Les dieux peuvent parfois bien n'en faire qu'à leur tête.
De leur proche chef, par leur seul décision, ceux ci peuvent décider de reprendre les files du destin et les tricotés d'une nouvelle manière. Modifier la première histoire pour en dessiner...
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À chaque seconde similaire à des heures sous la pression de l'attente, les ombres de l'horizon avançaient vers nous, devenant de plus en plus nombreuses ainsi que visibles. Nous pouvions à présent reconnaître leur uniforme rouge carmin ressortant vivement par dessus l'étendu verte. Ils étaient nombreux. Plus ils avançaient, plus leur nombre augmentait. Étaient ils vraiment en sous nombre face à nous ?
Un peu plus loin, au bord de la forêt sombre je pouvais apercevoir un de nos bataillons arrivé. Ils nous firent signe grâce aux mouvements de leur drapeau, signe qu'ils n'attendaient plus que le signal pour s'élancer. Quelques minutes après, c'est une seconde légion qui apparu à l'opposer de la première, cette fois si à notre gauche et attendirent à leur tour les ordres des supérieurs.
Alors que du haut de ma mouture, entourée par les rangs d'Hommes, je gardais un oeil grand ouvert sur nos ennemis toujours plus proche. Mingi arriva au pas pour se stopper à côté de moi.
"- toutes nos légions sont prêtes pour l'assaut, elles n'attendent plus que notre signal. Me prévient-il.
- attendons encore un peu qu'ils se rapprochent et se retrouvent encercler. Nous donnerons l'ordre de s'élancer grâce aux vents de bataille.
- bien."
Mingi reparti pour sûrement prévenir les quelques cuivres qui nous accompagnaient en arrière de ce préparer à jouer de leur son.
Entre mes mains je serrai brutalement les rênes, essayant du mieux que je peux à cacher mes tremblements. Je pouvais pas montrer ma peur, j'étais à la tête de cette armée. Même si j'étais terrifiée, il fallait garder la tête haute et le regard dur. Un seul faux pas et c'est des milliers de personnes qui en pairons le prix.
Une fois l'armée ennemie à seulement quelques kilomètres de nous, je souleva soudainement le bras et les clairons chantèrent. C'était le signal. Sans attendre, chacun de nos bataillons s'élancèrent vers nos adversaires.
Il ne fallu pas une minute de plus pour que les bruits de fer s'entrechoquant ou les cris des combattants s'élèvent dans l'air. Une fois entré en collision avec les opposants, c'était une vrai pagaille. Les coups n'arrêtaient pas, certains tombaient pendant que d'autre avançaient douloureusement en sautant au dessus des corps écroulés de leur compagnon. Si je n'étais pas en plein milieu de cette mêlé, j'aurai assurément fuit.
Tout au galop, mon épée en main retirée de son fourreau, je stoppais les agressions à mon encontre et attaquaient certains soldats du camp opposé. J'essayais de me retrouver, regardant au dessus de la foule à la recherche de celui qui devait être leur général. Si j'arrivais à l'attaquer et m'en débarrasser nous pourrions en finir rapidement. Il suffit que lui tombe pour que les autres s'étalent aussi.
Ma concentration complètement prise à rechercher une silhouette ressemblant à un supérieur, je n'avais pas remarqué une flèche s'élançant sans frein vers moi. Celle ci se fit soudainement couper d'un coup d'épée et tomba à terre avant de m'avoir atteint.
