Possession. [Larry Stylinson Fanfinction] / ABANDONNÉE/

Deuxième fois.

Who's that shadow holdin' me hostage ? I've been here for days.
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Rien d'autre.

Le baisé ne s'arrêtait toujours pas et, à cet instant, j'aurai voulu qu'il dure toujours, voulu vivre cet instant à l'infini mais je savais que cela  était impossible et, mon manque de souffle me le fit grandement remarquer.

Nous finîmes par nous séparer, manquant tout les deux de souffle, ma respiration était irrégulière ainsi que les battements de mon coeur et Harry en était la cause, il en sera toujours la cause je crois, la cause de ce sentiment étrange qui prend possession de moi peu à peu sans que je ne puisse l'arrêter et cela m'effraie grandement.

Nous nous regardions dans les yeux, ses ordres vertes émeraudes m'entrainant au fond de l'abysse qu'est son regard, je ne pouvais concevoir de briser notre contact visuel, ce contact dans lequel j'espérais pouvoir l'ure en lui ce qui n'était pas le cas, son esprit était comme un territoire interdit, c'est ce que je ressentais en le regardant, il était juste de glace mais cela n'empêchait en rien ma curiosité de grandir encore plus.

Mais avant que je ne puisse continuer à penser ou avant que je ne dise un seul mot je me sentis partir, lentement, appelé par ce tourbillon noir qu'est l'inconscience, attiré dedans par ce petit bout de tissu recouvrant mon nez et avant que je sombre pour de bon, J'étais sûr d'avoir entendu Harry murmurer quelque chose.

"Je suis Désolé mon ange, dors..."

Et le gouffre noir m'engloutit tout entier sans me laisser le choix de pouvoir riposter ou me sauver de ce cauchemar certain qui allait recommencer, encore.

Ma tête me faisait mal comme si à l'intérieur se déroulait un chantier d'une grandeur si importante que lorsque je sentis une autre vague de douleur frapper mon crâne, un gémissement de douleur franchi mes lèvres.

En ouvrant les yeux, je paniquais en voyant que je n'étais pas du tout chez Liam ni chez moi d'ailleurs et c'est alors que les événements firent surface, aggravant l'état de l'énorme chantier se déroulant dans ma tête.

Le baiser, je m'en souviens, et je ne pus m'empêcher de me toucher les lèvres, relatant ce qui s'était passe il y a... je ne sais même pas qu'elle heure il est et en fait je me rends compte que je m'en fout totalement car, nous nous étions embrassés et, à ce moment, je le degoutais moi même, parce que, comment ai-je pus embrasser l'homme qui m'a retenu pendant plusieurs jours et qui aujourd'hui a recommencé ? Comment ai-je pus embrasser l'homme qui est venu chez es meilleurs amis avec un revolver, ce qui relatait totalement ses intentions.

Et maintenant, je vois où cela m'a mené, dans cette vieille pièce sans vie, ses murs toujours aussi deprimants, cette pièce où j'avais perdu pieds. Me revoilà à repartir de zéro dans ce réel enfer.

Bien sur que j'aurais dû me douter que c'était un coup foireux mais ses yeux m'avaient tellement absorbés que je n'ai pas pu avoir une seule pensée cohérente et ces murs sont revenus à moi, comme si mon destin était de vivre enfermé ici, retenu par ce fou allié sans pouvoir faire ou dire quoi que ce soit.

Je peux vous avouer que cette pièce aide beaucoup à réfléchir et j'ai d'ailleurs tellement réfléchi que je n'ai aucunement entendu les pas qui se rapprochaient de moi avant que la porte ne s'ouvre dans son habituel grincement aigu.

"-Bonjour Louis."

À quoi bon lui répondre, cela m'amènerai à quoi ? À absolument rien du tout à part empirer la situation qui n'est déjà pas parfaite. Alors que l'ignore, je fixe le mur en face de moi d'un regard vide, ne voulant absolument aucun contact avec cet homme que je considérais désormais comme mon pire cauchemar, celui que je devais fuir comme la peste mais je me rendis compte que ce ne serai pas simple lorsqu'il se posta devant moi, le regard inquiet.