Chapitre 15

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Je me trouvais juste devant la porte d'entrée, ouverte. J'étais figée, comme bloqué, tous les sentiments se mélangeaient en moi.

Mentalement je pense que je n'allais vraiment pas bien, et physiquement je devais passer pour une folle parce-que je restais debout devant la porte, en fixant la personne qui était devant moi.

Florence qui tenait la porte, décida de réagir:

- "Jeune homme, quel est votre nom déjà?"

- "Je m'appelle Antoine, disait-il avec un calme certain."

- "Et bien entrez Antoine, lui répondit elle en lui indiquant le salon avec son bras droit, et avec un grand sourire."

- "Je dois faire quelque chose avant."

Puis il s'approcha de moi, me pris la mais et posa délicatement ses lèvres sur les miennes, mais durant seulement quelques micro secondes.

En suite, il pris la direction que lui avait indiqué Florence quelques instant plutôt, comme ci ce qu'il venait de faire était totalement normale.

Florence me regardait avec un air ahuri, légèrement choqué.

Bon, bon, bon... On va faire comme ci rien ne s'était passé.

- "Vous n'avez rien vus, il ne s'était rien passé, disais-je d'un ton complètement neutre."

J'arrivais dans le salon, Antoine était déjà assis sur le bord du canapé. J'entendis les pas de Thomas dans les escaliers, le stresse montait en moi. Je devais me contrôler parce que des fois, je peux faire des crises d'angoisse, et je ne me contrôle plus.

Thomas venait de passé l'entrée du salon, ne regardais que moi avec un grand sourire. Il se rapprocha dangereusement de moi, glissa son bras autour de ma taille et déposa un léger et tendre baiser sur mes lèvres.

- "Tu te prend pour qui? nous interrompit Antoine."

Oh non, ça allait commencer...

- "Mais toi d'abord? T'es qui? Et qu'est ce que tu fous la? Riposta Thomas qui venait tout juste de le remarquer."

- "Je suis Antoine, le petit ami d'Ambre, répondit-il avec fougue."

Thomas ne bougeait plus pendant quelques seconde, surement parce-qu'il était choqué. Puis il s'avança, vers Antoine et lui mît un poing au niveau du nez d'Antoine.

- "Moi, je suis son vrai mari."

Antoine laissa échapper un petit cri de surprise et d'horreur, alors qu'un gilet de sang coula sur son visage magnifiquement taillé.

Les insultes fusèrent à travers la pièce dans tous les sens, ainsi que les coups. Les tâches de sang laissaient leurs traces sur les visages et sur le sol.

Florence avait une expression d'horreur sur son doux visage, malgré tout, elle resta dans un des coins de la pièce sans réagir au près de Thomas et d'Antoine.

Mon cœur battait de plus en plus vite, j'avais de plus en plus de mal à respirer.

J'étais entrain de faire une crise de stress.

Tout était flou autour de moi, je tomba sur le cul par terre. Puis d'un seul coup, les trois personnes qui se trouvaient dans la pièce avec moi se jetèrent sur moi pour essayer de me rattraper.

Seuls des bras musclés avaient réussi à me soulever du sol. Je n'arrivais pas à distinguer à qui appartenait les bras qui m'entouraient.

Ma respiration s'accéléra encore un peu , ce qui me fit tomber dans les pommes quelques instants après.

Tout était noir, plus rien, le noir complet.

Je rouvrais seulement les yeux après quelques dizaines de minutes. J'étais allongée, sous une couette dans mon lit.

Deux personnes étaient assises, une personne de chaque côté de mon lit.

- "Elle est réveillée! s'exclama Thomas en serrant ma main droite encore plus fort."

Thomas effectuait comme des petites pressions sur ma main alors que son pouce caressait ma paume de main.

Il me regardait dans les yeux, ils pétillaient de joie, d'appréhension, de colère, d'amour, de tristesse et de rancune. Ses yeux remplis d'émotion de toute sorte m'observait attentivement.

Antoine qui était assit sur la chaise à gauche de mon lit, il était profondément endormi sur sa chaise. Antoine devait vraiment être fatigué, avec le "bagarre" et tout et tout.

Malgré que Thomas avait crié que j'étais réveillé, Antoine n'avait pas ouvert un œil.

Je recommençais à observer Thomas, je pensais qu'il n'attendait qu'une seule chose, que je parle.

- "Thomas... bredouillais-je alors que j'allais exploser en sanglots."

Puis Thomas se jeta sur moi, son corps recouvrit le mien. Il réussi à me réchauffer mes membres congelés en seulement quelques secondes
.

Il se glissa dans mon lit, et se colla à moi sous la couette. Je posa ma tête contre son torse, en me laissant aller.


Voilà le chapitre 15! Je sais pas comment vous l'avez trouvé mais j'espère que c'était quand même bien ☺️

Team Thomas ou Team Antoine? 😍

L'histoire avance au fur et à mesure, je ne sais pas encore comment je vais ,faire, en fesant une seul fin ou alors un deuxième tome. 😏

Bref j'en suis pas encore là hein!

Alors commentez, votez et partagez! 💕

Je vous aime, Elsa.

Mariage forcé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant