le joueur de violon

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Au fur et à mesure que les jours avançaient je comprenais qu'il me manquait quelque chose, une chose importante qui m'avait été dérobé. Et quand je saurais quoi, tout rentrera dans l'ordre.

J'ai espoir que ça se passe comme ça.

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16h, et c'est reparti, je m'installe confortablement, c'est partie pour la mini-sieste habituelle.

Je ferme les yeux, un rire, deux ; et plus rien le fond noir s'éclairci. Première fois que je voyais quelque chose. Je vis un sourire, aussi magnifique que le soleil, des dents reflétant la réussite ça va s'en dire.

Tout revient noir et un arrière tête me fut révéler. Des cheveux noirs légèrement ondulés, un cou blanc, et avec cela un rire.

Un rire d'enfant je dirais, chaleureux, qui donne aussi envie de sourire. Toujours en rythme de trois ; ce rire, je ne pourrais pas l'oublier.

Me réveillant, je marque tout dans mon carnet, ce rêve était fabuleux. Extra même, je ne comprend rien mais j'adore, les choses évoluent et je sens que je peux comprendre.

Une semaine plus tard, j'étais partie pour la préparation du festival, habitant à Paris le trajet ne fut pas très long.

Ces dix jours vont être sympathiques, de ce que j'ai compris, des artistes venant du monde entier vont performer sur scène, que ce soit d'Amérique, d'Europe ou bien d'Asie ! Le publique va être diversifié en tous cas. C'est un lieu de rencontre entre tout les amoureux de la musique, parfait comme atmosphère pour une fin d'été.

Enfin, c'est ce que je pensais...

Pour préparer tout le lieu, le staff était venu en avance, former tout le monde était une étape cruciale.

J'étais seule comme d'habitude, je n'aime pas les gens, mais ironie du monde, je fais un festival rempli de gens. Si drôle la vie.

Bref, reprenons, on nous à loger dans des dortoirs plutôt sympas, j'ai trouvé un lit un peu loin de tout pour mes rêves à l'heure de 16h. Le problème est qu'ils deviennent plus détaillés, donc aussi plus long. Maintenant, je reste 2 minutes les yeux fermés ce qui paraient minime, mais c'est assez long.

Avant les premières réunions d'informations, nous avons le droit de visiter les différentes scènes et les espaces entre, je me suis alors éclipsée. Les autres avaient l'air de connaître l'endroit, je pense que ce n'est pas la première fois qu'ils viennent en renfort.

Je me lance, je marche rapidement, mais assez lentement pour admirer le paysage. Marcher comme ça m'avait manquez, mais je ressens un manque... Un léger sentiment inconfortable s'installe en moi, mon cœur se presse.

À ce même instant, j'entends une mélodie, proche de celle du violoniste de rue que j'avais croisé il y a une semaine.

Plus la mélodie se rapprochait, mieux je me sentais. Mon stress disparut, mon cœur s'apaisa, mon corps était reposé. C'était la deuxième fois que je ne pleurais pas en entendant une musique, une victoire pour ma personne.

Mais qui est-ce ? Qui est cette personne qui me charme autant ? Qui est cette personne capable de jouer une mélodie du bonheur ? Qui résout mes problèmes si facilement ?

Ce son me guide jusqu'à une grande tente blanche. Seul, au milieu d'une foule d'instruments de musique et d'enceinte, il jouait. Je le vois, mais impossible d'entrée. Prise d'une nostalgie sortie de nul part, je m'assis en tailleur, les fesses sur la pelouse, je restais bouche bée. Ce moment a bien duré 10 min, je l'admirais, c'était le mot. A cet instant précis tout avait disparu. Je fermais les yeux pour me concentrer sur le son de son violon. Il fredonnait quelques mots « so show me, i show you ».

À eux seuls, ces mots me plongèrent dans un de mes rêves. Il n'était pas 16h, c'est juste, mais pourquoi alors ? C'est comme s'il l'avait provoqué, il l'avait créé artificiellement. Comment pourrait-il ?

Moi-même, je ne sais pas comment ça fonctionne, alors un inconnu y arriver, ç'est de la provocation pure. Quelle ironie !

Ce rêve artificiel n'était pas très détaillé, vu qu'il n'était pas programmé je pense. J'y ai vu 7 ombres, je les ai directement associées aux 7 voix que je connaissais bien maintenant. Ces ombres se tiennent par la main, puis elles se dissipent pour former une forme, on aurait dit une lettre.

Je suppose que c'était un B, mais je ne suis pas sûr.

Le rêve prenant fin, je retrouve mes esprits. Et sans y faire attention, je me lève machinalement comme si mon corps ne m'obéissait pas, je me positionne devant ce fameux homme. Je le regarde dans les yeux, l'observe sans bouger et soudain je réalise. Je le reconnais, c'était le joueur de violon !

Comme pris en flagrant délit, il se stoppa net. Il était à la limite de s'enfuir, je ne pus sortir qu'une seule choses de ma bouche « i purple you ».

ALWAYS REMEMBER {FF.BTS.V}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant