Épilogue

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Résumé du chapitre précédent : La destinée de Harry s'achève quand Tom le demande en mariage, au début de leur cinquième année à Poudlard. Il est parvenu à lui apprendre ce qu'est l'amour et à le détourner de la mort et de la destruction le conduisant à devenir Voldemort.

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— HARRY —

Tom fait monter Ruby sur ses genoux et tire doucement sur sa queue de cheval.

« Adorable Petite Moldue, dit-il alors qu'il papillonne des bisous sur son visage. »

Elle fronce le nez et le repousse.

« Papa ! grogne-t-elle.

— Thomas Jedusor, je t'ai demandé de ne plus l'appeler comme ça, je dis.

— Harrison Jedusor, tu as dis plus ou moins le contraire à Bellatrix pas plus tard qu'hier, rétorque-t-il. »

Je souris.

« Ton père est ridicule, Ruby Jean.

— Vous êtes tous les deux fous. Est-ce que je peux rentrer plutôt ? Dora a dit qu'elle m'appellerait par Cheminette quand elle recevra son nouveau balai. »

Je soupire lourdement. Elle lève les yeux au ciel.

« Il faut que je le voie, Papa. Elle a dit que sa mère pourrait lui prendre un Nimbus.

— Si c'est nécessaire, alors. »

Elle tourne le buste et lance un regard appuyé à Tom jusqu'à ce qu'il la relâche.

« Tu ressembles bien trop à ton père, dit Tom tandis que Ruby époussette sa jupe de manière théâtrale. »

Je roule des yeux à mon tour et me cale contre le dossier de la chaise.

En fait, c'est vraiment choquant cette manière qu'a Ruby de nous imiter. Il y a douze ans, quand nous sommes entrés pour la première fois dans cet orphelinat moldu et que nous avons trouvé cette petite née-moldue, elle était si calme, si réservée. J'ai pensé qu'on pourrait avoir du mal à la comprendre, à créer une relation, même avec nos personnalités. Mais elle nous est trop similaire maintenant.

Tom est une père incroyable. Il pense que je ne le sais pas, comme si c'était un grand secret, mais il garde un réserve de pansements Disney Princesse juste pour avoir la satisfaction de nettoyer ses blessures pour elle. Je suppose que je ne suis pas censé savoir ça non plus, mais il lui chante des chansons le soir. Alors même elle m'a dit qu'elle avait passé l'âge d'être bordée... Je suppose que je ne suis plus son favoris, c'est tout.

« Les Malfoy viennent quand même. »

Je souris. Il a bien mérité son rang.

— SEVERUS —

Je suis allongé dans mon lit avec les yeux fermés. Les rayons du soleil réchauffent mon visage, essayant de me contraindre à ouvrir les yeux. Il faut que j'aille aux toilettes, mais je viens de trouver un endroit du lit qui est tellement chaud.

L'espace à côté de moi est heureusement vide, et j'ai tout le lit pour moi, ce qui veut dire que je peux profiter de toute la couverture – ce qui est rare. Je n'avais jamais ressenti le besoin de faire une petite sieste jusqu'à maintenant, mais j'en reconnais l'appel maintenant.

« Se-ver-usss, j'entends. »

Je ferme les yeux avec un peu plus de détermination et grogne quand un poids presse contre mon torse.

« Lucius, je dors... je grommelle.

— Non, tu ne dors pas. Je sais de source sûre que les personnes endormies sont rarement aussi réceptives. »

Pour le Bien CommunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant