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Aucun bruit dans les locaux de la Secte, bizarre.
Cela dit, personne n'y était à part une silhouette sombre assise au bord de la scène et un narrateur effrayé dans un coin.

La respiration de la silhouette était calme, mais elle avait une main sur sa poitrine, comme si elle souffrait du plus profond de son être.

Elle passa une main dans ses cheveux noirs.... mais qui était-ce? La femme inconnue se laissa glisser de la scène, mais ayant mal évalué la distance, elle faillit se tordre la cheville en s'écroulant par terre comme une merde.

En faisant semblant d'avoir encore un minimum de dignité, elle marcha jusqu'à la grande porte de la Secte. Un frisson traversa tout son corps, la peur s'insinuant lentement dans son corps et elle s'obligea à ne pas fuir tel un troll de niveau 8.

Elle sentit le danger arriver, alors elle se camoufla dans un tapis qui faisait office de rideaux, soit dit en passant, le tapis-rideau ne servait pas à grand chose puisque la fenêtre qu'il recouvrait était en fait un grand morceau de carton avec un dessin très peu réaliste de fenêtres.

La femme retira son t-shirt, il faisait chaud derrière le grand tapis, hum, rideau.

Faisant un petit trou dans le tapis, ne me demandez pas comment elle a fait, j'en sais rien moi non plus.

Ainsi, elle pût observer l'intégralité des locaux de la Secte.

Soudain, tel un mauvais film d'action, la grande porte s'ouvrit, faisant pénétrer un maximum de soleil.

Entra alors le grand monarque, le saint dieu, le frérot qui a enterré des milliers de fois le 4ème mur, le pas si grand, le seul, l'unique...humhum.

Ombrefurtive, ou Léonard.

Il traînait les pieds en baillant, ses cheveux étaient en bataille, comme munis d'une volonté propre.
Ses vêtements étaient froissés et il avait des cernes digne d'un panda, prouvant son manque de sommeil.

Il marcha jusqu'à la scène et s'écroula sur un matelas, qu'il avait mit là juste pour éviter de s'éclater la gueule en voulant faire une sortie stylée de la scène.

- J'suis pas fatigué mais j'suis fatigué quand même.

- Si tu l'dis, fit Yann, qui apparût soudainement dans l'encadrement de la porte.

- J'ai faim, déclara-t-il.

- Moi aussi.

- On mange?

- La flemme.

"Ouais", répondit-il, et il ferma les yeux quand Yann s'allongea à son tour.
Sous les yeux ébahis de notre protagoniste aux cheveux noirs, les deux amis s'endormirent côte à côte.

La femme en profita pour sortir sans bruit de derrière le rideau et voulut courir vers la sainte lumière, mais elle se rappela de sa mission.

Elle dût prendre sur elle pour calmer sa respiration et commença à marcher sur la pointe des pieds pour atteindre la scène.

Malheureusement pour elle, un lego lui barra la route et le talon de son pied gauche hurla à la mort.

La douleur fût telle que la femme dût se retenir de crier et son visage devint cramoisit.

Elle retint cepandant son cri de détresse et continua son chemin.

D'ailleurs, pourquoi était-elle à pieds nus? Nous ne le saurons jamais.

Elle passa à côté de nos personnages principaux à pas de loups, rejoignant le bordel qu'était l'arrière de la scène.

Ses yeux s'habituèrent à l'obscurité bien présente et la femme se mît à chercher quelque chose.

Une dizaine de minutes passa et avec elles la tension montait et la peur de se faire prendre aussi.

Puis elle aperçut dans un coin un pile de paquets de cookies.
Les voilà, les cookies, les fameux cookies gardés par le club des cookies furtifs.

Ces cookies avaient la réputation d'être impossibles à voler, et pourtant elle était là, devant eux, et il fallait simplement qu'elle tende le bras pour attraper un paquet.

Retenant sa respiration par automatisme, elle posa la main sur l'un des paquets et le retira de la pile.

Puis soudainement, un baillement retentit dans son oreille, elle se figea sur place, elle n'avait fait aucunes erreurs pourtant! Enfin, elle imaginait n'avoir fait aucunes fautes.

- T'es qui toi? demanda le dieu.

- Je suis un poulpe multicolore à pois rouge qui tombent du ciel, répondit-elle, paniquée.

-Ok.

Le jeune dieu demanda à Yann de "faire dégager l'intruse qui se prenait pour un poulpe multicolore à pois rouge qui tombent du ciel alors qu'elle n'avait même pas de pois rouges mais bleus."

Et il retourna s'affaler dans le matelas avec le maximum de grâce.
Quant à notre Yann sur-représenté depuis quelques chapitres, il attrapa le bras de la femme et la tira sur quelques mètres.

-Juste...pourquoi t'es a moitié à poil? Pas que ça me déplaise mais c'est chelou, on a la clim ici

- Beau soutif, renchérit notre tendre et gentil Léonard, et il le pensait vraiment, les coutures et le tissus étaient vraiment jolis.

- Derrière votre tapis-rideaux, y fait chaud, pourquoi un tapis d'ailleurs?

Ce fût Yann qui répondit, en haussant les épaules au ralentit;

- On avait plus de budget, du coup on est allés voler un des tapis de Satan.

- Ah ok...attends quoi? Satan?

- Ouaip, c'est un bon pote, on lui a aussi offert des clims, on crève de chaud chez lui, dit notre Ombrefurtive au pseudo de merde.

- Vous êtes bizarres vous.

- Tu dis ça parce que je porte un Sombrero? Demanda le dieu.

- Après tu dis ça mais t'es pieds nus alors qu'il fait 37 dehors et que tu risques de coller au bitume.

Puis finalement, les trois jeunes gens finirent leurs journées ensemble, enfin nos deux personnages principaux s'amusèrent et la femme essayait de se barrer discrètement et ensuite elle fût envoyer chez Satan, pour avoir essayer de voler la drogue...euh les saints cookies....ouais la drogue contenue dans les saint cookies.


LA SECTE FURTIVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant