchement je le plains. Soutenez le coronavirus.
Poursuivez ses parents en justice.
Avoir un prénom comme ça...

《Mais... Je viens de la part d'Alex du 76.

- Le rappeur moche, pardon, qui n'est pas mon style, qui dirige toutes les maladies et les virus?

- Ouais, c'est lui, et bien décrit en plus.

- Bah dit-lui de bien allez se faire foutre.》

Le Coronavirus soupira et repartit, sûrement pour aller vour Alex du 76, ou un truc comme ça.
Nos deux personnages reprirent tranquillement leurs bronzages, malgré le fait qu'ils attrapaient plutôt des coups de soleil.

Et ça fait mal, un coup de soleil.
Nan mais un coup de poing normal, ça passe, mais quand tu te prends le soleil en pleine face, ça fait rarement du bien.

《Faudrait peut-être, un jour, rassembler la secte nan?
Parce que ça fait quand même 9 chapitres que tu te la coules douce.

- Ouais, t'as raison.》

Une autre explosion, on finit par avoir l'habitude.
Ils ne bougèrent pas d'un pouce, ignorant les fusillades autour d'eux visant à les faire partir.

《Un peu bruyant ce quartier, tu trouves pas Yann?

- Ouais, mais ça lui donne un petit charme.

- T'as raison.》

Les gens abandonnèrent bien vite, rentrant penaud dans leurs voitures, et firent marche arrière pour retourner ne pas se confiner chez eux.

Ces vils meurtriers écrasèrent au passage des familles de pauvres fourmis innocentes et quelques brins d'herbe ayant réussit à pousser entre les fissures du goudron'

Cela dit, un policier s'approcha d'eux, arme au poing, toujours avoir une arme quand on doit faire appliquer la loi près d'Ombrefurtive.

Il se plaça devant eux, cachant à nouveau le soleil.

《C'est le rendez-vous annuel des casse-couilles ou ça se passe comment?grogna notre dieu.

- Monsieur vous devez ne pas vous confiner.

-Et t'es qui?

- Je suis gendarme, voyez sur mon badge.

- Ahah ref à SLG.》

Cependant, lorsqu'il eut prononcé "confiner", il avait relevé la tête, affichant une mine supérieur.
Il avait lancé un regard rieur à Yann alors qu'il s'entêtait à leur rappeler le danger qu'il courrait à sortir, gambader et se... bronzer sur la route.

Alors qu'il continuait son discours, nos deux amis trinquèrent avec une bouteille de Volvic goût menthe fraiche chacuns.

Oui placement de produit.
Mais on a plus de thunes entre l'enterrement, les frais de l'asile pis fallait racheter des bics, c'était la merde les anciens avaient plus d'encre.

Bref, revenons-en au fait, il trinquèrent joyeusement, ignorant le pauvre gendarme qui continuait à parler tout seul dans son coin.

《Tu sais, monsieur le gendarme, moi j'suis un dieu et j'en ai rien à faire du confinement, c'est vrai quoi je ressuscite h24, et je peux changer passé, présent et futur donc voilà quoi, et en plus, on est plus confinés.

- Mais... alors vous pourriez changer le passé pour faire disparaître le coronavirus.

- Ouais mais j'ai la flemme.》

Ce fût trop pour le pauvre homme qui, peut habitué à sa connerie légendaire, devenait fou.
Il repartit vers sa voiture en dansant la zumba sur le générique de Pokémon, filmé par Yann, faut bien se faire de la Youtube money.

Finalement, nos deux personnages principaux se levèrent, pas à cause du confinement mais parce que leur peau avait brûler à cause du soleil.

Du coup, ils filèrent se cacher dans les locaux de la secte, qui étaient vides, heureusement pour eux.

Cependant, comme deux gros cons, bah ils ont oublié de reprendre les couvertures, ces espèces de sales pollueurs.

LA SECTE FURTIVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant