LE GRAND RETOUR DU pas si grand ROI

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La secte et ses locaux paraissaient étrangement calmes et tristounets depuis que le grand dieu s'était volatilisé. Où? C'était une bonne question, pourquoi? C'était aussi une bonne question. Cela étant,  il n'était plus là, et même les dieux se surprenait à ce que Léonard leur manque. 

Et depuis son départ improbable, la Secte s'était souvent rassemblée, espérant à chaque fois que leur grand dieu soit de retour, en train de faire des idioties comme bon lui semblait. Yann lui, semblait savoir où il était parti mais il refusait catégoriquement de le dire, et jetait des regards froids aux personnes  qui insistaient.

Certaines personnes, connaissant son lieu d'habitation, s'étaient empressées d'aller fouiller, pensant certainement le trouver, dans son placard ou bien dormant sur le carrelage à cause de la chaleur.

Mais encore une fois, ça n'avait mené à rien, à part des réprimandes de la part de Yann, qui avait élu domicile dans sa chambre et se prélassait dans son lit la plupart du temps. 

Enfin, depuis quelques temps, tout était calme, sûrement trop et toute la ville semblait être tendue, par peur de son grand retour, parce qu'il ne faisait jamais dans la demi-mesure. 

C'était un jour ordinaire, où la secte s'était réunie, et l'espoir de revoir un jour le sacré saint dieu s'amenuisait à chaque jour qui passaient dans un silence de mort. C'était le calme plat, quelques discussions, le bruit des respirations et les pas étouffés brisaient le silence. Il y avait une mouche qui volait, aussi- ah, non, la mouche était à présent écrasée par une petite tapette de 25 mètres de rayon.

Pas de blagues salaces, ou de lancés de chaussures explosives qui venaient faire rire les adeptes. Manquait plus qu'un cercueil et l'ambiance aurait été à son maximum.

Yann était présent, pour une fois qu'il avait bougé son cul du lit de son ami et il était accroupi près de la réserve de cookies en train de se gaver, on aurait dit que c'était la première fois qu'il en mangeait.

Aussi vite que possible, les quelques membre du "club des cookies furtifs" (club crée dans le but d'empêcher d'éventuel voleurs de voler les cookies de la Secte) le prirent par les bras et les jambes (les lui liants au passage, il valait mieux l'empêcher de continuer à se goinfrer) et le traînèrent de l'autre côté de la scène et le laissa se calmer, tandis que ses cris d'animal affamé résonnaient dans tout le hangar, ne faisant même pas réagir la petite centaine d'adeptes, qui étaient habitués à force.

Mais tel n'était pas la question,  un petit groupe commença à se former dans un coin de la grande salle et commencèrent à jouer au UNO, des tournois s'organisèrent, et les adeptes montrèrent leurs plus belles poker face et une participante se jeta sur un brun qui avait posé un "+4".

Le juge de la partie stoppa la bagarre aussi vite que possible et la partie reprit aussi vite qu'elle s'était interrompût et la femme de la partie perdit bien vite, rageant contre son adversaire et lui répliquant que "s'il était aussi doué avec des cartes, il avait qu'à se les fourrées dans le cul".

Bien vite, la partie finale, celle qui devait clore ces batailles sanglantes, arriva, un homme, une femme, des pancartes, le club des cookies furtifs, ta daronne, et le juge trop sous-coté étaient face à face, alors que Ayato était trop occupés à couper ses cordes à la manière d'un film, à l'aide d'une pelle qu'il avait trouvé par terre et rangé dans sa poche.

Il jetait fréquemment des regards autour de lui, veillant qu'aucun des membres du club des cookies furtifs ne puissent le voir, lui et sa pelle. Il pût finalement se libérer de ses liens et, face contre terre, il se mît à ramper tel un serpent vraiment très con jusqu'à la réserve de cookies. 

Mais, il avait peut-être oublié les membre du club, dont un surveillait la réserve, semblant avoir les yeux partout. Il grogna pour lui-même, maudissant l'inventeur des cookies furtifs (bien que l'inventeur fût son ami, Léonard léopard).

Puis soudain, sortit de nulle part, une main se plaqua contre sa bouche et son nez, l'empêchant de crier, et même de respirer. On l'entraîna dans la pièce secrète de la Secte, connue uniquement de Yann et accessoirement de Léonard.

Mais dans ce cas, était-ce le grand retour du dirigeant de la Secte? 

- Mes cookies, pleurnicha le garçon

- Fais pas chier j'ai faim moi aussi, on va aller en voler, murmura une voix au creux de son oreille.

Cette voix, c'était celle de son pote à la compote, mais Yann, qui l'avait reconnue, n'en avait visiblement rien à faire.

- C'est toi qui a créé le club des cookies furtifs, pourquoi tu leur dit pas de se casser?

- C'est une question de principe, y croit quoi lui?

L'ancien narrateur alla chercher une brique et lui fracassa la tête avec. Puis ils retournèrent là d'où il venait et allèrent se cacher derrière la scène sans se faire prendre par les membres de la Secte.

Ils avancèrent sans bruit et arrivèrent bien vite près de la réserve de cookie, gardée par un homme plutôt grand et fort.

- J'te préviens, ça va être très long et très dure, chuchota Léonardo

- Tu viens vraiment de caler de l'exposition?

- Ouaip, y'a pas d'petits profits écoute!

Yann s'occupa de détourner son attention en balançant des pastèques explosives de l'autre côté de la scène, attirant ainsi l'attention de la foule, et par conséquent, du garde protégeant la réserve et dès qu'il eut tourné le dos,  le dieu se jeta sur les cookies et repartit d'un geste souple en embarquant plusieurs boites de cookies.

Il hocha la tête en direction de son ami et ils repartirent en courant dans la fameuse cachette et ils se jetèrent sur le matelas recouvert de couvertures et de coussins et entamèrent le premier paquet, savourant leur goût exquis.

Yann ne posa même pas de questions et de contenta de se goinfrer, tel était le mot, en ne lui prêtant aucune attention.
C'est triste cela dit, mais bon, on s'en fou comme de notre première fourmis éclatée comme une merde sous notre chaussure.

On ne supporte pas la violence, dans la Secte.
Puis lorsqu'ils eurent finit de se remplir la panse bien comme il le fallait, car tout le monde le saît, la meilleure façon de manger équilibré, c'est de manger des cookies.

Bref, ils sortirent en douce de la cachette pour aller observer leurs petits adeptes.

Du côté des adeptes, justement, la partie finale se poursuivait inlassablement, cartes sur cartes, la pression montait au fûr et à mesure que la fin arrivait et des regards froids étaient échangés entre les deux participants.

Un +2 fût posé, un grognement s'en suivit de la part de l'homme qui dût piocher deux cartes.

Un sourire en coin se forma au coin de ses lèvres et il posa une carte changement de couleur.

Mais la femme ne se laissa pas abattre en posant un +2 de la même couleur, et il ne lui resta que deux cartes.

L'homme lui lança un regard furibond et posa une carte.

Mais quand la femme s'apprêtait à hurler Uno, un éclair blond attrapa sa carte qui lui permettrait de faire un Uno et le posa sur la petite pile.

Puis, relevant la tête, il eut un sourire en coin, puis clama de sa voix claire;

- Uno bande de gros cons décérébrés.

Et c'est ainsi que grâce à un tournoi de Uno, le Secte retrouva son dieu préféré, mais n'eût plus de cookies, puisque Yann avait été laissé en liberté.

LA SECTE FURTIVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant