Just a soulmate meeting / jikook

Chapitre 13

Jimin était rentré le soir même chez lui. Il s'était réveillé 30 minutes plus tard après l'arrivé de ses proches dans la salle. Il s'était fait questionné sur le pourquoi et le comment de son accident. Le blond avait récité l'histoire que son frère lui avait conté dans la voiture alors qu'il était à moitié éveillé. Malgré son mal de tête et la voix lointaine de son frère il avait compris ce qu'il devait dire. Loevan était très calculateur et soigné. Détenir un secret aussi gros n'était pas simple à garder et avait beaucoup d'inconvénients comme l'improviste. Alors il prenait toutes les options possibles et prévoyait un échappatoire pour ne pas se faire prendre.

Loevan était allé chercher Léonard à son école. Mme. Croftman avait été surprise de ne pas voir le blond et son éternel sourire. Léo aussi avait eu la surprise de découvrir le plus grand de ses frères à l'entrée de son école. Le châtain lui avait seulement dit de ne pas trop embêter le blond une fois à la maison.

Le grand frère avait quand même réussi à emmener sa mère chez le docteur. Claire l'avait suivi sans résistance. Elle s'en voulait pour la blessure de son garçon. Alors elle l'avait écouté et avait eu son entretient avec le fameux Dr.Rodrin.

Le Dr.Rodrin était quelqu'un de très compréhensif et avait une grande affection pour la famille Park. Il était au courant de leur situation familiale et lui aussi gardait le secret pour préserver la famille. Il voulait seulement leur bien et respectait le choix de la famille de sa patiente. Même si l'envie de les aider à survivre à cette misère en racontant leur situation à la justice lui passait parfois par la tête. Il s'efforçait de ne pas divulguer le secret pour ne pas détruire une famille aussi belle que la leur. Car même si les relations avec la mère étaient instables, que Jimin était plus un parent pour le petit Léonard qu'un frère, même si Loevan jouait le rôle du père de famille, cette famille était spéciale et d'une préciosité hors norme. Ils s'aimaient plus que tout, ils se protégeaient et se faisaient confiance. La famille Park étaient des battants et ne se laissaient pas abattre par le poids de la mort de leur paternelle, celle de la dépression de leur mère et celle de la précarité.

Dr.Rordin avait essayé de convaincre la mère de prendre ses médicaments si elle voulait donner une meilleur vie à ses fils. Il lui avait demandé de penser à eux et de ne pas gâcher sa chance. Le docteur essayait de la prendre par les sentiments car chez un patient atteint de dépression les seules attaches qu'il peut avoir sont les sentiments. Dans la dépression les sentiments négatifs vous rongent mais le docteur savait que dans chacun d'eux se trouvait une faible part d'espoir qui les ferais revenir à eux. La dépression était une vrai maladie, très grave qui ne pourrissait pas seulement la vie de la personne atteinte mais aussi celle de son entourage. Cela pouvant entrainer les proches de la personne atteinte avec elle. Et il n'y avait rien de pire que de plonger toute une famille dans le chaos et la douleur mental. L'échappatoire se serai refermé comme une coquille d'huitre. Même le couteau le plus pointu ne pourrait plus s'immiscer dans la fente pour venir les en libérer. Car la fente n'existerait plus, l'huitre serait devenu un rocher. Un rocher qui sombrerait toujours plus profondément dans les bas fonds de la mer.

Claire était réceptive au chantage sentimental. Elle aimait ses enfants et leur faire du mal était quelque chose d'horrible. Elle s'en voulait de leur faire vivre ce calvaire. Mais cette pensée la plongeait encore plus dans sa tristesses et le désespoir. C'était un cercle vicieux. Elle n'arrivait pas à remonter la pente. La perte de son âme soeur l'avait achevé. Elle avait subit l'accident elle aussi, dans un sens. Elle avait sentis le coup. Elle avait souffert. Elle avait sentis tous ses os se briser sous le poids du camion. Claire avait ressentis la souffrance, les coups, la détresse et les pleures de son âme soeur. Mais elle avait survécu. Elle n'était pas dans la voiture mais elle avait belle et bien subit l'accident. Vivre la mort de celui qu'on aime et de notre moitié était la pire chose possible et imaginable. Alors la mère de famille avait perdu goût à la vie.