Je ne pourrais pas t'aimer plus

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Résumé du chapitre précédent : Harry et Tom n'ont plus l'obligation d'aller à l'orphelinat pendant les vacances et les passent donc au Manoir Malfoy. Mais Harry passe ses journées seul, sans Tom et ne parvient pas à se trouver de quoi s'occuper... Pendant ce temps là, Severus et Lucius se remettent de leur séparation et se sautent dessus immédiatement.

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— HARRY —

Le vent fouette mes cheveux et je souffle pour qu'ils arrêtent de me tomber dans les yeux pendant que le sorcier attache fermement mon harnais. Il se trouve que l'escalade n'est pas aussi Moldu que Tom l'avait pensé. Il tire avec force sur les attaches. Je ris, parce que j'aimerais bien avoir autre chose à faire que paniquer. Pourquoi est-ce que j'ai laissé Tom me convaincre de faire de l'escalade ?

« Est-ce que tu ne préférerais pas t'attacher les cheveux avant qu'on commence ? demande l'homme. »

Ce n'est pas vraiment une question. Je prends l'élastique autour de mon poignet et attache mes cheveux en un chignon bas. Il attache le casque sous mon menton. Je serre ma prise en levant les yeux sur la montagne. Enfin, je suis plus au fond d'un gros ravin, en fait. Un ravin très très large. Est-ce que je suis fou ? J'ai passé l'âge d'utiliser les Maisons pour décrire les choses, de penser que seulement certaines personnes peuvent faire certaines choses, mais c'est sans doute l'acte le plus Gryffondor que je connaisse, tellement Gryffondor que le serpent sur mon polo veut tomber et fuir l'imposteur que je suis.

Je me tire vers le haut, sentant la brûlure dans mes bras. Ça va être difficile.

— O —

Je me jette sur le lit à côté de Tom et je grogne.

« Est-ce que tu dois faire ça à chaque fois ? demande-t-il.

— C'est toi qui a suggéré l'escalade, Thomas. Ne soit pas impoli avec moi, je réponds avec mon visage enfoncé entre les oreillers. »

Il se retourne et place ses mains sur mes épaules.

« Je n'ai rien entendu, dit-il affectueusement. »

Je tourne brusque la tête vers lui.

« Ne sois pas gentil avec moi. »

Il lève les yeux au ciel et sourit, jouant du piano avec ses doigt sur ma clavicule.

« Décides-toi, à la fin...

— D'accord, peut-être que tu peux être un peu gentil avec moi, je boude. »

Il attire ma main jusqu'à sa bouche et mordille mon doigt.

« Et si j'étais un peu méchant ? chuchote-t-il. »

Je suis pris de court, et je rougis.

« Tu ne veux pas faire de choix ? taquine-t-il.

— C'est quelque chose de difficile, je gromelle. »

Il laisse nos mains enlacées tomber entre nous.

« J'ai fini mes leçons de danses. Demain, nous irons sur le Chemin de Traverse.

— Oh.

— Est-ce que j'ai mentionné que j'aime ces- ces tatouages sur ton bras ? demande-t-il.

— Occupation Ratée, je murmure. »

Il presse un baiser sur mon bras.

« Rien de ce que tu fais n'est un échec à mes yeux. »

Je rougis à nouveau et en tombe du lit.

Pour le Bien CommunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant