chapitre treize

258 6 0
                                    

Liv-Helen

Je me réveillais dans les bras de Mathieu, celui-ci dormait encore profondément. Je souriais en repensant à la soirée d'hier soir qui était une véritable réussite, tout le monde avaient aimés, et le plus important, mon copain avait adoré. Je me tournais doucement pour ne pas le réveiller. Il était presque quatorze heures, ce n'était pas étonnant vu à l'heure à laquelle nous nous étions couchés. Je me retournais, et tombais face à Mathieu, les yeux ouverts, je sursautais, ce qui le faisait rire.

- Bordel, soufflais-je.

Il déposait un baiser sur ma joue.

- J'voulais pas t'faire peur.

Je ricanais et embrassais sa joue. Il me prenait par les hanches et me rapprochais de lui.

- C'est la première fois que j't'entends pas parler pendant la nuit.

Sa remarque me faisait ricaner.

- J'en conclu que tu as passé une bonne nuit, disais-je.
- Grave. Il est quelle heure ?
- Quatorze, presque.

Il soufflait. Je déposais un baiser dans son cou.

- Tu vas où ?
- Je me lève.

Je sortais du lit, et j'entrais dans le salon, certains se réveillaient.

- Bonjour, disais-je de bonne humeur.
- Cri pas, grognait Marcel.

Je ricanais.

- Il est quatorze heures, annonçais-je.

Omarz se levait très rapidement.

- Merde, j'dois aller au boulot là.

Nous avions beau être samedi, certains travaillaient et il fallait croire que c'était le cas d'Omarz. Il prenait rapidement ses affaires, et criaient salut en quittant l'appartement. Anna se levait et venait me prendre dans ses bras.

- J't'en prie, ne me laisse plus jamais boire.

Je ricanais. Mathieu entrait dans le salon avec une boîte de doliprane.

- Mon sauveur, soupirait-elle.

Ce dernier ricanait. Le reste de la bande se relevait, et s'asseyait sur le canapé, se plaignant d'une douleur à la tête. Je regardais Mathieu qui me faisais un signe de tête, m'incitant à aller le voir.

- Tu peux m'aider à préparer le p'tit déj s'il te plaît ?
- Oui.

Nous allions dans la cuisine et j'attendais qu'il m'indiquait où se trouvait les objets nécessaires.

- Liv, fais comme chez toi.
- J'aime pas fouiller.

Il soupirait, mais esquissait un sourire. Il commençait alors à m'indiquer où se trouvait les tasses, bols et couverts, tandis qu'il amenait au salon le chocolat, lait, Nutella et pain. Je le rejoignais ensuite, et nous prenions tous notre petit déjeuner. Tous avaient pris un doliprane et ça me faisais rire.

- Arrête de te moquer Liv, se plaignait Elie.
- Désolée, mais en même temps, je vous avais dit de pas abuser.

Il soufflait et je me concentrais sur ma tartine, Anna posait lourdement sa tête sur mon épaule.

- J'arrête de boire, disait-elle, nous faisant rire.

Une fois finis, nous débarrassions tous ensemble.

- Vous pouvez rentrer chez vous, je vais m'occuper d'enlever les décorations, disais-je.
- Mais non, on va t'aider, dit Marcel.
- Vous...
- Merci, ajoutait Anna.

Elle prenait ses affaires, embrassait ma joue.

- Je te revaudrais ça, promis.

Anna attirait Elie avec elle et après avoir salué Mathieu, ils quittaient l'appartement. Je regardais Marcel, Aladin et Asaf qui haussaient les épaules. Ils se levaient et nous aider à enlever la décoration que nous mettions dans des cartons. Après deux heures, les trois amis quittaient l'appartement, me laissant seule avec Mathieu. Nous nous asseyions sur le canapé en soufflant.

- Ta soirée t'as plu ? demandais-je.
- Trop.

Je souriais, le voir heureux était tout ce que je souhaitais, et je me sentais encore mieux lorsqu'il jouait avec sa gourmette en souriant.

- Le gâteau, il était grave bon.
- Oui, je sais, j'ai essayée de prendre le meilleur pâtissier.

Il passait son bras autour de mes épaules.

- Merci bé'. Je souriais, le surnom qu'il venait de me donner m'avait procuré plusieurs frissons.
- C'est normal. Et puis, ça m'a fais vraiment plaisir d'organisé ça. Au début, j'avais peur que tu n'aimes pas.
- T'es folle.
- On fait quoi aujourd'hui ? demandais-je.
- On va aller chez toi prendre des affaires et tu vas venir ici pour le reste du week-end.
- Tu veux faire un aller-retour pour ça ? Pourquoi tu viens pas plutôt chez moi ?
- S'tu veux, ça revient au même.

Je ricanais, et je me levais. Il préparait un sac, et je récupérais mes affaires. Nous descendions à sa voiture, montions à l'intérieur et nous filions chez moi. Il posait son sac à l'entrée, tandis que nous ôtions nos chaussures.

- Je vais prendre ma douche, fais comme chez toi.

J'allais me doucher, le laissant dans le salon. Une fois fini, je me sécher, m'habiller et me coiffe, j'enfilais de nouveau son pull. Je rejoignais Mathieu dans mon lit, je me blottissais contre lui, comme d'habitude. J'aimais vraiment être collée à lui, c'était sécurisant.

- Viens, on reste là tout le temps, disais-je.
- J'comptais aller chercher McDo pour ce soir mais...
- On peut faire une exception.

Il riait, et je le suivais, Dieu que j'adorais l'entendre rire. J'aimais savoir que je pouvais faire le bonheur de quelqu'un, surtout si c'était lui.

A dix-neuf heures, nous allions chercher McDo au Drive, puis nous rentrions chez moi afin de dîner, nous allions nous brosser les dents, puis il allait prendre sa douche, tandis que je l'attendais dans mon lit, traînant sur les réseaux. Il revenait un instant plus tard, vêtu seulement d'un jogging. Il venait s'allonger à côté de moi, je posais ma jambe sur la sienne tout en étant sur mon téléphone.

- On se regarde un truc ? demandais-je.
- S'tu veux.

Nous choisissions un film de guerre ensemble, mais je m'endormais avant la fin, blottis contre mon copain.

Quatre SaisonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant