chapitre dix-neuf

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Liv-Helen

Nous étions dimanche matin, nous étions sur la route pour aller chez ma sœur pour son déménagement. Nous n'étions pas sortis hier soir et heureusement car même sans ça nous étions fatigués. Prise d'insomnie, j'avais sans le vouloir, réveiller Mathieu qui n'arrivait plus à se rendormir après. Alors, tous les deux allions certainement être exécrable car nous n'avions dormis que quatre heures, peut-être moins.

Mon copain se garait, nous étions en avance de cinq minutes. Je sortais de la voiture, il m'imitait.

- Maman, papa, disais-je en leur faisant la bise, je vous présente Mathieu, mon copain.

Mes parents souriaient, ma mère lui faisait la bise tandis que mon père lui serrait la main.

- Bonjour, disait-il.
- Enchanté, disait ma mère.

Lili sortait en courant de son immeuble, suivit de près par Baptiste, son petit-ami. 

- Salut la famille ! La forme ?

Elle était comme à son habitude, de bonne humeur.

- Tu dois être Mathieu c'est ça ?
- Ouais, Lili ?
- C'est ça. Enchanté de te rencontrer et merci beaucoup pour le coup de main c'est cool.
- T'inquiète.

Mathieu lui souriait.

- Anna ne devait pas venir ?
- Elie est malade, alors elle est restée avec lui.
- Ça marche.

Elle nous invitait à la suivre, ce que nous faisions. Avec ma mère et ma sœur nous nous chargions de porter les cartons, tandis que mon père et Mathieu portaient les gros meubles. Baptiste démontait certains meubles. Après plusieurs heures, nous avions tout chargés.

- Merci beaucoup, soupirait ma sœur, on doit déménager dans la journée.
- Un dimanche ?
- Oui, notre proprio ne pouvait qu'aujourd'hui. Vous nous suivez ?

Nous acceptions, chacun remontait dans sa voiture.

- Alors ? Demandais-je.
- Quoi ?
- Comment tu trouves ma famille ?
- Ils sont gentils et ils ont l'air cool.

Je souriais. Si Mathieu pouvait bien s'entendre avec ma famille alors j'étais contente. Nous nous garions et pendant que ma sœur et son copain faisait l'état des lieux, nous commencions à décharger. Après un instant, nous pouvions enfin commencer à placer les meubles. Après deux heures, nous avions enfin finis. Les garçons finissaient de monter les meubles pendant que ma sœur, ma mère et moi rangions les bibelots et objets de décoration.

- Merci beaucoup, disait Lili en souriant.

Nous lui sourions et fatigués, Mathieu et moi décidions de rentrer. Nous allions chez lui. Il s'installait dans le canapé et je faisais de même.

- J'suis crevé, disait-il.
- La même.

Je posais ma tête sur son épaule.

- À qui la faute en même temps.
- J'ai pas fais exprès, disais-je.
- Va dormir sur le canapé la prochaine fois.
- T'es sérieux ?
- Quoi ? Casse pas la tête pour rien Liv, il soufflait.
- T'es à deux doigts de me taper une embrouille parce que je t'es réveillé cette nuit ? On en parle ou pas ?
- Liv, soupirait-il de nouveau, ferme-la steu plaît.

J'écarquillais les yeux.

- Je vais rentrer.
- Ouais.
- Merci pour le déménagement.

Il hochait la tête et j'allais récupérer mes affaires avant de quitter son appartement.

C'était clair que nous étions exécrable aujourd'hui.

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