ALWAYS REMEMBER {FF.BTS.V}

Mon premier rêve

Mon ventre cri famine, je décide enfin de me faire à manger. J'ai été prise de vertige toute la soirée, dur de faire quoi que ce soit dans cet état. Je mange vite fait et je pars me coucher.

En m'endormant, je repense à la scène de ce soir.

Je rigole 3 minutes toute seule, puis réalise à quel point j'étais ridicule. Je me rassure, ça arrive à tout le monde n'est ce pas ( non, je mens...).

Même, qui tombe en se prenant un poteau déjà, je suis un mess. En parlant de bazar, ma tête l'est toujours...

Je m'endors difficilement, mais j'y arrive.

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Je me réveille avec le doux son du réveil radar de mon iPhone, un plaisir comme chaque matin.

Je me lève, puis remarque ma décoration bizarrement mise en place, des cadres vides ; des démarcations sur les murs, comme s'il y avait eu des posters. Plein d'éléments manquant ou d'objets mal placés. Jusqu'alors ça ne m'avait pas dérangé, mais c'est flagrant.

Bon, si j'hallucine, c'est la fin pour moi. Je refais vite fait mon lit, tout en ayant l'esprit occupé.

Puis soudain je m'arrête, je le touche, mon oreiller était mouillé, que dis-je pas mouillé TREMPÉ. Comme si j'avais pleuré toute la nuit. Je me comprends même plus à force.

Bon Mira reprend tes esprits. Je vérifie si j'ai toujours mon ordinateur, argent, carte bleue, j'aurais très bien pu me faire cambrioler vu ma décoration. Mais non, tout est là. Quant à mon état moral, je vérifie mon teint, pas de cerne, toujours blanche comme d'habitude, à croire que je ne bronzerais jamais. 

Je décide de peindre pour me détendre, ça marche, je retrouve le sourire et j'oublie tout ça.

Pour m'occuper pendant ces vacances, je décide de m'inscrire à un festival pour faire du bénévolat, solo, c'est mieux ? Je vais voir si je n'ai pas des potes partants. Je regarde mes contacts, premiers, deuxièmes, troisièmes personnes. Elles ne me disent rien, c'est troublant, je ne reconnais personne. Peut être sont-ils des vieux potes ? Ou suis-je fatiguée de ma fameuse chute d'hier. Bon, je m'arrête, je m'inscris solo et je verrais par la suite. Je proposerais à ma cousine de m'accompagner si j'ai la fois ( vraisemblablement je ne l'avais pas ).

Dans deux heures, c'est l'heure du goûter, j'ai pile le temps de faire un gâteau au chocolat, ma spécialité ! Je casse, tourne, fouette et mets ma pâtisserie au four. Plus qu'à attendre 45 min que tout ça cuise, ça sera pile l'heure de manger parfait. Quelle génie je suis, bon, je me calme.

Bip, bip, bip.

Le gâteau est prêt.

Je le sors, le pose sur la table, la pendule sonne : 16 H.

Moi avec un grand sourire, je le regarde avec envie. Le plat est encore chaud, je salive.

Soudain, je vacille, j'ai le vertige, mes yeux sont lourd, vraiment lourd, ils se ferment. Le noir s'installe. Je n'entend plus rien, je perd l'équilibre et tombe à terre. J'avais perdu connaissance.

Ce n'était pas un évanouissement banal, après que le noir et le silence s'installèrent, j'entendis des rires, tout petits, des rires d'hommes je dirais, des rires d'hommes de la vingtaine. Ils se rapprochaient peu à peu, ils m'étaient familiers, mais je ne sais pas d'où.  Je ne pouvait que les entendre, tout était sombre, je ne voyais, aucune image ne venait à moi. Malgré tout, j'étais calme, grâce à ces rires. 

Mon mini coma passé, je rouvris peu à peu les yeux, la lumière du soleil m'aveuglait. J'entendais de nouveau les oiseaux chanter et je reprenais calmement mes marques.

J'étais au milieu du salon les bras grands ouverts comme si je m'étais fait une minie sieste sur mon tapis. Un rire sorti de ma bouche. Mes yeux devinrent humides, puis une, deux, trois grosses larmes coulèrent le long de mes joues. 

Je ne peux et ne veux pas m'arrêter, j'ai si mal.

Pourquoi ?

Je ne sais pas, mais pleurer me fait du bien. Seul les larmes de mon oeil gauche coulaient, l'œil du côté du cœur.

Mais qui était-ce ? Et pourquoi je me retrouve dans cet état  ?