T'aimer, puis m'envoler

Chapitre 21

    Fly venait de partir car il avait un rendez-vous chez le médecin pour qu'il puisse lui donner l'autorisation de voler. Ce serait comme cela maintenant, il devrait toujours avoir une autorisation médicale pour pouvoir jouer au basket et faire du para-moteur, pour ne pas mettre en danger la santé des autres, et la sienne encore plus. Maintenant qu'il était partis, j'étais seule pour réfléchir et repenser à tout cela. Je n'arrêtais pas de pleurer, c'était plus fort que moi. C'était comme si j'étais déjà en train de le perdre. 

Et depuis qu'il m'a annoncé cette terrible nouvelle j'écris, j'écris tout pour pouvoir me souvenir de chaque instant quand il ne sera plus avec moi, je ne veux rien oublier de lui. Aujourd'hui tout est plus compliquer, mais écrire me fait beaucoup de bien, et tout me sera bénéfique par la suite. Je prend mon ordinateur et je m'évade durant de longues minutes, le temps de coucher mes sentiments sur le papier virtuel de cette machine.

              Je pense appeler mes parents, je ne peux pas rester seule plus longtemps, j'essaye de penser à autre chose que lui, ou plutôt sa maladie, mais il m'est impossible de passer outre. J'ai besoin d'en parler, d'entendre que tout ira bien, de tout simplement être rassurée. Je prend mon téléphone et envoie le message suivant à ma mère «  Est ce que vous pouvez rentrer j'ai besoin de vous... », sa réponse ne se fait pas attendre, elle répond instantanément «  Tout va bien ? On arrive. ». Je souffle de soulagement devant mon téléphone, j'ai vraiment besoin d'eux.

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            Ma mère entre en trombe dans la maison, je pleure toujours, elle m'inspecte de la tête au pied, prend mon visage entre ses mains et s'assied à côté de moi.

     « Qu'est ce qu'il se passe Élie ? »     Toute ma famille entre dans le salon paniquée du message que je     leur ais laissé.

   

     « Ho maman ! » Je fond dans ses bras     et je me met à pleurer de plus belle, je n'arrive plus à     m'arrêter.

   

     « Tout va bien je suis là. »  Mon père     s'assied de l'autre côté et me caresse le dos. Mes frères sont     inquiets en me regardant, mais ma mère leur fait signe de monter     dans leur chambre. Ma sœur prend place devant moi à genoux, et me     caresse les jambes.

   

     « Élie ? » Me demanda ma sœur.

   

     « Fly est venu me voir... »

   

     « C'est ton premier chagrin d'amour ! »     Rit ma mère. Je relève ma tête blanchit par le sel de mes larmes     accumulé.

   

     « Non ce n'est pas ça. »

   

     « Il ne t'a pas touché au moins ? »     me demande mon père.

   

     « Non pas du tout. »

   

     « Alors qu'est ce qu'il y a ? »

   

     « Il est venu me dire qu'il était malade. »

   

     « Malade ? C'est à dire ? »