Beaucoup diront que je suis banale, d'autres diront que je m'invente un style, une vie, un caractère, mais le pire resteront ceux qui croient connaître mon histoire. On ne juge pas un livre à sa couverture, mais à son histoire, à son contenu et en sa solidité.
J'ai précédemment étais "banni" de ma famille, cette belle et respectable famille, une famille riche et sans problème, jusqu'à ce qu'il me retrouve un jour dans mon lit avec une fille, ils ont priés tout les Dieux pour que ce ne soit qu'un rêve, ils étaient même prêt à me faire exorciser je pense, j'ai jamais démentis les faits, je n'ai jamais nié ma vraie nature, je suis bel et bien lesbienne. J'ai essayé pendant longtemps de rejeté ma vraie nature, de rejeté mes envies, mes pensées.. Ce n'était pas moi, pas celle qui logeait à l'intérieur de moi meurtri par son éducation, par la foi qu'on voulait lui inculquer, cette personne n'était pas moi. Un jour, à l'heure du repas, mes chers parents avaient prit une décision, une décision radicale : un nouvel établissement, un chez moi, loin d'eux, loin de ma famille, dans leurs intérêts et dans le mien ils m'ont laissé l'opportunité de changer de nom, au cas où les prochaines erreurs auraient des répercutions sur les Wood. Ma famille ou devrais-je dire mes géniteurs possèdent une bonne partie des maisons d'édition de notre pays, aussi connu pour leurs nombreuses offres caritatives, leur grande Université au Nord du pays, et enfin leurs plus grande fierté : leur grand nom réputé dans tout les tribunaux, j'ai l'honneur de vous informer que mes parents sont les plus grands avocats du pays, Maîtres Wood.
C'est donc avec grand plaisir que je me suis retrouvé dans un joli loft près de mon lycée.
Je ne m'appelle plus : Victoire Wood mais Victoire Slone. Dans quelques mois j'aurais atteint ma vingtième année et je serais toujours au lycée, heureusement ma dernière. J'ai longtemps cherché ma voie, j'ai mis du temps à la trouver, je suis passé des études dans le commerce, à l'agriculture pour ensuite suivre le chemin de mes parents en droit, mais me voilà en Littérature, la seule filière capable de me tenir 8h sur une chaise à écouter des personnes faire cours sans grands intérêts.
C'est aujourd'hui que tout commence, je vais arriver comme un cheveu sur la soupe deux mois après la rentrée.
J'écrase mon mégot dans le cendrier disposé à l'extérieur de la grande barrière et traverse les grands jardins, l'établissement est immense, classe, sombre, et très fleuri, je vois qu'à défaut d'avoir abandonné leur fille lesbienne mes parents ont tout misé sur ma condition de vie si par hasard quelqu'un apprennait que je suis une Wood ils ne se feront pas passer pour des personnes cruelles abandonnant leur seule enfant.
Je fais un peu tâche parmi ces jeunes personnes raffinées, ils me jugent tous du regard quand je traverse le couloir pour me rendre à mon premier cours, en même temps qui dans cet établissement se serait simplement habillé d'un jean simple noir, un tee-shirt gris laissant un décolleté plongeant, des baskets, et pour couronner le tout des tatouages visibles ? On pourrait aussi parler de leurs coiffures sophistiquées, relevées et bien attachés, qui, contrairement à mes cheveux qui sont long et naturels sont parfaitement lissés et soignés.
Je les entend chuchotés, rire, commérer. C'est avec un énorme sourire plaqué sur mon visage et mon air hautain, que je m'arrête devant la salle 5.
Ceux qui vont me supporter toute l'année sont postés derrière moi à me regarder comme un animal en cage, ils n'ont pas l'air de comprendre que personne ne m'impressionne. Je me retourne, et lance mon plus beau regard noir à ce groupe de filles follement fausses qui me montrent du doigt tout en rigolant. Un garçon, grand, brun, à lunette vient m'informer qu'il était le délégué de la classe et qu'en tant que représentant de la classe il était heureux de me compter parmi eux. Mais bien sûr...-Je ne pense pas que tu débutes super bien ton année, on commence la journée avec le Tyran et crois-moi que ça va pas te plaire. Me dit-il.
Je lui adresse un sourire gêné ne voulant pas me montrer trop sociable de suite, puisque que je n'avais certainement pas envie de me faire copine-copine avec cette bande de crétins.
Une voix retenti dans les couloirs faisant se taire tout le monde. Une voix rauque et charmante, hystérique et froide comme la glace.-Combien de fois devrais-je vous demander de bien vous ranger dans ce satané couloir dépourvu de beauté, quand j'arrive ? Rangez-vous !
Les talons qui claquaient le sol s'approchaient, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent devant moi. Les yeux baissés je relevais par étape mon regard.
Des jambes fines et galbées dans une jupe bleue nuit portant une fermeture le long de la cuisse, une taille fine mais pas maigre, un chemisiez noir légèrement transparent comportant une poitrine ferme et voyante, un cou hâlé et un petit pendentif autour de celui ci avec un joli rubis, j'atteignais son visage.
Comment cette femme pouvait-elle être si désagréable au son de sa voix et si charmante par son physique.
Des lèvres pulpeuses maquillées d'un rouge sang, un nez fin et droit, des pommettes roses, des yeux sombre pouvant transpercer une âme. Ses cheveux n'était pas long s'arrêtant aux épaules. Une main passant nerveusement dedans. Même ses mains étaient parfaites. Comment est-ce possible?
Je voyais ces lèvres bougeaient, mais j'étais obnubilé par la déesse devant moi.-[...] la nouvelle élève, je ne m'attendais à tout sauf à une personne comme vous, vous viendrez me voir à la fin de l'heure pour le règlement que tout vos nouveaux camarades ont dû lire et signer, vous comprenez ? Mademoiselle ? Vous viendrez me voir à la fin de l'heure, votre nom mademoiselle....?
-Euh... Slone, Mademoiselle Victoire Slone.
-Je vois qu'il n'est pas difficile de vous faire perdre votre attention Miss Slone, je vous invite donc à vous asseoir devant mon bureau.
Moi, qui me pensais hautaine et insensible je vois que j'ai trouvé pire que moi, comment cette femme peut être aussi parfaite mais autant froide et détachée ? Et puis je n'ai en rien perdu mon attention, toute mon attention lui était dédié.
Je ne sais pas comment va se dérouler cette année mais elle débute plutôt bien, peu importe ce que ce "Tyran" inspire aux autres, elle ne m'impressionne certainement pas et je ne lâcherai rien, elle tombera avant moi.————————————————————————
Holà, je me lance de nouveau dans un récit que je compte bien évidement terminé sans vous laisser dans le doute aha.
Je m'excuse d'avance pour les fautes, en espérant que le premier chapitre vous plaît.
J'essaierai de poster tout les Samedi, ou avant si j'ai le temps.
Voilà, voilà, à bientôt ❣️
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D'Amour et de Haine [CORRECTION]
RomanceOn ne peut désirer que ce que l'on ne possède pas, donc ce qui n'est pas en notre possession, il y a donc un sentiment de privation qui peut devenir une souffrance, et satisfaire à ce désir c'est y mettre fin.