Quatre Saisons

chapitre vingt-trois

Liv-Helen

Je me réveillais blottis dans les bras de Mathieu. Il dormait encore paisiblement. Je posais ma main sur son torse à l'emplacement de son cœur. Je commençais à caresser doucement ses cheveux que j'aimais tant et déposer un baiser dans son cou. Mon petit ami commençait lentement à se réveiller. Il papillonnait plusieurs fois des cils.

- Bonjour toi, murmurais-je.

Il capturait directement mes lèvres, descendant ses mains dans mon dos avant de me faire basculer au dessus de lui.

- C'était en quel honneur ? Demandais-je.
- J'avais envie.

Je souriais et déposais un chaste baiser sur ses lèvres. Il me serrait dans ses bras tandis que ma tête était dans son cou, et mes mains sur ses épaules.

Après un instant tout les deux dans un silence apaisant, nous nous levions. Je l'aidais à préparer le petit-déjeuner et nous mangions tous les deux face à face. Une fois que nous avions finis, je l'aidais à débarrasser et nous allons nous brosser les dents.  Il faisait chaud, puisque nous étions au moins de juin, alors je me permettais de traîner en t-shirt culotte chez lui, et j'espérais que ça ne le dérangeais pas, même s'il m'avait affirmé que non. Nous étions allés dans son lit, et nous n'avions pas ouverts les volets pour éviter que la chaleur ne rentre. Nous nous installions confortablement, sans se coller pour éviter d'avoir davantage chaud et nous regardions une série. Sa main se posait sur ma cuisse mais je ne réagissais pas extérieurement. Parce que à l'intérieur, à ce simple contact, mon cœur se mettait à battre plus fort. Je tournais ma tête afin de le regarder mais il le faisait déjà. Il se jetait sur mes lèvres et je répondais immédiatement à son baiser, passant ma main dans sa nuque et l'autre dans ses cheveux tandis qu'il m'allongeait. Sa main remontait un peu trop haut sur ma cuisse et ses baisers se dirigeaient dans mon cou. Et j'avais peur, parce que ça allait beaucoup trop vite.

- Mathieu, disais-je.

Il continuait ses nombreux baisers dans mon cou alors je me répétais, un peu plus fort cette fois ci, et il cessait.

- Je... je suis pas prête.
- Désolé, il semblait gêné et je m'en voulais un peu.
- C'est pas grave. C'est moi qui le suis, il fronçait les sourcils, alors je poursuivais, je suis ta copine et je suis incapable de te satisfaire de tous tes besoins.
- Liv, je t'es déjà dis que ce n'était pas grave.
- Oui, mais devoir te stopper tout le temps c'est pénible pour moi alors pour toi...
- J'm'en fous. J'attends qu'tu sois prête c'est tout. Et j'veux surtout pas que tu te forces ok ?Ça viendra quand ça viendra.
- D'accord.

Il claquait un baiser sur ma joue et m'aidais à me redresser. Nous continuons la série, sa main tatouée sur ma cuisse nue.

Et c'était ainsi que nous avions passés notre journée.