Chapitre 27

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J'ouvre les yeux encore lourds à cause de la fatigue lentement. Je sens un poids sur ma hanche, et lorsque je me relève je vois le bras de Fly posé sur moi. Il dort encore et même si je n'ai pas envie de le réveiller j'y suis obligée car j'ai promis à ma mère de ne pas rentrer tard pour pouvoir réviser. Je lui caresse les cheveux, puis la joue. Il semble si paisible que ça me fait presque mal au cœur de devoir le sortir du sommeil. Ses traits commencent à se déformer et ses yeux à s'ouvrir non sans difficulté. Il hausse un sourcil, baille, s'étire et me demande :

     « Il est quelle heure ? »

   

     « Sept heure quarante sept. Je sais que c'est tôt     mais il faut que je révise et j'ai promis à ma mère de ne pas     rentrer tard alors... »     

   

     « Alors tu vas déjà m'embrasser pour me dire     bonjour. »Je souris et  j'approche mon visage du sien et nos     lèvres se rencontrent. Je pose ma tête sur son torse, et lui me     fait des papouilles dans les cheveux, c'est si agréable. Je n'ai     pas envie de gâcher ce moment, mais il faut que je prenne mon     courage à deux mains et que j'essaie de le raisonner une bonne fois     pour toute. Je me mords a lèvre inférieure et me lance, je crois     que c'est le bon moment pour le faire.     

   

     « J'ai pas envie que toi et moi ne se     termine... »

   

     « Mais c'est ça qui est beau dans notre     histoire, il n'y aura jamais de fin. Ce sera comme lorsqu'un vieux     perd sa femme alors qu'ils étaient mariés depuis le lycée, ce ne     sera jamais fini. »

   

     « Oui mais nous ne sommes pas un vieux couple, et     quand on y réfléchis, on se connaît seulement depuis quelques     mois. »

   

     « Et alors ? »     

   

     « Alors j'ai besoin de toi moi ! J'ai     besoin de te connaître par cœur parce que je veux tout savoir de     toi, j'ai besoin de te montrer que je t'aime tous les jours     encore plus et plus les jours passent et plus j'ai du mal à me dire     que tu ne seras pas présent pour mes dix-huit ans par exemple, ou     que je pourrais jamais te conduire quelque part car tu ne me verras     jamais conduire. J'ai du mal à penser à ma vie après toi. »

   

     « Qu'est ce que tu essaie de me dire Élie ? »     Son ton est un petit peu plus menaçant et je pense qu'il a peur     de la réponse que je vais lui donner car il ne la connaît que trop     bien.     

   

     « Je veux que tu essaie de reprendre un     traitement. »  Il s'écarte brusquement de moi, pour mettre un     distance entre nous.     

   

     « Non c'est pas vrai ! Pas toi ? Je     pensais que quelqu'un me comprenait, et c'est aussi ça que     j'aimais chez toi . Mais visiblement ce n'est pas possible que     quelqu'un puisse essayer de me comprendre en ce mettant à ma     place. »

   

     « Je veux juste qu'on puisse avoir une chance. »         

   

     « Et ça c'est pas une chance déjà ? Nous     être rencontrés c'est pas une chance pour toi ? »     

   

T'aimer, puis m'envolerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant