ALWAYS REMEMBER {FF.BTS.V}

mon serendipity

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00H00

Je me réveille en sur-seau, encore ce mec, celui du rêve. Il me hante, après les communes douches, un mauvais sommeil, parfait. Limite je l'entend me parler ça ne va plus.

*bruit estomac*

En plus, j'ai faim, encore mieux.

Je prends le dessert de ce soir, en l'occurrence, un pain au raisin, je le glisse dans ma poche et sort du dortoir pour aller admirer les étoiles.

À ce même instant, je vis une ombre, une ombre portées au sol qui dansait. Elle avait la grâce d'un oiseau et la noirceur d'une ellipse. Elle dansait si bien qu'on aurait dit qu'elle prenait vie et devenait à son tour un être à part entière.

Ce n'était plus la musique qui guidait ses pas, mais ses pas qui guidait la musique. Elle contrôlait le tempo.

Je me rapprochait peu à peu du danseur, et découvrit un homme fait de blanc, glissant et jouant avec l'obscurité. Face à lui, son ombre n'était qu'un amuse-bouche. Menant la danse comme il voulait, il bénéficiait d'un charisme sans nom. En deux, trois mouvements de jambes, je me noyais dans son art.

Trop épris par son entraînement, il ne me remarqua pas de suite, j'en profitais pour l'admirer à la place des étoiles. Dégustant mon dessert, je passais une des meilleures nuits depuis longtemps. C'était mon serendipity, mon heureux hasard.

La musique pris fin, l'homme s'arrêtait peu à peu de virevolter, il se posa dans l'herbe fraiche du soir. Pris une, deux bouffés d'air et me demandas

-t'en pense quoi ?

Cette voix, je la reconnaît, c'est celle des mes rêves, je peux jurer que c'est l'une d'elle. À l'entente de celle-ci, le même mécanisme qu'avec le violoniste ce mit en place, mon oeil gauche devint humide. Je titubais, plus rien ne pus sortir de ma bouche à par le mot « lovely ».

-Tu aimes, c'est vrai ? Je suis content, je n'arrive pas à danser devant des gens, mais devant toi ça ne m'as pas bloqué, merci pour ton attention Mira.

Mira ? Il connaît mon prénom.

C'est louche.

-Mais qui es-tu ? Comment connais-tu mon ...

Je fus stoppé dans ma question, il alluma son téléphone et son visage est se révéla à moi.

C'était Jimin, le Jimin qui a faillit tomber en me disant en revoir tout a l'heure, le Jimin avec qui j'ai parlé toute la réunion.

« Lovely, j'aime bien », il me dit. Moi bêtement, je rougis sans savoir pourquoi.

Je le réutiliserais, me dit-il. Gentiment, il ramassa toutes ses affaires et partir jusqu'à son dortoir. Il me remercia encore une fois pour avoir regardé sa danse et parti.





Pov Jimin

-Je m'éloigne un peu pour me calmer, j'ai mal au cœur. Ce n'est pas à cause de la danse j'espère. C'est toute ma vie. 

Non, c'est arrivé après, lorsqu'elle a prononcé ce mot en particulier « lovely ».

Je m'arrêtais deux secondes, c'est bien ça, lovely, j'en parlerais demain à Taehyung.

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De mon côté, je suis restée dehors, par faute de ne pas pouvoir dormir autant regarder le paysage. Je fermais légèrement les yeux, mon cœur s'emballa et me revoilà dans un rêve.

Un autre rêve artificiel ? Ça fait beaucoup là.

Je m'allonge, et je me laisse plonger dans cet univers fantastique. J'y vois une ombre mouvante la même que celle de Jimin, à celle-ci se joigne 6 autres.

-Comment j'ai pu le confondre avec l'une des voix de mon rêve ?

Mon cœur crie.

-ils sont au complet.

Comme s'ils avaient été s'éparé. Une devient plus claire, je peux y voir un visage, une sourire s'y dessine, un rire se fait entendre. J'y vois ses yeux, des yeux renfermant une galaxie : un mikrokosmos. C'est l'homme qu'il me hante, maintenant je ne dirais pas ça, on dirait qu'il me suit, à vrai dire j'aime ça. Je le vois, il chuchote, je veux savoir quoi. Que dit t-il ; j'essaye de courir vers lui. Mais il s'efface, disparaît. Je le perds, je n'en ai pas envie. Je l'appelle, mais je ne connais rien de lui-même son nom, seul son rire me reste en tête.

-RESTE-LA ! J'ai besoin de savoir. S'il te plaît, je t'en supplie dit le moi. Reste au moins pour moi.

Je me réveille en criant, je suis en pleure, dans un état pitoyable. Je suis à terre en boule, comme si je venais de faire un horrible cauchemar. Il ne m'a pas écouté, il est parti. Je me sens détruite de l'intérieur.

Jimin qui n'était pas très loin et qui m'a entendu crier vient à moi, me demandant si tout va bien, je lui réponds mécaniquement « oui ».

-Ne fais pas l'idiote, tu ne vas pas bien. Je te ramène au dortoir.

Sur le chemin du retour personne ne parle, je ne suis pas en état de prononcer une phrase et il le voit bien.

Après s'être assuré que j'étais bien dans mon lit, il me répète que si j'ai besoin, je peux l'appeler sur son numéro de téléphone. Je lui répond toujours oui, mais avec un peu plus de vie cette fois-ci.

Je m'allonge et m'endors en repensant à cet homme, celui qui m'obsède tellement.