T'aimer, puis m'envoler

Chapitre 7

Novembre... Il ne c'était rien passé de spécial dans ma vie depuis le mois d'octobre, ma journée d'immersion était dans deux jours, alors je stressais un petit peu, même je sentais que tout allait bien se passer je ne pouvais m'empêcher d'avoir une boule au ventre continuellement. Stresser ne servait à rien, mais je ne pouvais pas arrêter.

    Depuis octobre, Milo et Dorian c'étaient beaucoup rapprochés, j'aimais voir mon meilleur ami dans cet état, mais au fond j'étais un petit peu jalouse je pense, Dorian était en train de me « voler » mon meilleur ami qui maintenant passait plus de temps avec lui que Zoé et moi. Mais je ne pouvais pas faire la rabat-joie, son bonheur passait bien avant le mien, et Dorian était adorable. Ce n'était pas le genre à être efféminer, il ôtait tous les préjugés homosexuel comme avait essayé Milo avant lui, car lui n'étant pas efféminer il cherchait « un homme un vrai ». J'avoue que j'enviais un petit peu leur relation, ils semblaient si heureux ensemble que pendant un instant j'avais espérer que l'on me regarde comme Dorian regarde Milo, comme la septième merveille du monde, puis j'ai tourné la tête et je suis revenue dans me réalité, celle où l'amour n'a pas sa place.

    Zoé, elle,  ne pouvait voir Maxime que les week-end alors lorsqu'ils se voyaient elle m'oubliait complètement, mais je le comprenais. Encore une fois, je me retrouvais seule sans même le vouloir, alors finalement j'étais habituée. Ce week-end je n'étais pas sortie de chez moi, lundi c'était ma journée d'immersion, je n'allais connaître personne, mais ce n'était qu'une journée alors j'allais survivre. Je suis quelqu'un d'assez transparente et je sais me faire discrète si bien qu'aucun n'étudiant ne remarquerait ma présence.

    Ce matin, c'était le grand jour, j'avais prévu une tenue spécifique pour avoir l'air d'une étudiante afin de ne pas passer pour une gamine auprès d'eux. J'avais décidé de porter un pantalon en jeans large, bleu clair, c'était un de mes favoris, j'aimais le porter car je me sentais à l'aise, avec j'avais mis un petit chemisier noir que j'avais rentré dans mon pantalon sur le devant mais laissé ressorti sur le derrière. J'avais attaché mes cheveux comme d'habitude c'est à dire une queue de cheval bien lisse mais cette fois un peu plus basse que d'habitude, j'avais pris le soin de me maquiller légèrement pour rester naturel, mais tout de même avoir une apparence plus soigné que d'habitude. J'avais mis du far à paupière assez discret qui illuminait mon regard et faisait ressortir mes yeux verts, je n'étais pas mécontente du résultat, et j'avais aussi mis mon éternel mascara. J'attachais beaucoup d'importance aux détails de cette journée. C'était ma mère qui devait m'emmener, et mon père viendrait me chercher à la fin.

     Nous étions parties avec ma mère assez tôt pour ne pas que je sois en retard car le trajet était tout de même d'une heure, et mes cours commençaient à neuf heure. Dans la voiture le stress commençait à monter, j'avais peur de ne pas me repérer puisque j'étais livrée à moi même, je ne pouvais compter que sur moi aujourd'hui. Ma mère me jetait quelques regards de temps en temps pour voir si j'étais encore en vie sans doute. Le trajet était silencieux, mais au bout d'un moment ma mère brisa le silence, je savais qu'elle finirait par parler car elle a ouvert la bouche à plusieurs reprise pour me dire quelque chose, puis elle avait abandonner. Je pense qu'elle voulait trouver les bons mots avant que je ne puisse entendre quoique ce soit.

     « Tu m'en veux toujours     pour le psy ? »

   

     « Ce n'est pas pour le     psy que je vous en veux à papa et toi tu le sais très bien. »

   

     « Nous avions peur de ta     réaction, nous voulions éviter le conflit avec toi, éviter que tu     te braque. »

   

     « Et bien nous pouvons     dire que c'est réussi ! » Je savais que ce ton ironique     ne plaisait pas à ma mère, mais j'étais toujours énervée contre     eux et nos conversations ces derniers temps étaient limitées.