Partie 25.

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20 février :

Aurélien se réveilla en entendant des bruits sourds ricocher sur la fenêtre de sa chambre. Il se redressa sur son lit et cligna un instant des yeux avant de poser les yeux sur son portable près de lui, abandonné sur le matelas. Il s'insulta intérieurement en se rendant compte qu'il s'était endormi alors qu'il avait tenté tant bien que mal de rester éveillé et prit son portable dans sa main droite pour voir pourquoi l'écran était allumé. 6 appels en absence et 3 messages. Merde. Il appuya sur l'enveloppe pour lire le premier message reçu et se leva avec précipitation de son lit en lisant ce dernier :

Je suis en bas, ouvre-moi. - Arthur, 00h25.

Il appuya sur le contact d'Arthur, en réalité Guillaume, et porta son téléphone à son oreille. Il entendit plusieurs tonalités avant que Guillaume ne décroche enfin et au même moment, il entendit un gros bruit sur sa fenêtre, le forçant à aller voir ce qu'il se passait dehors.

« Guillaume, je suis désolé je m'étais endormi ! s'exclama-t-il en entendant le plus grand décrocher et il entendit son copain rire doucement de l'autre côté du combiné.

— C'est pas grave, Aurél... l'entendit-il dire dans un petit rire alors qu'il s'approchait de sa fenêtre et il avança la main pour ouvrir cette dernière. Tu viens m'ouvrir ?

— Où est-ce que t'es ?

— Juste là, lui dit la voix chaude de Guillaume lorsqu'il ouvrit la fenêtre et il baissa les yeux en direction de son jardin, à peine éclairé par les lampadaires présents dans la rue, y apercevant Guillaume. Ça fait bien un quart d'heure que je tente d'avoir ton attention en balançant des cailloux sur ta fenêtre, rigola le plus grand en lui montrant un caillou dans sa main. J'ai bien cru que j'allais par la casser cette fenêtre. Pas sûr que tes parents m'apprécient après...

— Désolé, dit-il dans un sourire soulagé. J'arrive tout de suite, rejoins-moi devant la porte d'entrée.

— À tout de suite, mon chat. » lui dit Guillaume en lui souriant dans la pénombre, son visage légèrement éclairé par la lumière provenant de la rue, et il raccrocha en lui souriant à son tour.

Il enfila un jogging et ses chaussons puis se précipita hors de sa chambre, descendant les escaliers le plus silencieusement possible, afin d'aller ouvrir à son copain.

***

Quand il ouvrit la porte et qu'il se retrouva nez-à-nez avec Guillaume, un large sourire vint s'inscrire sur ses lèvres, et il l'attira à l'intérieur de la maison en le prenant par la main. Il plaça son index devant sa bouche et l'entraina dans les escaliers et jusqu'à sa chambre en lui intimant le silence. Une fois à l'intérieur de cette dernière, il ferma la porte derrière lui et quand il se retourna, Guillaume entoura son visage de ses mains pour l'embrasser avec passion, le poussant contre la porte de sa chambre dans le même temps. Aurélien répondit au baiser avec autant de ferveur que le plus grand et quand ce dernier se recula enfin, à bout de souffle, il lui offrit un petit sourire en murmurant contre ses lèvres :

« Désolé de t'avoir fait attendre...

— C'est pas grave, mon chat. Je savais bien que ça te ferait trop tard, passé minuit.

— Oui mais je voulais à tout prix te voir ce soir et mes parents auraient encore été réveillés plus tôt, dit-il d'une petite voix avant d'offrir un petit sourire au plus grand.

— Je sais, Aurél. J'avais bien compris, t'inquiète. »

Aurélien prit en coupe le visage de son copain et déposa sur ses lèvres un dernier petit baiser qu'il espérait pourrait lui montrer toute la tendresse et l'amour qu'il lui portait et se recula en lui souriant.

Fiction OrelxGringe - Reste loin de lui.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant