Chapitre 17

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J'étais allongé dans le canapé, entrain de regarder un film de Noël. Celui la je ne l'avais pas encore vu, pourtant ça fait presque une semaine que je passais mes journées sur ce canapé.

Antoine était parti, parti pour toujours. Et Thomas... Thomas ne m'avait plus adressé la parole, sauf pour les trucs du genre:

"Tu peux me passer le sel s'il te plait."

Il ne me parlait plus, on ne rigolait plus ensemble. Thomas me manquais.

Noël avançait à grand pas, c'est seulement dans deux jours. Je n'avais toujours pas acheté de cadeaux, j'avais l'intention d'y aller à la fin de mon petit film. Je m'étais déjà habillée et préparée il fallait juste que j'ai le courage de bouger mon cul du canapé, ce qui est plutôt très compliqué.

Bon, ce film était enfin fini, il n'avait plus aucune raison de rester ici. Alors je décidais d'appeler Florence pour qu'elle puisse venir avec moi. Parce que, bien sûr je n'avais plus le droit de sortir de la maison si je n'étais pas accompagnée. Cela rendait les choses beaucoup plus difficile, mais si ça se trouve, Florence allait sûrement m'aidait à trouver un cadeau pour Thomas.

J'avais décidé que j'allais lui acheter un cadeau de Noël. Si ça se trouvais, toute allait se passer comme dans les films de Noël, je lui achetais un cadeau de Noël qu'il adorait, et il allait me pardonner pour tout ce que j'avais pu faire.

J'étais avec Florence dans le taxi, elle me parlait de tout et de rien, je ne l'écoutais pas vraiment.

- "Vous pensez que je dois acheter quoi pour Thomas? la coupais je."

- "Franchement j'en ai aucune idée, mademoiselle."

On arrivait enfin au centre commercial, on avait commencé à faire quelque magasin pour homme. Mais je ne pensais pas qu'un habit pourrai résoudre nos problème.

- "Je suis désolé mademoiselle, mais c'est déjà la deuxième fois qu'on fait le tour de tous les magasins, je pense que nous allons rien trouvez ici, me disait Florence d'un air désespéré."

Je soufflais pour exprimer mon mécontentement, toute en m'exclamant:

- "Bon, je crois que nous allons rentrer dans ce cas."

Arrivé à la maison, je décidais d'aller me poser un peu dans ma chambre toute en écoutant de la musique.

J'étais allongée sur mon lit, la tête entre les coussins, le casque sur les oreilles, je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir lui offrir.

Et si j'essayais de lui écrire une lettre? Au mois je pourrais lui écrire tout ce que je ressentais, tout ce que je n'avais pas exprimé, au fond, ça pourrait surement m'aider moi aussi an mettre les choses aux claires.

Je pris une feuille de papier blanche et un stylos, je commençais à écrire, les mots allaient sur la feuille d'eux mêmes par l'intermédiaire de ma main.

Thomas, ce n'est pas avec grand plaisir que je t'ai rencontré. Pourtant, au fur et à mesure j'ai réussi à t'apprécier grâce à tes qualités et malgré tes défauts. Je sais aussi que tu m'apprécie, j'arrive à le voir quand tu m'observe avec les yeux qui scintillent. Peut être que tu ne m'aimes pas, j'en suis presque sur depuis que tu m'as rejeté quand je t'ai avoué que je t'aimais. Le problème Thomas, c'est que je ne peux pas t'oublier parce qu'on va passer notre vie ensemble, et que je te verrai tous les jours. Et le pire des problèmes c'est que je t'aime, et que je pense que ça ne changera pas, même si tu m'ignores et que tu m'insulte, que tu m'évites et que tu ne me regardes même plus. S'il te plaît arrête de m'ignorer.

Je t'aime, Ambre.

Apres avoir écris cette lettre d'une traite, je décidais d'aller voir Florence pour qu'elle puisse me trouver une belle enveloppe et tous ce qui va bien.

J'écris le nom de Thomas au milieu de la lettre, de façon très visible. Je la posa sur le devant du sapin de Noël, pour qu'il puisse la voir au plus vite.

Noël était seulement dans quelques heures, toute la famille de Thomas allait venir manger ici, et je n'étais toujours pas prête, ni habillée ni maquillée ni coiffée.

J'avais ma serviette autour de la taille, et les cheveux relevés en chignon. La robe que je devais porter était posée sur mon lit, elle était magnifique. Elle était proche de mon corps assez pour faire ressortir mes formes mais pas trop, de couleur bleu marine, elle s'arrêtait juste au dessus de mon genoux. Les brettelles et les bandes qu'il y avait sur le côté de ma robe étaient d'un noir mat, ce qui rendait le tout magnifique.

- "Florence! criais je, tu peux venir m'aider à me coiffer s'il te plait?"

J'entendais ses pas qui accouraient dans le couloir pour venir m'aider.

Après m'être maquillée et coiffée, je descendais les escaliers pour rejoindre les autres qui étaient déjà tous en bas, bien-sûr j'étais en retard, comme d'habitude.

Tous la famille de Thomas était assi autour de la table, Thomas était à un bout de la table, ma place était à l'autre bout. Il y avait son père, sa mère et sa petite sœur je suppose, elle devait avoir 15 ans à tout pèter.

Le repas se passa très bien, mais beaucoup trop lentement à mon goût. On ouvrait seulement les cadeaux à minuit.

Quand enfin venait le moment des cadeaux, mais ma lettre... Ma lettre avait disparu. J'étais vraiment mal, il allait penser que je ne lui avais rien offert, alors que je lui avais offert mon cœur.


Voilà le chapitre 17, j'espère qu'il vous a plu, c'était le special Noël! ❄️

J'espère avec beaucoup d'avis sur la lettre pour Thomas, je l'ai écris avec beaucoup de sentiment je pense.😍

Merci pour les 24k, je poste le plus souvent possible! Laissez un vote et un commentaire mes amours.

Bisous bisous, Elsa. 💕

Mariage forcé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant