chapitre sept

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Liv-Helen

Je me réveillais, Mathieu était dos à moi, mon bras était autour de lui, et ma jambe sur les siennes, sa respiration était régulière, signe qu'il dormait encore. J'espérais ne pas avoir était pénible cette nuit. Je passais une main dans ses cheveux, et me collais davantage à lui. Mon ami avait quelque chose de rassurant, car je me sentais bien à ses côtés, je me sentais en sécurité et c'était très agréable comme sensation. Ce dernier se mettait sur le dos, je me reculais donc pour lui laisser de l'espace, il remettait ma jambe sur la sienne, mon bras autour de lui.

- Salut, claquais-je un baiser sur sa joue, qu'il me rendait.

Il me faisait passer au-dessus de lui, je me retrouvais donc allonger sur lui. Est-ce que c'est une position approprié pour des amis ? Je veux dire, me retrouver coller à lui, est-ce que les amis sont censé se comporter ainsi ?

Mon oreille était posée contre son cœur et j'aimais l'entendre battre.

- Quelle heure il est ? demandais-je.
- Midi.
- Tu as bien dormis ?
- Ouais, tu t'es collée à moi toute la nuit donc j'ai eu toute la place, la couette, tu parlais encore mais ça c'est pas trop grave.

Je ricanais, malgré ma gêne.

- Désolée.
- Ah moi ça m'va.

Je souriais.

- On se lève ? demandais-je.

Aucun de nous n'avait envie visiblement mais il le fallait.

- Faudrait que tu te pousses, du coup, disait-il.
- Ah oui.

Je me levais en première à contre-cœur, puis je l'attendais pour quitter sa chambre.

Mathieu me préparait mon petit-déjeuner, et je le regardais faire, malgré l'envie de le faire moi-même. Nous allions nous installés à table.

- Tu travailles pas aujourd'hui ?
- Non et toi ?
- Nan.

Je hochais la tête.

- On reste ensemble alors ? demandais-je timidement.
- Ouais.

J'esquissais un sourire.

- Regarde comment tu souris, ça c'voit tu m'aimes trop.
- Mais pas du tout, niai-je.

Il rigolait, et je sentais mes joues chauffer.

- Trop mignonne.

Je croquais dans ma tartine de Nutella, n'osant pas dire quoi que ce soit.

- Tu veux faire quoi ? demandait-il.
- On pourrait regarder Dirty Dancing ?
- Nan.
- Allez, s'il te plaît, tu verras que c'est pas si nul que ça.

Il rigolait.

- Oublie-ça.
- Je te fais regarder Dirty Dancing, et tu me fais regarder un film que tu aimes bien.
- Ça marche.
- Yes !

Mathieu ricanait me voyant heureuse telle une enfant. Après le petit-déjeuner, j'aidais mon ami à débarrasser. Nous allions nous brosser les dents puis nous allions dans sa chambre.

- Est-ce que je peux avoir un pull s'il te plaît ?

Il regardait dans son armoire et me laissait le choix entre deux sweat-shirt à lui, j'en sélectionnais un qui était assortis à son jogging et il me ricanait en me voyant avec, inutile de préciser que c'était bien trop grand pour moi. Nous retournions dans son lit après qu'il est pris son ordinateur, il mettait Dirty Dancing et je souriais tandis que lui soupirais.

- En plus tu vas voir, les acteurs sont trop beaux.

Nous regardions, je connaissais toutes les répliques pratiquement, mais je ne les disais pas, j'avais une forte envie de lui spoiler les scènes, mais ça allait lui gâcher le peu de plaisir qu'il prenait à regarder ce film. Au moment où Bébé devait apprendre le portée, Mathieu ricanait.

- Trop facile. J'peux l'faire ça.

Je riais.

- N'importe quoi.
- Tu veux qu'on essaye ?
- Arrête, t'es pas sérieux ?
- Bah quoi ?
- C'est bien plus compliqué que ça en a l'air hein.
- On va essayer après tu vas voir.

Je riais, il avait l'air sérieux. Après le film, il se levait et je fronçais les sourcils, il me tendait sa main, que je saisissais.

- Attends, mais tu étais sérieux ?
- Bah ouais. On va faire ça au-dessus du canapé au cas où.
- Mais t'es fou. Je suis sûre que tu arrives même pas à me soulever.

Il ricanait. Je soupirais, je ne comprenais pas comment j'avais pu accepter, mais je m'élançais, prêt à sauter dans ses bras, il me rattrapait, mais nous étions très loin du compte. Je riais tandis que lui ne comprenait pas, sa grand-mère se moquait de lui.

- Attends, réessaie.

Je levais les yeux au ciel en riant, et je m'élançai de nouveau, Mathieu m'attrapais, mais nous tombions à la renverse sur le canapé. J'explosais de rire, tout comme lui, et sa grand-mère.

- Tu vois ? demandais-je.

Il ricanait, et soufflait.

- Tu sais c'qu'on dit ?
- Hum ?
- Jamais deux sans trois.

Je me levais et il me suivait.

- Tu sais que c'est la pire idée que tu n'es jamais eu ?
- Mais nan t'inquiète.

Je m'élançai une troisième fois, mais ce n'était toujours pas la bonne, loin de là car nous avions atterrit de nouveau sur le canapé. Il avouait qu'il n'avait pas la bonne technique. Je me levais, il faisait de même et nous retournions dans sa chambre sous mes ricanements. Nous allions dans son lit, et il choisissait un film, je n'avais pas pensé à retenir le nom car je sentais que ça n'allait pas me plaire. A la fin du film, il me regardait.

- Alors ?
- Mouais, pas terrible. Et toi, Dirty Dancing ?
- Nul.

Je ricanais.

- Tu me fatigues.

Il ricanait. Je me blottissais dans ses bras, tandis que nous choisissions un film, que cette fois, nous pourrions aimé tous les deux. Nous restions ainsi jusqu'au dîner. Mathieu voulait que je reste manger chez lui, de plus, malgré mon envie de refuser par peur de déranger, j'avais finis par accepté. Je dressais la table tandis que mon ami finissait de faire à manger. Nous nous installions et commencions à manger.

- J'te ramène après ? demandait Mathieu.
- Je peux prendre...
- Tranquille.

Je fronçais les sourcils, et mangeais. Après le dîner, j'aidais à débarrasser. J'allais récupérer mes affaires dans la chambre.

- Dit Mathieu... Tu fais quoi demain ? demandais-je timidement.
- Rien pourquoi ?
- Tu veux venir dormir chez moi ce soir ?

Il semblait réfléchir. J'aimais vraiment être à ses côtés, peut-être que ça paraissait étrange pour des amis de passer autant de temps ensemble, mais la vérité était que je voulais me laisser avec lui. Je ne voulais pas me poser un milliard de question sur ce qui était bon ou non avec lui.

- S'tu veux, ouais.
- Cool.

Il souriait, en voyant que je souriais. Il préparait un sac dans lequel il glissait ses affaires. Il glissait sa main dans la mienne, nous quittions son appartement, saluait quelques personnes en bas de son bâtiment, allions à sa voiture puis nous filions chez moi.

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